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La connaissance de soi passe-t-elle nécessairement par la découverte de la raison ?

Publié le 21/05/2013

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La connaissance de soi passe-t-elle nécessairement par la découverte de la raison ? Discourant avec le jeune Alcibiade, Socrate l'exhorte à adopter comme lui l'inscription du temple de Delphes « Connais-toi toi-même « (Platon, Alcibiade, 124b). Or qu'est ce que la connaissance de soi ? Peut-on répondre à la question « Qui suis-je ? «. Sans doute est-il tentant de regarder autour de soi, de mesurer l'étendue de ses conquêtes, de ses propriétés et de sa puissance ou de regarder le reflet de son corps. Mais tous ces éléments sont changeant et évoluent sans cesse. C'est pourquoi Socrate et Alcibiade tombent d'accord pour dire que l'homme, c'est son âme. En effet, l'inscription du temple d'Apollon nous engage à nous connaître, et cette connaissance est en même temps un souci et une volonté d'amélioration. La connaissance de soi n'est autre que l'activité par laquelle l'homme recherche qui il est et par laquelle l'homme prend acte des données de l'expérience et cherche à les comprendre ou à les expliquer. La manière dont Socrate définit cette excellence nous montre bien qu'il s'agit de la conscience qui accompagne la connaissance en chacun de ses actes : nous pouvons définir la personne comme l'âme raisonnable. Mais la connaissance de soi passe-t-elle seulement par la raison ? A-t-on besoin de combiner des jugements et d'expliquer pour prendre acte de ses sentiments et de s'éprouver ? Quelle forme va-t-on donner à la rationalité pour permettre la connaissance de soi ? Dans un premier temps, nous verrons que la connaissance de soi passe par la découverte de la raison. Puis que pour prendre connaissance de soi il faut tout d'abord passer par l'avènement du moi. Enfin il semblerait que la métaphysique puisse répondre à la connaissance de soi et au désespoir de ne pas se connaître. « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme « déclare Gargantua à Pantagruel, dans Gargantua de Rabelais. La difficulté qui se présente quand on parle de science est liée à sa définition même : scio « je sais « vient de sapere le savoir ce qui signifie le savoir et la connaissance par une méthode d'approche : la science. D'après cette définition, il semblerait que le savoir d'où qu'il vienne personnel ou public soit une science. La raison est la faculté de combiner un jugement et d'expliquer. Dans l'antiquité, c'était une puissance spirituelle et divine animant l'univers. Selon Descartes on a besoin de la raison pour pouvoir diriger sa vie. En effet, pour Descartes on doit faire la distinction entre deux sortes de plaisir : ceux du corps (ex : la gourmandise) et ceux de l'esprit. Comme l'âme est immortelle tout plaisir de l'âme va être plus important que le plaisir du corps mortel. Cette prise de position est conforme à la pensée des stoïciens. Puis, il développe l'idée que la raison est nécessaire pour bien diriger sa vie. La raison est donc nécessaire pour bien diriger sa vie et pour savoir ce qu'il y a de meilleur pour le corps. La raison elle-même est capable de distinguer les différentes formes de plaisir. Pour prendre connaissance de soi, il faut donc dans un premier temps appréhender la raison pour lui permettre de diriger notre vie. De plus, dans Le discours de la méthode, Descartes souligne que la raison nous distingue des bêtes « Je ne suis qu'une chose qui pense «. Cette expérience ne nous révèle ni comme être ni comme animal rai...

« jugement et d’expliquer.

Dans l’antiquité, c’était une puissance spirituelle et divine animant l’univers.

Selon Descartes on a besoin de la raison pour pouvoir diriger sa vie.

En effet, pour Descartes on doit faire la distinction entre deux sortes de plaisir : ceux du corps (ex : la gourmandise) et ceux de l’esprit.

Comme l’âme est immortelle tout plaisir de l’âme va être plus important que le plaisir du corps mortel.

Cette prise de position est conforme à la pensée des stoïciens.

Puis, il développe l’idée que la raison est nécessaire pour bien diriger sa vie.

La raison est donc nécessaire pour bien diriger sa vie et pour savoir ce qu’il y a de meilleur pour le corps.

La raison elle-même est capable de distinguer les différentes formes de plaisir.

Pour prendre connaissance de soi, il faut donc dans un premier temps appréhender la raison pour lui permettre de diriger notre vie.

De plus, dans Le discours de la méthode, Descartes souligne que la raison nous distingue des bêtes « Je ne suis qu’une chose qui pense ».

Cette expérience ne nous révèle ni comme être ni comme animal raisonnable (cela reste dans le doute), mais seulement comme être pensant, immatériel, comme une âme dont tout l’être consiste à se manifester à soi-même, en une conscience de soi immédiatement.

L’esprit se révèle ainsi plus aisé à connaître que le corps, et distinct de lui.

Par « pensée », on ne doit pas entendre forcément une activité intellectuelle, mais toute activité de l’esprit, qui par nature se sent lui-même.

Etre une chose qui pense , c’est donc être une chose « qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent.

».

Il faut donc être une chose qui pense pour permettre la connaissance de soi. Mais pour arriver à la connaissance de soi, il faut donc aussi passer par la découverte de la raison.

C’est par une réflexion sur l’expérience perceptible « la connaissance empirique ».

L’empirisme consiste à dire que la connaissance vient de l’expérience.

L’induction ne permet pas de donner une vérité universelle.

La connaissance vient de l’expérience cela ne signifie pas qu’elle en dérive totalement.

On a donc besoin de l’expérience sensible donc de l’empirisme.

Comme le souligne Aristote « Rien n’est dans l’intellect qui n’est d’abord était dans les sens » .

Mais l’on doit aussi fonder la connaissance à partir de la raison comme une puissance.

La raison est la puissance humaine de se connaître.

Selon Kant, dans Critique de la raison pure , pour résoudre ce problème il faut que le contenu de nos connaissances vienne de nos expériences mais que les formes soient inscrites car sans l’expérience il n’y a pas de connaissance.

Pour Kant, ces formes sont le temps et l’espace et la connaissance ne dépend que de ces deux formes.

En quelque sorte, on ne peut former des connaissances que dans le cadre qu’il y ait des sensations et des perceptions grâce à la sensation.

Lorsqu’une connaissance n’est formée qu’à l’aide de l’espace/temps, il n’y a pas de conception de l’expérience.

Il pose donc le problème que la raison permet de ramener la faculté aux règles de l’entendement à un principe.

Kant dégage la constitution de la connaissance et pose le principe de la raison.

Il pose le moment et la réception puis fait une synthèse de. »

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