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Commentaire d'un texte philosophique : Formation de L'Esprit Scientifique, Gaston Bachelard : Les obstacles épistémologiques et les « connaissances mal faites »

Publié le 25/07/2012

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esprit

C’est cette idée qui nous est exprimé dans le texte de Bachelard. La connaissance du réel « n’est jamais immédiate et pleine «. La science ne se construit pas en un jour, elle ne peut pas retransmettre toute la réalité d’un phénomène d’un seul coup. La connaissance du réel s’obtient par le biais d’une construction du savoir au fur et à mesure des siècles, en réfutant ce qui est prouvé comme faux et en approfondissent ce qui semble vérifiable. A chaque nouvelle hypothèse c’est un fragment de la vérité qui peut être découvert. C’est le principe même des sciences, se basé sur des axiomes, des théorèmes, des lois qui ont pu, par exemple, être vérifiés expérimentalement. Ainsi plus les sciences évoluent et plus elles tentent de décrire ce réel avec précision. Un réel qui est révélé de façon « récurrente «, les révélations nous menant au réel ne sont pas uniques et isolés.

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« C'est suite à ce problème que Bachelard tente de nous définir les caractéristiques de la « connaissance du réel ».

Il nous fait d'ailleurs la métaphore de cetteconnaissance comme étant une « lumière qui projette toujours quelque part des ombres ».

En effet, cette figure de style nous permet de comprendre avec clarté lemessage de l'auteur puisque la connaissance du réel nous permet avant tout de changer notre regard, notre pensée du réel.

Il était impensable au temps de la Grèceantique, même pour les plus instruits et cultivés individus que le monde qui nous entoure n'est enfaite que composé d'atomes qui forment eux-mêmes des moléculesqui combinées donne la matière telle que nous la voyons.

Pourtant aujourd'hui cette réalité est instruite par le biais de l'éducation à tous ceux qui peuvent ce lepermettre, offrant alors un regard entièrement différent de ce monde nous entourant.

Nous ne parlons pas ici du regard au sens sensitif mais bien de celui qu'unindividu crée dans sa pensée lorsqu'il formule sa propre opinion.

La connaissance du réel offre donc une lumière, nous permet de ‘voir' contre l'ombre et l'obscuritéde la méconnaissance, et de l'ignorance.

Pourtant c'est bien cette lumière qui « projette toujours quelques part des ombres », comme précisé précédemment, connaitreplus peut nous obliger à repartir en arrière, à revoir des choses que nous pensions déjà comme vraies mais qui s'avèrent être fausses.

De plus ces ombres d'ignoranceprojetées par la connaissance du réel, peuvent être le résultat d'une connaissance beaucoup plus précise.

Ainsi lorsque Wegener au début du XXéme siècle propose sathéorie de la ‘dérive des continents' tout le monde scientifique le dénigre puisque dans son modèle il est incapable de trouver un moteur assez puissant pour de telsmouvements.

Il sera pourtant prouver un demie siècle plus tard que sa théorie loin d'être fausse se rapproche le plus des théories modernes, que nous considérons,peut être faussement, comme la vérité.

Sa théorie scientifique conjecturer en 1915 apportait une ombre encore plus grande, comment expliquer des mouvements decontinents ? Ce qui la même mener à arrêter son travail.

Pourtant avec cette connaissance affiné sur la géologie il expliquait avec toujours plus de détails la véritémais malheureusement cette dernière était accompagnée d'inconsistance, d'ignorance qui demandait encore plus d'approfondissement.C'est cette idée qui nous est exprimé dans le texte de Bachelard.

La connaissance du réel « n'est jamais immédiate et pleine ».

La science ne se construit pas en unjour, elle ne peut pas retransmettre toute la réalité d'un phénomène d'un seul coup.

La connaissance du réel s'obtient par le biais d'une construction du savoir au fur età mesure des siècles, en réfutant ce qui est prouvé comme faux et en approfondissent ce qui semble vérifiable.

A chaque nouvelle hypothèse c'est un fragment de lavérité qui peut être découvert.

