Devoir de Philosophie

Corpus separatum

Publié le 16/02/2012

Extrait du document

Lorsque, en 1947, la Grande-Bretagne avisa les Nations Unies qu'elle comptait mettre fin à son mandat sur la Palestine, diverses solutions de partage territorial entre Juifs et Arabes furent envisagées. Cependant, Jérusalem, ville sainte pour le Judaisme, le christianisme et l'Islam, devait conserver son caractère sacré. En adoptant finalement une solution de partage, l'Assemblée générale des Nations Unies décida (29 novembre 1947) de faire de Jérusalem un "corpus separatum"...

« d'armistice israelo-jordaniens (3 avril 1949) figerent ces positions.

Un no man's land, oCi l'ONU installe son quar- tier general, Mare desormais les positions adverses. 5 L'executif sioniste avait implicitement accepte ('Inter- nationalisation de Jerusalem contenue dans Ia Resolution de I'ONU de 1947.

Israel, cependant, decida des 1949 que Jerusalem etait sa capitale et y transporta progressi- vement son gouvernement.

La Jordanie avait déjà rejete la Resolution de 1947 et, des 1949, l'acces du Mur des lamentations Malt interdit aux juifs, et celui des mosquees AI -Aksa at d'Omar, aux musulmans israeliens.

En 1959, Jerusalem etait declaree seconde capitale du royaume hachemite, apres Amman. 6 La guerre des Six Jours de juin 1967, troisleme guerre israelo-arabe, change radicalement Ia situation.

Israel annexe la pantie orientate de Jerusalem qui, unifiee, pos- Ode 300 000 habitants (350 000 en1976),amajorite juive.

La Jordanie reclame un retour aux accords d'ar- mistice de 1949 tandis que l'ONU se Were toujours a sa Resolution de 1947.

La diplomatie israelienne s'essaie A imposer le fait accompli en cherchant une solution satisfaisante a la question des Lieux saints, notamment par un compromis avec le Vatican.

Israel garantirait le libre acces aux Lieux saints et lour autonomie admi- nistrative, et pourrait accepter Ia creation d'une commis- sion de controle Internationale et Interconfessionnelle sur les Lieux saints, en echange de Ia reconnaissance de sa souverainete. d'armistice israélo-jordaniens (3 avril 1949) figèrent ces positions.

Un no man's land, où l'ONU installe son quar­ tier général, sépare désormais les positions adverses.

5 L'exécutif sioniste avait Implicitement accepté l'lnter­ natlonallsaUon de Jérusalem contenue dans la Résolution de l'ONU de 1947.

Israël, cependant, décida dès 1949 que Jérusalem était sa capitale et y transporta progressi­ vement son gouvernement.

La Jordanie avait déjà rejeté la Résolution de 1947 et, dès 1949, l'accès du Mur des lamentations était interdit aux juifs, et celui des mosquées AI-Aksa et d'Omar, aux musulmans israéliens.

En 1959, Jérusalem était déclarée seconde capitale du royaume hachémite, après Amman.

6 La guerre des Six Jours de juin 1967, troisième guerre lsraélo-arabe, change radicalement la situation.

lsrail annexe la partie orientale de Jérusalem qui, unifiée, pos­ sède 300 000 habitants (350 000 en 1976), à majorité juive.

La Jordanie réclame un retour aux accords d'ar­ mistice de 1949 tandis que l'ONU se réfère toujours à sa Résolution de 1947.

La diplomatie israélienne s'essaie à Imposer le fait accompli en cherchant une solution satisfaisante à la question des Lieux saints, notamment par un compromis avec le Vatican.

Israël garantirait le libre accès aux Lieux saints et leur autonomie admi­ nistrative, et pourrait accepter la création d'une commis­ sion de contrôle internationale et Interconfessionnelle sur les Lieux saints, en échange de la reconnaissance de sa souveraineté.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles