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Le commerce des produits manufacturés de 1960 à 1990 (histoire)

Publié le 27/02/2008

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Un facteur de richesse et de domination. La prééminence des produits manufacturés tient à leur nature très élaborée. Leur diversité est extrême, leur travail incorpore une grande valeur ajoutée. Celle-ci atteint son maximum dans les industries dites • de pointe • où l'apport scientifique et technique est fondamental. Les producteurs de ces marchandises détiennent une source de richesse inépuisable et une position do­ minante dans les échanges mondiaux. En outre, leur aptitude à produire des matériels électroniques complexes confère à quelques pays, dont les États-Unis, un surcroît de puissance stratégique (fig. 1).

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« Les produits manufacturés a.

Les produits majeurs de l'échange international ■ En valeur : le 1er poste du commerce mondial.

En poids net, les échanges de ces produits ne représentent guère plus du quart du tonnage mondial.

En valeur, ils forment la plus grosse part du commerce : de 50 % vers 1960, elle approche actuellement 66 % (fig.

2). ■ Un facteur de richesse et de domina tion.

La prééminence des produits manufacturés tient à leur nature très élaborée.

Leur diversité est extrême, leur travail incorpore une grande valeur ajoutée.

Celle-ci atteint son maximum dans les industries dites • de pointe • où l'apport scientifique et technique est fondamental.

Les producteurs de ces marchandises détiennent une source de richesse inépuisable et une position do­ minante dans les échanges mondiaux.

En outre, leur aptitude à produire des matériels électroniques complexes confère à quelques pays, dont les États-Unis, un surcroît de puissance stratégique (fig.

1). & Un nombre restreint de fournisseurs ■ Une hiérarchie contrastée des vendeu rs et des produits. • Entre les groupes de pays.

La suprématie des pays industriels sur les pays ex-socialistes et les PVD* èst écrasante (80 % des ventes) (fig.

1). • 5 champions de l'exportation.

L'ex-RFA, les États-Unis, le Japon, la France et la Grande-Bretagne effectuent, à eux seuls, 50 % des ventes ce sont d'ailleurs les cinq pays les plus riches du monde (fig.

4). • Des seconds rôles.

La part de l'ex-URSS s'amenuise, celle du Tiers monde augmente sensiblement, mais inégalement (fig.

1).

La montée commerciale des PVD n'est due qu'aux performances de quelques NPI* (Sud-Est asiatique), l'Amérique latine stagne et l'Afrique recule. ■ Avantage aux produits les plus élaborés.

Les progressions les plus fortes concernent les produits électro-mécanlques qui représentent déjà 57 % de la valeur des échanges de produits manufacturés ; les plus faibles sont celles des produits chimi­ ques des textiles et de la sidérurgie (fig.

3).

& Un jeu d'échanges complexe ■ Le flux entre pays industriels libéraux.

Il représente plus de la moitié des échanges totaux des produits fabriqués et le tiers de tout le commerce mondial.

En effet, aucun des pays riches, même les plus avancés, n'est en mesure de fabriquer la totalité des produits sophis­ tiqués nécessaires au fonctionnement de son économie. ■ Les PVD : une part croissante.

Modestes acheteurs de hautes technologies, ils achètent de plus en plus, à mesure que se développe leur industrialisation, des biens de consommation et d'équipements cou­ rants.

La progression des NPI est spectaculaire, mais largement due aux investissements des pays industriels dans leurs activités économiques. ■ Un renforcement de la dépe ndance du Tiers monde.

Ce fait est illustré par les pays exportateurs qe pétrole très liés à leurs fournisseurs européens, les NPI à l'égard des Etats-Unis et du Japon.. »

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