C'est le principe même des sciences, se basé sur des axiomes, des théorèmes, des lois qui ont pu, par exemple, être vérifiésexpérimentalement.

Ainsi plus les sciences évoluent et plus elles tentent de décrire ce réel avec précision.

Un réel qui est révélé de façon « récurrente », lesrévélations nous menant au réel ne sont pas uniques et isolés.

Au contraire, ces révélations, ces preuves qui se répètent par exemple d'en une expérience, peuventtoujours être retrouvés.

Puisque en effet le réel à ce caractère bien précis d'être la vérité absolue, non pas quelque chose qui se modifie en permanence mais unconcept fixer que bien des scientifiques tente de discerner avec toujours plus d'exactitude.« Le réel n'est jamais « ce qu'on pourrait croire » », il s'oppose aux idées préconçues.

Le réel a besoin d'être démontré afin que nous comprenions que c'est « ce qu'onaurait dû penser ».

Le réel ne peut pas s'expliquer par des opinions et des préjugés communs, il n'est pas issu de l'imagination pure des Hommes et de son espritimprécis à sauter aux conclusions, vouloir satisfaire sa curiosité le plus rapidement possible.

Ainsi, les sociétés humaines n'ont pas eu besoin des sciences pour tenterde répondre à leurs questions existentielles, elles ont créés la religion.

C'est un des but même des religions, tenter de répondre aux questions, en énonçant par exempledans la religion chrétienne où l'explication de l'existence de l'Homme est qu'il s'agissait du désir divin et que nous sommes tous descendant d'Adam et Eve.

Pourtantla science qui a tenté de se construire en dehors de ces opinions commune tente de contredire ce qui est considéré comme vérité, ou qu'il l'était pendant une longueépoque afin d'obtenir une réalité qui peut être prouvée.

Nous pouvons par exemple énoncer comme théories scientifiques vérifiées celles qui découlent de la théoriede l'évolution des espèces de Darwin, et que la vie en elle-même n'est que du a un hasard de combinaison de facteurs résultant en une association d'acide aminés.

Cesthéories semblent alors évidentes, en tout cas pour certains qui s'y intéressent, lorsque nous retournons sur notre passé nous nous demandons alors comment lesHommes ont pu penser comme vrai la théorie religieuse.

Cette dernière résulte enfaite d'une curiosité de l'Homme qui tente toujours de trouver des réponses à tout,même si celle-ci sont fausses.

Lorsque nous considérons la réalité, instruite par les sciences, cela nous semble évident puisqu'elle a été démontrée.

C'est forcément cequ'on aurait dû penser mais l'opinion commune ‘brouille' les sciences, les ‘fausses vérités' que l'Homme construit sans base ne font qu'emmêler la méthode rigoureuseque tente d'établir les sciences.En effet, « la pensée empirique est claire, après coup, quand l'appareil des raisons a été mis au point.» Soit la pensée se basant sur l'expérience, comme les sciencesexpérimentales telles que la physique, la chimie ou la biologie, ne prend vraiment que tout son sens en tant que vérité qu'une fois que cette dernière a été démontrée.La méthode scientifique dite « empirique » cherche à vérifier et à réfuté des hypothèses en les testant dans notre monde, en dehors de l'imagination des scientifiques,ces hypothèses sont mises à l'épreuve dans notre réalité par des biais plus ou moins directs.

Mais nous pouvons vraiment comprendre l'utilité de cette méthodeseulement lorsque « l'appareil des raisons a été mis au point », seulement lorsque nous avons pleinement compris les causes de tel ou tel phénomène.

Il est beaucoupplus aisé de comprendre une démarche après que celle-ci est été vérifiée comme vraie.

Mais la pensée empirique se veut avant tout d'être basé sur du concret, sur desrésultats d'expériences qui peuvent être recréés dans les mêmes conditions, sur des résultats qui semblent s'inscrire dans notre réalité.Or au delà de s'inspirer de nouvelles bases à chaque hypothèse, les sciences expérimentales s'inscrivent dans un passé d'expériences.

