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La consommation correspond-elle à un besoin réel ?

Publié le 27/02/2004

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BESOIN

Gén. Nécessité naturelle ayant une cause physiologique; par ex., le besoin de manger. Il faut ici distinguer besoin et désir (désir de manger du fromage plutôt qu'un dessert). Le désir privilégie toujours un objet plutôt qu'un autre, et implique donc un choix là où le besoin manifeste une nécessité. Phi. Il est difficile cependant de faire du besoin une catégorie strictement naturelle. Nos besoins sont inséparables de notre histoire psychologique (Freud) et sociale (Marx) ou bien sont dits culturels ; dans tous les cas, ils échappent à une détermination objective. Ainsi, parler de besoins vitaux reste délicat : où se termine la survie ? Où commence l'abondance ? Les frontières du besoin semblent donc poreuses.

Réalité / Réel: Réalité: * Caractère de ce qui a une existence concrète, par opposition aux apparences, aux illusions ou aux fictions de notre imagination. * Ensemble des choses et des faits réels. Réel: * Comme adjectif : qui existe effectivement, et pas seulement à titre d'idée, de représentation ou de mot (exemple : un pouvoir réel). * Comme nom : l'ensemble des choses qui existent, le monde extérieur (synonyme : réalité).

« La consommation ne correspond pas à des besoins réels tU•U• L'homme est un être de culture.

C 'est un être de désir, qui vit dans le monde de l 'échange généralisé.

Ainsi, consommer est pour lui une façon de s'affirmer aux yeux des autres .

Le concept de Consommer, c'est cances à Mégève ou en besoin primaire surtout échanger Guadeloupe moins par est un mythe des signes amour du ski ou de la J ean Bau drillard L a consommation est mer que pour pouvoir remet en question le en fait un vaste sys- exhiber leur bronzage à leur retour! De même , concept de besoin pri- tème de signes.

Nous sij 'achète telle marque maire et de besoin secon- consommons , non pas daire.

En fait, les atti- tant par besoin , mais •Le signe est l'apog ée d e tudes de consommation po ur éta blir avec les le ma rchandise.

Mode et dépassent de loin cette autr es des différences, merchll ldlae sont une seule et m êm e form e.• distinction .

Pour lui, le pour produire du sens.

Jea n Be udrille rd, minimum vital n'est que Baudrillard prend l' exem- Po ur un e C riti que de le «résidu de l'excédent ».

ple du loisir.

Que reven- l'écono mie pol itique C'est-à-dire que les indi- dique l'individu à tra- d u sig ne vid us co nsacrent, quels vers les vacances et le qu e so ient leurs reve- temps libre? Non tant la de vêtement , c 'est pour n us, une part de leurs possibilité de s'accom- donner telle image de bie n s à des activi tés plir personnellement que mo i-même.

En défini- no n nécessaires en soi: celle d 'exhiber cette tive , consommer, c'est le luxe, la dépense somp- richesse que symbolise signifier quelque chose tuaire , qui seront des l'e x cédent de temps.

de soi aux yeux des signes de prestige aux Ainsi , beaucoup de per- autres.

yeux des autres .

sonnes partent en va- La consommation dépasse largement le c adre de la satisfaction des besoins.

Les gens consomment pour afficher leur diffé rence , pour produire des signes qui disent quelque chose sur eux.. »

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