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Commentaire, Volaitre, traité sur la tolérance

Publié le 19/07/2012

Extrait du document

La critique de la hiérarchie religieuse est très présente Lignes 15 à 17). Voltaire reproche aux ecclésiastiques leur goût pour l'argent, la fortune et le pouvoir. Il utilise des périphrases pour désigner cette hiérarchie ecclésiastiques qui sont une manière de la refuser : " ceux dont l'habit est teint en violet " (évêques), " ceux dont l'habit est teint en rouge " (cardinaux), " quelques fragments arrondis d'un certain métal " (argent), " un jargon formé d'une ancienne langue " (latin) (Lignes 14-15). Ces périphrases, dévalorisent ce dont il est question : " jargon " (Ligne 14), " petit tas de la boue " (Ligne 16). Voltaire condamne la pratique de rites multiples qui sont source de conflits entre les hommes : " ...lumière... "Ligne 17, " ...leur robe....manteau .... " (Ligne 18 à 19) différence de vêtement, de langue.

« pas ceux qui [...] »,Ainsi le dernier paragraphe commence par un souhait qui les met en cause directement (utilisation de la troisième personne du pluriel).

« Puissent tous les hommes sesouvenir », « qu'ils aient en horreur ».

L'utilisation de la première personne du pluriel constitue la dernière recommandation qui s'adresse aux hommes et englobe enmême temps Voltaire lui-même. La demande d'aide adressée initialement à Dieu s'est peu à peu transformée en exhortation adressée aux hommes : Voltaire les supplie de dépasser leurs conflits tousnés de la religion.

Voltaire met en cause dans le texte la responsabilité des hommes dans leur manière de vivre entre eux.

Il demande aux hommes de dépasser lesdifférences dues aux religions.

Dieu est mis à l'écart, il ne doit pas être un Dieu des chrétiens mais un Dieu universel, principale idée du déisme, à laquelle il croit. La critique de la hiérarchie religieuse est très présente Lignes 15 à 17).

Voltaire reproche aux ecclésiastiques leur goût pour l'argent, la fortune et le pouvoir.

Il utilisedes périphrases pour désigner cette hiérarchie ecclésiastiques qui sont une manière de la refuser : " ceux dont l'habit est teint en violet " (évêques), " ceux dont l'habitest teint en rouge " (cardinaux), " quelques fragments arrondis d'un certain métal " (argent), " un jargon formé d'une ancienne langue " (latin) (Lignes 14-15).

Cespériphrases, dévalorisent ce dont il est question : " jargon " (Ligne 14), " petit tas de la boue " (Ligne 16).

Voltaire condamne la pratique de rites multiples qui sontsource de conflits entre les hommes : " ...lumière...

"Ligne 17, " ...leur robe....manteau ....

" (Ligne 18 à 19) différence de vêtement, de langue.

Toutes ces différencessont susceptibles d'engendrer la haine entre les hommes.

L'idée de division et d'intolérance entre les hommes est mise en relief est mise en relief par la structure desphrases : " ceux qui....

ceux qui...

".

Aussi le verbe " haïr " (Ligne 7) renvoie à l'intolérance ainsi que les mots " haine et persécution "(Ligne15).

Selon Voltaire cesdifférences de rites sont insignifiantes : " ces petites nuances " (Ligne 14), contrairement à ce que pensent les gens.Il y a une mise en valeur de l'inutilité des différences : " petites différences ", " lois imparfaites " + antithèses : " manteau de laine noire " ? " robe de toile blanche " et" jargon formé d'une ancienne langue " ? " jargon plus nouveau ".Voltaire ne s'adresse pas au Dieu des chrétiens mais au Dieu de tous les hommes : " Dieu de tous les êtres, de tous les mondes, de tous les temps " (Ligne 1) Il y a làune répétition de tous qui est un adjectif indéfini.

Cela reprend l'idée que Voltaire parle d'un Dieu indéterminé et universel.

Le groupe verbal " à bénir également enmille langages divers " (Ligne 32), montre la diversité et la tolérance qu'il faudrait avoir envers autrui. Pour Voltaire, la compréhension et la tolérance se situent sur un plan religieux mais aussi sur un plan social : " brigandage "(Ligne 29), " guerre " (Ligne 30).

Voltairevoudrait que les hommes aboutissent à : " la paix " (Ligne 31), " ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas " (Ligne 30), " que nous nous aidions mutuellement "(Ligne 8), " qu'ils ne détestent pas " (Ligne 18), " qu'ils supportent " (Ligne 16).

L'auteur a une exigence de compréhension entre les hommes.

Es derniers doivents'accepter et vivre ensemble ; ils ne doivent pas être menés par leur religion.

Le déisme de Voltaire c'est : la reconnaissance d'une divinité, le fait qu'il faut dépasserdes pratiques rituels, le rejet de toutes les formes de violence aussi bien sur le plan religieux que social. Voltaire montre un certain pessimisme car il a une vision assez négative de l'homme.

Les différents rituels dans leur diversité sont cités comme des sourcesd'incompréhension et de haine.

Le terme « différences » est développé par une énumération (« vêtements »,« langage »,« usage », « lois », « opinions »).

Lesdifférentes pratiques sont aussi évoquées (culte célébré à l'intérieur ou à l'extérieur, variété des vêtements sacerdotaux, utilisation du latin ou de le langue du pays)ainsi que l'existence de l'assemblée ecclésiastique (ceux qui s'habillent en rouge et les autres).

Voltaire passe ainsi en revue toutes les diversités qui sont susceptiblesd'engager la haine.

Toutes ces pratiques sont associées à la division et à l'intolérance.

Un Dieu bon veut des hommes bons et tolérants.Dans le chapitre XVIII de Candide par la voix d'un sage vieillard (celui de l'Eldorado), Voltaire énonçait déjà ce qui lui paraissait essentiel sur le plan religieux.

Onretrouve ces mêmes idées dans « La Prière à Dieu », une divinité indéterminée, le refus de la multiplicité des rites, une correspondance établie entre le sentimentreligieux, la morale, et le comportement social.. »

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