C'est en « revenant sur un passéd'erreurs, on trouve la vérité », en assemblant tout ce qui est réfuté que nous pouvons en déduire ce qui semble le plus probable ce qui semble être la vérité.

Même siceci s'avère être encore faux cela n'est pas inutile puisque ça cerne toujours de plus prés la réalité.

Mais il est vrai d'admettre que la vérité demande « un véritablerepentir intellectuel », de repasser tout ce que nous savons afin de discerner ce qui est réellement vrai et ce qui n'est qu'une conclusion hâtive.

La connaissance n'estpossible qu' «en détruisant des connaissances mal faites ».

C'est ici que nous pouvons sentir toute la difficulté des sciences qui se doivent plus que de construiretoujours plus doivent aussi s'opposer, aller à l'encontre de ce qui est déjà bâti.

Pour clarifier notre explication, développons notre métaphore : au fur et à mesure quela construction de la connaissance s'élève et grandit, la science se doit de recasser ses fondations, de revoir ses plans.

C'est donc un paradoxe bien présent dans lessciences que Bachelard nous souligne ici, la science se doit de connaitre par rapport à ce qu'elle connait déjà mais aussi en « surmontant » ce qu'elle connait déjà, enle dépassant.

Cependant ce n'est pas tous les éléments de cette construction qui sont à rebâtir, seulement ceux qui « dans l'esprit même, [font] obstacle[s] à laspiritualisation.

» Soit tout ce qui dans la pensée même du scientifique l'empêche d'avoir ce regard critique des connaissances, ce raisonnement par idées et logique.La connaissance s'ouvre donc comme quelque chose qui doit perpétuellement être rebâtit, peut être en utilisant certaines des mêmes briques mais à chaque fois il fauten rajouter des nouvelles et refaire les anciennes. Bachelard dans cet extrait a tenté de nous faire comprendre toute l'ambigüité qui repose derrière la pensée scientifique et même la connaissance de la vérité.

L'espritscientifique se doit premièrement de revoir ce qui est admis comme vrai par l'opinion commune, il ne peut se contenter d'une généralité comme vérité, il se doit levérifier par l'expérience, la mise à l'épreuve au réel.

Ainsi, l'hypothèse scientifique s'oppose généralement à « l'expérience commune ».

Ce qui fait la force de lascience c'est le fait qu'elle n'est pas figée dans ses pré-requis, elle progresse toujours en ayant un regard critique sur ce qu'elle a déjà obtenue.

Ceci peut la freiné dansson progrès mais offre avant tout l'avantage de tenter d'être toujours plus proche de la vérité même si cela demande de revoir tout ce qui a été déjà fait.

Le réel lui,n'est pas non plus un objet que nous pouvons saisir a pleine main, ce n'est qu'un filet de sable duquel nous ne saisissons seulement quelques grains à la fois.

Une foisdécouvert, le réel semble évident et n'offre quasiment aucune autre alternative.

La science prend alors toute sa grandeur puisqu'elle nous semble être le seul moyen desaisir ces grains de sable et de les décrire avec la plus grande précision.

Elle nous permet de construire des connaissances avec lesquelles nous en construisonsd'autres encore plus ‘parfaites', se rapprochant encore plus de la Vérité.

Mais ceci est seulement possible si la science est capable de revoir ses erreurs et de lesmodifiés, de dépasser son propre égo de détenteur de la vérité et de se rendre compte qu'elle ne l'avait pas encore atteinte.

Puisque en effet rappelons le, la Vérité quiest toujours plus rapproché au fur et à mesure de l'évolution des sciences et donc des connaissances, est encore loin d'être saisie dans son intégralité.

Puisque en effettout ce que la science a bâtit aujourd'hui comme connaissance fait pour la plupart parti de la théorie, soit d'une idée qui semble plus probable que beaucoup d'autre,ce ne sont jamais des certitudes.

Hélas nous n'avons pas d'autres outils pour plus nous rapprocher de la réalité que la science qui loin de nous dire la vérité, nous ditce qu'elle sait au moment où elle le sait.. »

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