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La conscience de soi rend-elle libre ?

Publié le 22/02/2012

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La conscience de soi, c'est d'abord la conscience d'être un individu capable de dire « je », d'employer la première personne et de parler de soi en tant que sujet de ses actes. A la différence de l'animal, qui répond à son instinct et à ses besoins, l'homme, lui, fait preuve d'intentions et peut imposer sa volonté. Il dispose du libre arbitre qui lui permet de faire ou de ne pas faire, c'est en cela que réside sans doute la plus grande liberté : le choix. Se mettre en accord avec soi-même, c'est accorder sa volonté avec ses actions. Pour Sartre l'homme est un être en devenir, qui peut s'il le décide résister à la contrainte, si sa conscience l'y autorise. Mais la notion de conscience de soi ne va pas sans les notions de morale, de contrainte et de transgression. La morale ne consiste-t-elle pas à nous faire ressentir le poids et la force du bien et du mal ? Il nous faudra donc définir ce qu'on entend par liberté : la possibilité de choisir, rapportée au libre arbitre de René Descartes, propriété de la conscience de pouvoir choisir, ou bien, comme le pense Spinoza, la faculté de se déterminer à une action de manière rationnelle et réfléchie. La conscience de soi est ce qui permet à l'individu de vivre en société, elle permet de respecter des règles et de poser des limites utiles pour rester en accord avec le groupe. La conscience est-elle cette voix intérieure qui dit à l'individu comment il doit agir ? La morale est-elle l'affaire d'une conscience individuelle ou au contraire, est-elle celle d'une conscience collective faisant valoir, à l'individu, les contraintes nées de la vie en société ? Enfin dans une dernière partie, ne nous serait-il pas possible de dépasser l'opposition de la liberté et de la contrainte et d'envisager les effets libérateurs de la contrainte.

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