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La conscience est-elle une forme d'échange ?

Publié le 27/02/2008

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conscience
)   a) On ne peut concevoir de conscience sans objet. La conscience est tension vers l'objet : intentionnalité. b) L'objet me fait donc signe en tant que conscience, ces signes je suis déterminé à les recevoir et à les poursuivre. Problème : Les objets « courants » de ma conscience sont incapables de recevoir que ma conscience leurs renvoient. Il n'y a donc pas de véritable échange entre les objets et moi. Mais avec les hommes c'est, semble-t-il différent. Transition : Qu'en est-il de ces objets si particuliers de ma conscience que sont les hommes ?   3. La conscience est une forme d'échange entre les sujets conscients, échange de signe, qui a pour produit de nous élever à la conscience morale.   a) Pour Husserl la conscience n'est pas exactement un échange, elle est la partage entre les hommes d'une communauté.
conscience

« Transition : Peut-on concevoir une conscience sans objets ? 2.

La conscience est une forme d'intentionnalité, c'est à dire qu'elle est réaction au signe adressé par unobjet. « Tout état de conscience en général est en lui-même, conscience de quelque chose...

Par conséquent, il faudraélargir le contenu de l'ego cogito transcendantal, lui ajouter un élément nouveau et dire que tout cogito ou encoretout état de conscience "vise" quelque chose et, qu'il porte en lui-même, en tant "visé" ( en tant qu'objet d'uneintention), son cogitatum (= objet de pensée) respectif.

» (Husserl, Méditations Cartésiennes .) a) On ne peut concevoir de conscience sans objet.

La conscience est tension vers l'objet : intentionnalité. b) L'objet me fait donc signe en tant que conscience, ces signes je suis déterminé à les recevoir et à les poursuivre. Problème : Les objets « courants » de ma conscience sont incapables de recevoir que ma conscience leursrenvoient.

Il n'y a donc pas de véritable échange entre les objets et moi.

Mais avec les hommes c'est, semble-t-ildifférent. Transition : Qu'en est-il de ces objets si particuliers de ma conscience que sont les hommes ? 3.

La conscience est une forme d'échange entre les sujets conscients, échange de signe, qui a pour produitde nous élever à la conscience morale. a) Pour Husserl la conscience n'est pas exactement un échange, elle est la partage entre les hommes d'unecommunauté.

Les consciences communiquent entre elles par une intersubjectivité de la conscience humaine. b) Sartre quant à lui déduis de l'intentionnalité le contraire de l'inter-subjectivité : si la conscience est subjectivité,c'est à dire inobjectivable c'est qu'on ne peut y accéder de l'extérieur.

On ne peut qu'interpréter les signes que nousrenvoient nos semblables jamais éprouver leur conscience.

En ce sens la conscience est au moins un échange designe. c) Lévinas enfin, trouve dans la conscience d'autrui et son retour la conscience qu'il a de moi, dans la possibleobjectivation de mon semblable par moi et sa réciproque, l'appel (que nous nous échangeons) à la responsabilitémorale.

Si je puis objectiver mon semblable, n'en avoir que conscience comme de n'importe qu'elle autre objet, sonregard et son « visage » me rappellent qu'il est comme moi un sujet, une conscience, une personne.

J'en suisresponsable comme de moi même. Pour Lévinas, l'éthique est la « voie royale vers l'absolument autre » (Préface).

En effet, le désir d'infini n'est pas undésir au sens habituel et négatif de manque mais une expérience sans retour possible de soi vers l'autre, du familiervers l'étranger.

Car « l'absolument autre, c'est autrui » (Rupture de la totalité), autrui n'est donc pas la négation demoi-même, ce qui impliquerait encore une relation d'identité, mais il est positivement « l'absolument autre ».

Autruime révèle le sens de l'éthique comme « rapport non allergique du Même et de l'Autre » (L'Être comme bonté).L'éthique trouvant son sens premier dans la relation de face à face, elle présuppose une ouverture à « l'absolumentautre » que seul le visage d'autrui permet d'entrevoir.

L'éthique est bien originellement une « optique » mais sansimage, car la vision est encore une totalisation.

Or le visage empêche le regard de se fixer, il nous tourne vers unau-delà, un ailleurs ; il figure « l'infiniment autre » qu'on ne parviendra jamais à totaliser.

Le visage d'autrui se donneà voir comme « révélation » de l'Autre dans sa nudité et sa fragilité.

Il m'appelle alors à la responsabilité infiniedevant lui.. »

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