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Le corps fait-il mon malheur ?

Publié le 07/12/2012

Extrait du document

La conscience est prisonnière du corps. Les affections du corps l'empêchent de fonctionner normalement. La conscience se voudrait libre, pure, éternelle, mais le corps, mortel, siège des passions, la tire vers le bas.

« Le corps n'est pas le malheur de la conscience Le corps et la conscience ne forment qu'un tout inséparable.

Ce qui est bon pour le corps est bon pour la conscienc e.

La conscience ne peut pas atteindre la plénitude, penser correctement, si le corps est méprisé.

Corps et esprit sont la même substance P our Spinoza, il n'y a pas de dualité entre la conscience et le corps.

L ' esprit et le corps ne constituent qu'une seule réalité, une même sub­ stance, conçue tantôt comme étendue, tantôt comme pensée.

Le corps ne peut pas être le mal­ heur de la conscience car les deux sont insé- ..;, 'j ~- «PÔUr b~ C:~ndre la vie;>psychiqué, il 'est indis· pensSble de cesser de sur· estimer la conscience.

Il faut voir dans l'inconscient le fond de toute vie psy· chique.» Sigmund Freud, L'Interprétation des rêves parables.

Ce qui est bon pour l'un est bon pour l'autre, ce qui est mau­ vais pour l'un est mau· vais pour l'autre.

Il n'y a de conscience qu'incarnée C omme le dit Aris­ tote, «l'âme est l'acte et la forme du corps».

Cela signifie que l'on ne peut pas scinder la nature ~h}.ID"laine en deux, entre un corps qui serait mau­ vais et une conscience qui serait pure.

Au contraire, il faut cesser de mépriser le corps, de le considérer comme un élément étranger.

La conscience ne peut être elle-même que si le corps est heure ux et comblé.

Il faut accepter le corps N ietzsche, Freu d esti­ ment, plus ra dica­ lement encore, que la conscience n'est q u'un épiphénomène du corps: e~e n'est qu'un reflet~.

·ia réalité physiolo giqu~ C'est l 'état du corp s qui détermine celui de l'es· prit, à notre insu, de ma­ nière inconscient e.

Ce qui fait le malhe ur de la conscience, c'est qu'elle tend à nier sa nature corporell e.

La conscience doit se récon­ cilier avec le corp s.

Le corps et la conscience sont indissolublement liés.

Le malheur de la conscience, c'est de nier le corps.. »

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