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La conscience et l'inconscience

Publié le 15/10/2011

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conscience
3.La question qui suis-je admet-elle une réponse exacte ?
La première réponse que l’on site fréquemment c’est son nom et son prénom. Cependant cela reste insuffisant d’autre porte le même nom et prénom que moi mais ils ne sont pas moi. De manière générale cette identité est purement administrative. De la même façon notre numéro de sécu, notre numéro de carte d’identité, etc. .. ne peuvent pas désigner notre identité. On peut aussi répondre par notre profession ou encore par notre culture. Mais ces réponses restent encore insuffisantes même si pour beaucoup la culture influence et détermine l’identité naturelle. On pourrait pour mettre fin à cette imprécision dire quels sont nos goûts et nos traits dominants. Cependant même ici ce qu’on énonce peut-être éloigné de notre identité. En effet nos goûts et nos traits de caractères sont déterminés par nos rapports sociaux. Par conséquent il est possible que tout en étant sincère on puisse se tromper sur soit même. Supposons tout de même que cette réponse reflète parfaitement ce que je suis et me différencie des autres. Il est impossible de rester définitivement avec la même personnalité, tout homme change constamment et se définit toujours provisoirement. La question qui suis-je admet donc une réponse assez exacte mais sans aucune solidité dans le temps. D’ailleurs l’enfant que j’ai été naïf, et insouciant me définissaient mais ne correspond plus a ce que je suis adulte et le vieillard que je serais aura nécessairement une autre personnalité que la mienne actuellement. On peut même avec Pascal affirmer que la question qui suis-je n’admet en réalité aucune véritable réponse. Il prend pour démontrer sa thèse l’exemple de l’amour. Celui qui aime quelqu’un a cause de sa beauté l’aime-t-il vraiment ? La réponse est non car s’il s’enlaidie cette personne perdra la beauté mais elle reste elle-même. D’un autre coté la beauté est une qualité physique qui peut ne refléter qu’une partie de notre identité. La grande part de notre identité réside dans nos qualités morales donc supposons qu’une personne aime quelqu’un pour son intelligence, sa gentillesse ou autre qualité, cette personne peut perdre ses qualités morales tout en restant elle-même. Par conséquent quand on aime quelqu’un qui aime-t-on vraiment ? En réalité quand on aime quelqu’un on ne l’aime jamais lui vraiment mais seulement un ensemble de qualité que l’on apprécie c’est pour cela que les amours dur rarement car nous ne gardons jamais très longtemps cette ensemble de qualité physique et moral pour lesquels on nous aime. On peut donc avec Pascal se demander se qu’est un homme en dehors de toute ses qualités physique et morale n’est strictement rien et pourtant sa véritable identité ne peut apparaitre qu’une fois toutes ses qualités enlevé cela veut donc dire que l’identité n’existe pas, n’est qu’une illusion. Cette identité qui est à la fois impossible de caractériser vraiment est désignée par Pascal par le terme de substance. L’identité est donc un concept abstrait, une sorte de point autour duquel gravité les qualités mais qui en lui-même ne peut être caractérisé. C’est la véritable réponse à la question qui suis-je ? Cependant il ne faut pas confondre la question qui suis-je avec la question que suis-je. Si l’identité peut se réduire à une substance, cette substance est commune a tout les hommes. Elle est ce que tous les hommes sont. Mais chercher a savoir qui je suis demande de connaitre l’identité individuelle. Cette identité exige qu’on tienne comte des qualités. Par conséquent l’identité d’un homme n’est qu’un ensemble d’approximation provisoire jamais une connaissance parfaite et exacte.
 
