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corsaire

Publié le 09/02/2013

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corsaire, marin ou capitaine d’un navire qui, entre le xvie et le xixe siècle, a capturé, avec l’accord d’un État, les navires marchands flottant sous pavillon ennemi de cet État.

L’activité des corsaires précède la création des marines nationales. Au cours du Moyen Âge, les États européens, qui ne possèdent que très peu de navires de guerre, louent les services de vaisseaux marchands pour conduire des engagements contre d’autres nations. La remise de « lettres de marque « ou de « commissions « aux propriétaires des navires (ou à leurs représentants), les autorisant à exercer des actes hostiles à l’encontre du commerce de l’ennemi, en vient à être une pratique courante à partir du xvie siècle.

Les corsaires sont actifs en Méditerranée, ainsi que dans l’océan l’Atlantique. Au contraire des pirates, ils opèrent la course à bord de navires de commerce ou de navires de guerre de la marine royale du pays. La prise du butin est légitimée par un tribunal prévu à cet effet : la cour des prises. La cargaison est ensuite vendue, en majeure partie, au profit du corsaire. En contrepartie de leurs services, les corsaires sont autorisés à partager le butin dont ils se sont emparés. Certains d’entre eux, comme les Français Jean Bart (1650-1702) et Robert Surcouf (1773-1827), sont devenus des personnages de légende.

L’activité des corsaires est abolie par la déclaration de Paris en 1856, mais il manque à cette déclaration le soutien de certaines nations, comme les États-Unis, l’Espagne, le Mexique et le Venezuela. En 1907, la conférence de La Haye a décrit les conditions dans lesquelles un navire marchand privé, équipé dans le but d’être propre au combat, peut avoir le statut d’un navire de guerre.

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