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Les compléments alimentaires

Publié le 24/08/2013

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LES TENEURS MINIMALES

ET MAXIMALES  Les quantités contenues dans les doses doivent être suffisantes pour que le consommateur bénéficie des effets escomptés mais elles ne doivent pas dépasser une limite maximale, au risque d'effets indésirables, voire toxiques. Les doses maximales autorisées ne dépassent jamais le triple des apports journaliers recommandés. De plus, elles doivent rester inférieures à celles utilisées dans les médicaments contenant les mêmes substances et qui sont prescrits pour soigner une maladie.

« !'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et démontrer l'intérêt de son ingrédient sur la santé .

LES nNEURS MINIMALES ET MAXIMALES Les quantités contenues dans les doses doivent être suffisantes pour que le consommateur bénéficie des effets escomptés mais elles ne doivent pas dépasser une limite maximale , au risque d'effets indésirables, voire toxiques .

Les doses maximales autorisées ne dépassent jamais le triple des apports journaliers recommandés.

De plus , elles doivent rester inférieures à celles utilisées dans les médicaments contenant les mêmes substances et qui sont prescrits pour soigner une maladie.

POUR QUI ET POUR QUOI? POUR LES CARENCES OU RISQUES DE DtFICIENCES Les compléments alimentaires sont destinés à lutter contre certaines carences notamment chez ceux dont les besoins nutritionnels peuvent être particuliers : fem-s enceintes , personnes âgées.

Cela étant, ils sont aussi proposés à ceux qui ne souffrent d'aucune carence pour compenser les effets de certaines activités sportives ou de mauvaises habitudes (fumeurs , alimentation déséquilibrée ...

).

Enfin, ils prétendent également prévenir ou soulager certains soucis de la vie quotidienne (fatigue, mémoire .

..

), ralentir le vieillissement ou encore aider à la perte de poids .

SoNT-llS INDISPENSABLES ? Selon la communauté scientifique, une alimentation hfuilibm est théoriquement suffisamment riche et variée pour permettre de répondre à tous nos besoins nutritionnels .

Cette position est fortement appuyée par le Haut comité de la santé publique, qui déclare en Juin 2000 que : « les données actuelles ne permettent en aucune façon de préconiser l'utilisation de compléments et de suppléments vitaminiques et minéraux en automédication pour la population générale ».

Cela élan' les résultats de l'étude SUVIMAX (supplémentation en vitamines et en minéraux antioxydants : grande étude épidémiologique) ont montré que certaines tranches de la population française pouvaient présenter des déficiences d'apports , notamment en vitamine D , en fer ou encore en acide folique (femmes enceintes , personnes âgées ...

).

De lai' les contraintes de la vie quotidienne, les goûts ou les pratiques alimentaires spécifiques (végétalisme, macrobiotique) ne permettent pas toujours d'avoir une alimentation équilibrée telle qu'on nous la recommande .

C'est alors dans ce cadre que l'usage d'un complément alimentaire ciblant spécifiquement certaine s déficience s peut-être intéressant.

LES INDICATIONS DE COMPÙMENTATION LES PLUS FlltQUENTES Certaines situations particulières peuvent expliquer le recours à des compléments alimentaires .

• Les femmes enceintes : elles peuvent se voir prescrire des compléments contenant du calcium, du fer ou encore de l'acide folique en raison de leurs besoins accrus au cours de la grossesse .

• Les adolescentes : lorsque leur alimentation est déséquilibrée, elles peuvent être amenées à prendre des compléments à base de &L cold•m.

vitamine A) est contre-indiquée car elle peut augmenter le risque de cancer pulmonaire chez ces sujets comme l'a montré une étude finlandaise confirmée en 2005 par une étude française .

EFFICACES OU DANGEREUX ? PEU DE PREUVES, BEAUCOUP DE PIUDENCE Les preuves de l'efficacité des compléments alimentaires pour lutter contre le stress ou les effets de la ménopause sont encore !rés controversées.

Il en est de même pour toutes les allégations portant sur le bien-être.

Quant aux effets sur la minceur , rare s sont ceux véritablement démontrés scientifiquement.

Si bien qu'il existe peu d 'indications réelles justifiant la prise de compléments alimentaires .

Par ailleurs, les effets de ces substances sur la santé sont encore mal connus .« On sait aujourd 'hui que manger des frllits et des légumes a un effet protecteur contre le cancer.

que consommer du pois son est associé à un moindre risque de maladie s cardiovasculaires et que favoriser les céréales complètes et leurs produits dérivés (pain comple' riz complet.. .) réduit le risque de maladies chroniques » dit le professeur de nutrition Serge Hercberg, à l'origine du Programme national nutrition santé et de l'étude SUVIMAX.

Mais il ajoute qu'en revanche, rien ne prouve qu'une partie des substances extraites de ces aliments (vitamine C , bêta-carotènes, oméga -3 , fibres ...

) s oit aussi efficace.

Quand la substance ne possède plus la richesse nutritionnelle de l'aliment dont elle est issue, elle peut être mieux ou moins bien utilisée par l'organi sme que lorsqu 'elle est dans l'aliment source .

Enfin, la substance est généralement concentrée, ce qui conduit à une dose d'apport parfois beaucoup plus élevée que dans l'aliment naturel.

Cela élan' dans son étude SUVIMAX , le professeur Hercberg a noté 31 % de cas de cancers en moins chez les hommes qui avaient pris un comprimé, par rapport à ceux qui ne l'avaient pas reçu.

Ce résultat montre que l'effet des composants de ce comprimé , choi sis pour leurs propriétés anti-oxydantes, est donc bien réel.

Pour y voir plus clair.

l'Institut national de santé des États -Unis a mandaté 13 experts indépendants pour faire le point sur les connaissances actuelles sur la sécurité et l 'efficacité des compléments alimentaires .

La principale conclusion de ces experts est que d'autres études sont nécessaires pour pouvoir émettre des recommandations sur l'ut ilisation de compléments alimentaires pour la prévention des maladie s.

Néanmoins, ils reconnaissent tout de même les bienfaits de certains suppléments : • le calcium et la vitamine D chez les femmes postménopau sées pour la protection osseuse ; • les anti-oxydants et le zinc pour aider à contrer la dégénérescence maculaire liée à l'âge ; • l'acide folique chez les femmes enceintes pour prévenir les défauts du tube neural chez le fœtus.

La supplémentation en multivitamines et minéraux pourrait prévenir le cancer chez les personnes présentant des défauts d'apports en ces éléments, mais elle ne procure pas de bénéfices pour la prévention des maladies cardiovasculaires ou la cataracte.

Quoi qu'il en soi' selon le professeur Hercberg, il est important d'être vigilant D'autant plus qu'un certain nombre de travaux , notamment des études de populations à grande échelle, suggèrent que la prise régulière de certains compléments pourrait avoir des effets néfastes , contraires aux effets attendus.

Sans compter la possibilité d'interaction s avec certains médicaments qui pourraient nuire à leur efficacité .

En attendan' avant de prendre des compléments, il est préférable de demander conseil à un médecin ou à un pharmacien .

(!,, 'f~~ • Les femmes ~ /r enâgede "•' procréer: elles r-------------_.L._ ____________ _L _____________ ....j ont parfois besoin d'une supplémen­ tation en fer en raison de pertes menstruelles abondantes.

• Les personnes qui suivent un régime alimentaire restrictif : le rejet de la viande , des produits laitiers , des matières grasses ou des fruits et légumes peuvent conduire à des carences qu'il est nécessaire de compenser par un apport en vitamine s et minéraux.

• Les personnes qui souffrent d 'inflammation chronique de l'intestin ou qui ont subi une intervention gastrique chirurgicale : elles sont parfois contraintes de compenser leur faible capacité d'absorption intestinale par un apport en vitamines et minéraux sous forme de compléments .

•Les personnes âgées : un apport en lfitomineD , en calcium et en protéines peut parfois être nécessaire lorsqu'elles suivent de nombreux traitements médicamenteux, sortent peu de chez elles ou lorsqu 'elles s'imposent des régimes restrictifs (sans sel, sans viande ...

).

• Les fumeurs : la situation est plus nuancée.

Si la nicotine provoque bien une augmentation de la production de radicaux libres, la supplémentation en vitamines anti-oxydantes doit être bien réfléchie.

La communauté scientifique admet que les fumeurs ont davantage besoin de vitamines C et E .

En revanche, une supplémentation en bêta-carotène (précurseur de la Substances proposées pour les indications les plus courantes Problèmes de peau et de cheveux Fatigue Problèmes digestifs Amélioration des performances physiques Rhumatismes (arthrose) Cholestérol Stress, troubles du sommeil Excès de poids Troubles de la ménopause Syndrome prémenstruel Vieillissement Acides gras oméga-3 et oméga-6 , vitamines A et B, caroténoïdes, cystéine et méthionine , zinc, pollen , gelée royale, lécithine de soja , algues, levure de bière, fer Caféine , acides aminés , gelée royale, germe de blé, ginseng, taurine et carnitine, vitamines B et C , fet, coenzyme QJO Papaïne et bromélaïne, charbon végétal, pectines, chlorophylle , curcuma, algues, bétaïne, choline, probiotiques, psyllium , fructo-oligosaccharides, inulines Acides aminés ramifiés , créatine , arginine , pyruvate , inosine, acide linoléique conjugué, triglycérides à chaine moyenne, carnitine , pollen , chrome, fer, magnésium, phosphore Chondro ·itine, glucosamine , acides gras oméga-6, cuivre , manganèse, zinc, calcium, curcuma Chitosane, levure de riz rouge, phytostérols et phytostanols, protéines de soja , acides gras oméga-3, spiruline , germe de blé, vitamine B3 Acides gras oméga-3 , décapeptides de caséine alpha 1, shiitaké, ma·daké et reishi , vitamines B , magnésium.

Algues, orange amère, calcium , caféine, gomme de guar.

chitosan, Picolinate de Chrome lsoflavones, protéines de soja , yam, DHEA Ginkgo, vitamines B6 et E, calcium , magnésium Caroténoïdes , flavonoïdes , sélénium , zinc, coenzyme QlO, superoxyde dismutase, vitamines C et E. »

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