Cosa Nostra

« mai' celle de Carlo Gamblno, à New York, groupe pro­ bablement un minier d'affiliés.

La Cosa Nostra emploie ou tient sous sa coupe, estime-t-on, plus de 700 000 per­ aonnea dans tout le pays.

Sans la ~rruption de fonc­ tionnaires, de polftlcteris et de poU~ son impunité ser_.it impossible.

Une trentaine de parlementaires seraient à ses ordres.

Il est de notoriété publique que des muni­ cipalités entières lui obéissant 5 ·~ Jeu.

clandestin ou non, constltll$ l'une des· pre­ mières.

sources de ses revenus, ainsi que toutes les affaires permettant , l'élimination lnun6cllate d"une part des recettea qui disparaissent de la comptabilité· : ·machines utilisant des pièces de monnaie.

casinos, laveries, etc., ce qui facilite· la fraudé· ftecale.

La Cosa Nostra s'est infiltrée dans plus de cinq mille sociétés d'apparence honorable.

Elie serait responsable de l'importation de 350 mURons dé dollars de drogue chaque année aux ~tats-Unls.

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Face à des malfaiteurs machiavéliques et à leurs tueurs, l'appareil judiciaire et policier américain, quand il n'est pas acheté, souffre de la cNcenirallaaUon adinlnls­ tratlve.

Seul le FBI, agissant sur le plan fédéral, montre quelque efficacité, mals la justice· est réticente devant sa meilleure arme : les tables «t'écoute; puisqu'li s'agit plus de d6maequer que de découvrir des hommes sou­ vent connus.

Le gouvernement américain a conclu un accord avec les banques aulnes (oC..

.tes millionnaires de la Cosa Nostra déposaient leurs fonds à des comptes numérOtés) pour la levée du secret bancaire dans cer- tains cas.

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