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Convention de Yaoundé

Publié le 19/01/2012

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La Convention de Yaoundé établissait et définissait les liens entre la Communauté économique européenne (CEE) et dix-huit, puis dix-neuf (l'ile Maurice avait adhéré à la Convention en juin 1973) etats africains. Elle découlait de la signature du Traité de Rome en 1957. Quatorze pays (Cameroun, République centrafricaine, Congo-Brazzaville, Côte-d'Ivoire, Dahomey, Gabon, Haute-Volta, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo) se trouvaient alors sous l'administration de la France, trois sous celle de la Belgique (Burundi, Congo-Kinshasa et Ruanda) et un, la Somalie, avait été rattaché à l'Italie....

« tlssements (BÉI) a disposé de son côté d'une somme de 100 millions de dollars pour ses interventions en Afrique.

Le montant des crédits alloués représentait au total une augmentation d'environ 20 p.

100 par rapport à la précé­ dente convention.

4 Pour les Africains, Yaoundé Il était avant tout mar­ qué par la suppression des aides è la production et au soutien des cours qui leur permettaient d'amortir, dans une certaine mesure, les effets des fluctuations du prix de leurs produits (coton, arachide, café, cacao).

Les Six estimaient en effet que cette aide risque de soutenir arti­ ficiellement des productions non rentables.

Ils considé­ raient également que le problème de la faiblesse des prix des produits tropicaux était un problème mondial que la CEE ne devait pas résoudre seule.

Les Six avaient choisi de mettre l'accent sur l'Industrialisation en per­ mettant aux Africains de protéger leurs entreprises locales contre la concurrence européenne.

5 Les dix-neuf pays associés à la CEE par la Conven­ tion de Yaoundé n'avaient pas institué entre eux de zone de libre-échange (dans la mesure ou l'Union douanière des Ëtats de l'Afrique centrale, UDEAC, et l'Union doua­ nière des Ëtats de l'Afrique de l'Ouest, UDEAO, se sont avérées inopérantes) de sorte que la Convention établis­ sait dix-neuf zones de libre-échange.

La Convention était souvent considérée comme un héritage de l'époque colo­ niale et un organisme peu eHicace : les échanges entre la CEE et les Dix-huit ont légèrement diminué au lieu d'augmenter.

Aussi, dix-huit mois avant l'expiration de la Convention, commençaient des négociations qui allaient aboutir à des accords différents et élargis : la Convention de Lomé allait remplacer la Convention de Yaoundé .. »

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