Devoir de Philosophie

La connaissance d'autrui ?

Publié le 11/03/2004

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Puisque nous vivons en société, le problème qui devrait nous sembler le plus essentieil devrait être celui des relations entre les hommes, de la communication des consciences. Or il est singulier de constater en ouvrant une Histoire de la Philosophie parue vers 1875, comme celle de Fouillée par exemple, qu'aucun philosophe n'avait même seulement posé le problème à cette époque. Aussi depuis a-t-on rapidement ouvert de nombreuses voies dans ce domaine, voies que suivirent d'abord les Anglosaxons, puis les Allemands, enfin les français.

« 1re Partie Ce qu'on peut voir, percevoir et concevoir le plus facilement dans autrui, c'est son corps.

Par voie senso­ rielle, chacun nous apparaît à travers des sensations opti­ ques, tactiles, acoustiques, spatiales : on distingue un corps très spécifique, qui a un « signalement » de carte d'identité, avec, précisément des « signes particuliers » parfois des tics nerveux, toujours des caractères otgani­ ques « sui generis ».

Cela nous renseigne-t-il sur le carac­ tère d'autrui ? Non, mais cel·a différencie néanmoins les autres entre eux, un homme d'un autre homme, et cela détermine l'enveloppe corporelle dans ·laquelle vit autrui.

'En s'élevant d'un degré dans cette investigation, si l'on peut ·dire, nous pouvons considérer d'une façon plus large ce que James appelait le MOl MA 11ÉRIEL.

Il disait notamment : « 'Il y a autre chose qu'une plaisanterie dans le vieux dicton qui fait de l'homme un composé d'un corps, d'une âme et d'un vêtement ».

(T ext.

Book Page 229}.

Le choix, l'entretien, la manière dont est porté un vêtement révèlent quantité de traits de caractère chez un individu.

Ce·lui qui s'habille légèrement par les temps ·les plus froids est endurant et courageux, celui qui se couvre frileusement montre qu'il a besoin de confort; celui qui soigne sa mise, celui qui s'habille avec recher­ che trahit une grande coquetterie, tandis que le vête­ ment sobre montre la modestie.

La pudeur ou la simplicité la négligeance ou la vanité, autant de traits que révèle la mise.

'Le « dandy » montre souvent un souci de fan­ taisie artistique, a·lors que le « snob » ne fait que plagier maladroitement, cela est trop évident.

Que l'on veuille bien se souvenir du morceau si connu de Diderot « 'Re­ grets sur ma vieille robe de chambre ».

L'auteur avoue expressément que les longues raies noires, marques du passage de la plume, sillonnant le vêtement usé « AN-. »

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