 4.Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ?
Prendre conscience de soi c’est se connaitre soit même. La question telle qu’elle est formulé sous entend qu’on se demande si la solitude entendu comme mise a l’écart d’autrui éloignement a l’écart d’autrui peut-être le meilleur moyen de se connaitre soi-même. Ce qui pourrait justifier cette question c’est la difficulté de se connaitre quand on vit avec les autres. La vie sociale exige de toujours porter son attention vers l’extérieur. Elle est une sorte de rapport toujours mouvementé qui nous empêche le repos c’est d’ailleurs pourquoi même les plus extravertis apprécient les moments ou ils se retrouvent seul avec eux-mêmes. Il s’agit d’un repos qui permet de faire le point. La solitude présente l’avantage de pouvoir permettre de réfléchir comme si la vie social nous l’interdisait. En réalité c’est la réflexion sur soi même que la société empêche. Ce qui signifie qu’en société la conscience est essentiellement tournée vers autrui, dans la solitude est tourné vers elle-même. La vie social influence le rapport à soi. Nous avons tous un rôle social que nous jouons et qui ne correspond sans doute pas a ce que nous sommes vraiment. Alors que la solitude ne nous impose aucun rôle. Selon Aristote l’homme est un animal politique, il ajoute qu’au dehors de la société l’homme perd son humanité pour devenir un animal. Les facultés humaines comme la raison le langage, la justice ou la morale seraient endormie et jamais susceptible de se développer en dehors de la société. Cela contredit l’idée que la solitude serait bénéfique à contraire pour Aristote la solitude déshumanise. Nous connaissons tous le personnage de roman Robinson Crusoé qui au moment de son naufrage est très heureux de se débarrasser de tous les inconvénients pourtant après plusieurs années sur son île déserte la solitude finit par sombrer dans la folie et n’espère qu’une chose rencontrer un être humain avant de mourir. La solitude quand elle prend des proportions démesuré nous fait perdre toutes consciences de nous même. Cela veut dire que la solitude ne permet la connaissance de soi qu’a la condition de pouvoir a tout moment retourner a la vie sociale. Lorsque Robinson désespérer et fou, découvre sur la plage une empreinte de pas qui n’est pas la sienne il subit un choc, ce choc c’est celui d’un retour brusque a la vie social. Ce choc laisse place a un bonheur immense. Il y a deux aspects de la solitude correspondant a deux aspects de la vie social, la solitude exagéré et déséquilibré qui correspond a la vie sociale exagéré et déséquilibré. L’autre solitude qui est provisoire, intelligente et qui correspond a une vie social équilibré et raisonnable. Cela veut dire que la prise de conscience de soi nécessite toute à la fois la solitude et la vie sociale à condition d’une alternance entre solitude et vie sociale. Être seul peut-être perçu également comme un manque de relation social alors même que nous vivons dans la société. C’est la solitude psychologique, il y a qu’en ce type de solitude apparaît non pas une meilleure connaissance de soi mais au contraire le risque de finir par se détourner des autres.
 
 B- Le Congito Cartésien
L’adjectif cartésien fait référence au philosophe Descartes ( 1596-1650 ). En plus d’être philosophe il est aussi mathématicien, astronome, médecin. Il a écrit un livre les dioptriques dans lequel il fait avancé de façon spectaculaire la connaissance de la nature de la lumière et aussi en énonçant les mêmes thèses que Galilée concernant l’héliocentrisme. Descartes est le premier dans l’histoire de la philosophie a mettre en évidence la fondation par le sujet individuel de toute les connaissances individuel. Descartes énonce la vérité première et fondamentale que l’homme se définit comme une pensée il le fait dans une philosophie solipsisme c’est-à-dire solitaire. Descartes a écrit deux livres majeures Discourt de la méthode et Méditation Métaphysique. Descartes vers l’âge de 40 ans, décide d’entreprendre un projet inédit, il veut reprendre depuis le début l’ensemble de toutes les connaissances humaines. Il part d’un constat malgré l’enseignement de qualité qu’il a reçut dont il est heureux mais il constate que beaucoup de choses qui lui ont été apprise s’avère fausse. Descartes est un amoureux de la vérité, il ne veut pas mourir avec des idées fausses dans l’esprit. Il décide d’exclure de son esprit toute les connaissances qui s’avèrent fausse et ne garder que les vraies. On peut passer en revue, une à une, toutes les connaissances humaines, ce qui est impossible. Deuxième façon : vider l’esprit de tout son contenu, et ensuite y remettre que celles qui sont vraies. Cette méthode il l’appelle méthode du doute. Descartes n’est pas le premier a utiliser cette méthode du doute, déjà dans l’antiquité un courant philosophique créée par Pyrrhon, il pose le doute par principe philosophique. Pour Pyrrhon l’homme est un être faible et limité, il ne peut pas accéder à toutes les vérités et c’est pourquoi la sagesse consiste a renoncer a rechercher la vérité. L’attitude philosophique doit être le scepticisme. (skeptos = suspendre son jugement). Descartes décide d’adopter le même principe qui consiste à suspendre son jugement. Descartes décide de considérer toute les certitudes sensibles comme fausses donc toutes les vérités du monde extérieur sont considérer pour lui comme fausses. Pour cela il invoque l’argument du rêve, en disant que parfois nos rêves nous semblent réels. Qu’est ce qui me prouve que toute notre existence n’est pas un long rêve dans lequel on n’est pas encore sorti. Descartes considère que tous les sens (gout, toucher vue, odorat..) sont faux. Le deuxième groupe : certitude rationnel, il s’agit de toutes les connaissances qu’on acquière par la logique, le raisonnement. Ce groupe de connaissance rationnel n’a aucun rapport avec les 5 sens. Descartes considère d’une part qu’on peut toujours se tromper dans son raisonnement. Et deuxièmement il invoque l’argument du rêve poussé a l’extrême, il dit qu’on peut très bien être trompé malgré soi quand on pense que « 1+1=2 ». Cette affirmation n’est pas si dénué de sens. Au 18ème siècle sont apparut en mathématique des théorèmes totalement opposé au raisonnement classique et par conséquent a ce qu’on pensait être logique jusque là. On a depuis Euclide il était évident par un point extérieur à une droite on ne peut faire passer qu’une parallèle a cette droite. Pourtant au 19ème des mathématiques non euclidienne, on démontré que dans un plan elliptique on peut faire passer une infinité de parallèle ou encore qu’un triangle dans un plan sphérique voit la somme de ses angles supérieur a 180°. Cela veut dire à ce moment que l’esprit est totalement vide de tout contenu. A ce moment il ne reste plus rien dans l’esprit. Descartes explique que si l’esprit est totalement vidé de toutes ses connaissances, il reste une connaissance qui résiste au but, c’est celle qui l’est entrain de penser, réfléchir. On ne peut pas douter de tout car pour douter de tout il faut nécessairement un être qui doute de tout. C’est une vérité première, chronologiquement parlant, elle est le fondement de toutes les autres, que tout homme a la connaissance certaine de lui-même comme pensée. Descartes résume cela dans cette phrase « je pense donc je suis » Cette certitude de soi-même comme être pensant est une vérité métaphysique. La définition de l’homme ne réside pas dans ces qualités corporelles mais uniquement dans sa pensée ou sa conscience. La première conséquence de cela c’est que l’homme est immortel, c’est d’abord que c’est un être pensant, la pensée est une chose métaphysique donc la pensée ne peut pas mourir. Deuxième conséquence pour Descartes tout nos désire ont pour origine notre corps, ce qui relève de la pensée est appelé volonté.
 
