Devoir de Philosophie

Le commerce permet-il bénéfique à l'homme ?

Publié le 17/09/2012

Extrait du document

OUI: Au moyen du commerce, les hommes peuvent obtenir ce qu'ils veulent sans avoir recours à la violence.

NON: Les rapports commerciaux sont des rapports purement utilitaires dont le seul terme est la violence concurrentielle.

« La liberté du commerce ne favorise pas le bien universel NON L'esprit commercial fait peu cas de la moralité.

La quête du profit avilit les relations entre les hommes.

Moins les échanges sont soumis au contrôle du politique, plus ils deviennent violents.

La «race des Marchands» est une «race très folle et très sordide» E rasme n'a pas de mots assez durs pour définir la «race des Mar- chands».

Avides d'ar- gent, ils «mentent à qui «Autrement dit, pas plus que l'expansion, la concur- rence ne saurait constituer un principe politique, ni se passer du pouvoir politique, nécessaire à ses fins de contrôle et de répression.» Hannah Arendt, L'Impérialisme mieux mieux, se parju- rent, volent, fraudent, trompent et n'en pré- tendent pas moins à la considération, grâce aux anneaux d'or qui encer- clent leurs doigts» (Éloge de la folie).

Autrement dit, l'habile commer- çant est un fieffé gre- din.

Les liens commer- ciaux ne sont que des liens d'intérêts A domo, dans Minima moralia, se désole et s'offusque de constater que l'esprit commercial sert de plus en plus de modèle à l'ensemble des liens que les hommes peuvent tisser ente eux.

Or, écrit-il, «la délica- tesse entre les êtres n'est rien d'autre que la conscience que sont possibles des relations affranchies de finali- tés utilitaires».

Le commerce aboutit à la guerre A vec la mondialisa- tion, force est de constater que le com- merce, déjà violent à l'époque du colonialisme, engendre des guerres économiques de plus en plus impitoyables.

Il est faux de croire que ces guerres ont au moins l'avantage de ne pas tuer.

C'est tuer un homme que de le priver de toute ressource, que de l'acculer au suicide.

Si le commerce est fédératif, il ne fédère pas les peuples, mais les pays les plus riches dont la politique économique est de favoriser, au moyen du libre échange, l'accumulation exponentielle du capital.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles