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La Condition ouvrière de Weil (Simone)

Publié le 26/08/2011

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Ancienne élève de l'Ecole normale eupjrleure, jeune agrégée de philosophie, Simone Weil (1909-1943) est attirée par le syndicalisme révolutionnaire. En décembre 1934, elle quitte peur un temps l'enseignement secondaire et se fait manoeuvre pour pénétrer plus Intimement les rapports du travail et des travailleurs.

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« Impossible de ne pas devenir lndlfl6rent et brutal comme le système dans lequel on est.

prl!i.

L'usrne fait de l'ou­ vrier un étranger, un exilé.

Les ouvriers ne se sentent chez eux dal'!a l'usine que loraqu'lla font grève.

5 Simone Weil voit arriver avec joie les grèves de juin 1936 qui sont, pour elle, la conséquence des souffrances silencieusement subies pendant des années.

Oser enfin se redresser, prendre la parole l aon tour, se tenir debout, tel est le sens profond du mouvement.

Mals elle exprime certaines craintes.

Va-t-on assister à une nationalisation progressive de l'économie sous la poussée des revendlca~ tions ouvrières, à une évolution vers l'économie d'Ëtat et le pouvoir totalitaire? Simone Weil souhaite que l'on se limite au contr61e ouvrier et que, par ailleurs, on atténue l'ln6gaiH6 des aalalrea.

a L'évolution de Simone Weil vera le chrlatlanlame reten­ tit sur sa conception de la question ouvrière.

Elle en arrive à considérer, dans un texte écrit en 1941, que la condition des travailleurs est celle où la faim de flnallt6 ne peut être rassasiée que par Dieu, alors que, dans les autres conditions, des fins particulières se proposent à l'activité.

Elle cherche les symboles qui pourraient trans­ figurer le travail de l'ouvrier, le faire vivre à l'usine dans une atmosphère de po6ale surnaturelle, comme au Moyen Age.. »

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