5. Suis-je responsable de mes désirs ?
Ce que je suis c’est une pensée, un être dont la seule activité est de penser. Le désir traduit un souhait ou une envie. Supposons qu’un désir se fasse sentir en moi, son origine se situe dans ma pensée c'est-à-dire en moi, il est donc logique que je puisse en répondre quiconque rejetterais sa responsabilité en dehors de lui-même serait de mauvaise fois pourtant nous savons tous que la vie sociale génère des influences entre les individus. La publicité est d’une façon générale les médias sont souvent instigateur de nos désirs. Le mot désir relève du souhait ou de l’envie mais si c’est par la pensée que j’en prends conscience le but de tout désir. Le désir s’inscrit dans la pensée mais il relève de mon corps, avoir un désir satisfait c’est éprouver du plaisir physique. Cela veut dire que l’objectif de mes désirs est la satisfaction de mon corps.
 
Conclusion : Le problème est que nos désirs ne naissent pas dans notre pensée, mais dans notre corps nous n’en sommes donc pas responsable mais dès lors que nous nous les approprions, que nous les faisons notre, nous en devenons responsable. On dira par exemple que le pédophile souffre d’une incapacité de son esprit et de sa volonté a métriser ces pulsions physiques, sexuels. Il est donc responsable car il en a conscience qu’il ne peut pas se métriser. A l’inverse un animal ne peut être responsable de rien. Dire comme Descartes que le désir relèves de notre corps et de notre animalité c’est oublier que le désir fait partie intégrante de l’homme
 
6. L’inconscient leibnizien
Descartes a démontré que l’homme peut se réduire à n’être qu’une pensée consciente. Dès lors l’idée même d’inconscience est une invention absurde pour Descartes. Les états de sommeils profonds, de coma, ou d’évanouissement ne sont pas d’état d’inconscience. Nous nous n’en souvenons pas mais nous avons été conscients. Comme il arrive qu’on ait oublié à quoi notre conscience penser on s’imagine mais a tord, avoir été inconscient. C’est donc l’oublie qui nous donne l’illusion de la conscience. Pourtant Leibniz défend l’idée que non seulement la conscience ne définit pas l’homme mais en plus que la conscience a pour origine l’inconscient. Il parle de l’observation, nous avons à tout moment une infinité de perception du monde extérieur. Une perception est une connaissance dont l’origine est extérieure. Pourtant on est conscient d’une toute petite partie d’entre elle. Si en marchant, je regarde ma montre, je continu de percevoir tout les détails qui m’entourent mais ma conscience n’est attentive qu’a mon action présente. Notre conscience est toujours attachée à des objets immédiats. A l’inverse l’inconscient peut se définir comme l’ensemble de tout ce qui n’est pas immédiat a ma conscience. En général l’habitude, la routine, la répétition de la même action engendre la disparition de la conscience et l’apparition de l’inconscience. A l’inverse la nouveauté fait naitre une conscience très tendu vers son objet. Ce passage obéit toujours à la loi de continuité. Cette loi affirme que toutes choses se produit toujours de façon graduelle, progressive, continue. De la même façon en médecine, toute maladie ne surgit jamais soudainement mais supposes toujours des états intermédiaires par lesquels nous devenons de plus en plus malade. En politique il n’y a pas de révolution sociale soudaine et brutale. Toute révolution est le produit d’état d’instabilité qui y a amené. La conscience par opposition c’est le présent. Dès lors qu’on se rappel d’un moment passé, il sort de l’inconscient pour accéder au présent de la conscience. Ce qui est nécessaire à l’action présente doit être limité au strict minimum ! Trop de souvenir paralyse l’action. Supposons que je sois amené à faire un exercice de mathématique pour le faire efficacement, je n’ai besoin que de ce que j’ai appris pour faire l’exercice, tout le reste serait nuisible. Il aura de même pour n’importe qu’elle action. Cela veut dire qu’entre notre inconscient et notre conscience il y a un échange dynamique. La conscience puise dans l’inconscient, ce qui est utile a l’action et l’action aussitôt achevé fait partie de l’inconscient. Si un homme est incapable de sortir ou de se détacher de son passé, s’il est nostalgique, il est prisonnier de son passé et il ne parvient jamais a agir étant incapable de vivre dans le présent. Le nostalgique ne vit pas non plus dans une projection vers l’avenir. Pour agir il faut d’appuyer sur son passé et viser l’avenir en essayant de me faire correspondre a notre désir ou a notre volonté. Une action qui ne peut pas s’appuyer sur le passé est d’avantage subit que provoquer. Entre ces deux extrêmes l’homme équilibré est celui qui parvient à articuler de façon réfléchi et raisonnable.
 
L’inconscient
1. L’hypothèse de l’inconscient freudien  
Freud (1869,1939). Ce n’est pas un philosophe, il est médecin. Toutes ses idées viennent de son expérience et non des réflexions coupés du réel. Il est l’inventeur de la psychanalyse qui est une méthode thérapeutique c'est-à-dire un procédé permettant de guérir des maladies. Freud est le premier a énoncer l’idée de l’existence d’un inconscient comme d’une entité ayant son autonomie et son existence propre. Fin 19ème, une maladie intrigue les médecins, celle-ci ne présente aucun trouble biologique chez le sujet. Pinel et Esquirol sont les premiers à observer que seul les femmes l’ont, ils l’ont appelé (la maladie) hystérie à Ustérios. Charcot un autre médecin constate que les hommes aussi peuvent être atteints des mêmes symptômes à convulsions, aura, paralysie, trouble du langage. Charcot affirme l’origine de l’hystérie est un disfonctionnement cérébrale. Freud s’intéresse a l’hystérie, après 1an a étudier des malades, il affirme « les hystériques souffrent de réminiscence. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles d’évènements traumatiques passés. » Une réminiscence est un souvenir confus, morcelé voir même symbolique dont on n’a pas conscience qu’il est une résurgence (un retour) du passé. Celui qui écrit quelques lignes de poésie, peut tout a fait écrire des mots extrait d’une poésie qu’il a apprise sans s’en rendre compte. Pour Freud les symptômes hystériques sont des souvenirs symboliques plus précisément c’est leur corps qui se souvient d’un évènement qui les a traumatisé. L’évènement traumatique a été exclu ou refoulé de la conscience avec le temps. Freud fait l’hypothèse qu’il n’est pas oublié. Ici l’inconscient est une hypothèse qui permet d’expliquer comment une représentation douloureuse bien qu’elle soit évacué, rejeté de notre mémoire consciente peut continuer à nous faire souffrir a travers des symptômes physiques. Par la suite Freud élabore une conception très poussé de la façon dont notre psychisme fonctionne.
Mécanisme du psychisme
                  Systèmes inconscient                                  système conscient
Inconscient
Préconscient
Conscience
- évènement traumatique
- pulsions
- tendances
- désirs
- éducation parentale
- interdits
- lois
- tabous
- morale
- symptômes névrotiques
- lapsus
- actes manqués
- rêves
 
Freud affirme que notre inconscient contient la somme de toutes les représentations que le sujet refoule hors de sa conscience. La tendance est un désir propre à chaque individu. Tous les désirs dont la représentation pourrait faire souffrir le sujet. Cet inconscient est doté d’une énergie qui le pousse à vouloir se réaliser, à vouloir être conscient. Comme les hommes ne laissent pas libre cour a tout ce qui est dans leur inconscient c’est qu’il doit exister une autre force qui retient l’inconscient hors de la conscience. Ce préconscient est le gardien de notre humanité, il nous empêche de céder a tout nos instinct naturel et animaux. Cette éducation (parentale) conditionne le sujet dès l’enfance en lui ordonnant une série d’interdiction, souvent d’ordre sexuel. 

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