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COSTA Lorenzo: Le Concert

Publié le 26/06/2012

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« CON CERf 1490 Peintre italien Analyse ~ Troi s mu sic ie ns sont au p remier plan de cette comp ositio n : deux ho mm es, d ont l'un joue du luth , et une femm e.

Vê tus d es habits bario lés à la mod e vers la fin du xve s iè cle, t o us t rois c h an­ t e nt e n chœur, acco mp agnés par le luthi s te du centr e.

Deva nt eux se trouve une ta ble s ur laquell e sont placés un p etit instrum ent d e mu si­ que e t deu x livres qui sont probablem e nt des recueil s de partiti on s.

L e fond som bre c ontribu e r e marqu able m e nt à mettr e e n re lief l es trois mu sicie ns dont les figures sont d 'une g ra nde p ré­ cision form elle.

En raison d e l' inscripti o n figurant à l'arr i ère du pann eau, « S cu o la ferra rese Ca p o d 'opera di Ercol e Gr andi », le ta bleau fut a ttribu é pe ndant des siè cles à Erco le de' R obe rti.

G râce à Lo ngh i ;l a cependant été r éattri bué à juste titr e à Costa et d até d es en vi ron s de 1490, c'est-à-di re posté ­ rieure m e nt aux fresques d e l' église S aint-J acq u es­ le-Majeur de Bol ogne (1488) ave c l esquelles il pré sente d es resse mbl ances styli stiqu es précises.

Il est donc poss ible que ce Co ncert soit une œ u vre de jeune sse exé cut ée au t e mp s où Costa éta it a pprenti dan s l'a te lie r d 'Er cole de' Robe rti, m ais en m êm e te mp s l' un des premiers t ableaux où notr e a rtiste do nne d es sig n es évidents d 'ém an ci- W-xvf siècles Huile sur bois 95 x 75 cm p atio n p ar r apport à s on maîtr e.

D 'a illeurs, au cours de son séjour à Bol ogne, Co sta montr e une pré dilection m a rqu ée pour un « class icism e conventionnel » qui m a nqu e dan s ses œ uv res de la pé rio d e fe rra ra i se, laquelle pui se son inspira­ t ion d an s l es œuvr es du P é rugin qui jouis sait d'~ ne gra nde con sidéra tio n d an s cett e v ille d'E mili e.

Il m o ntr e a u ssi sa connaiss ance des modè les de Vinci ainsi que le s u ggè re la typologie d u p er sonnage féminin du Co ncert.

L'œuvre C J usqu'en 1780, le panneau demeura à B olo ­ gne .

D écrit par M al vas ia dan s la collect i o n Erc o­ lani, il pass a à Rom e dans celle des Pasini en 1 8 44, puis, en 1877, dans la collection Sa/tin g o ù il resta jusqu 'à ce qu 'un legs l e fit e ntr er en 1910 à la Natio­ nal Ga llery d e Lo ndr es.

On re m a rque un e d éco lo ra tio n s ur le nez de la femme et u ne restauration réce nte a fait apparaîtr e que lques repe ntirs.

Le testament d e L or enzo Costa + Le 24 janvier 142 5 , e n l a demeur e de Lorenzo Costa , était s ign é le contrat de mari age d'Ippolito , uniqu e fils lé gitime de l 'arti s te, et d e Silvia Arnolfi qui recev ait de son père 800 duc ats de dot.

Cet accord fait , Costa d écida , bien qu'il fût encore en parfaite s ant é, de dicter ses derni è­ res volont és, « con s idérant que l'humaine natur e est fragile et incertaine l'heure de la mort ».

C'est ainsi que le 7 février 1427 fut rédigé son testa - bu même peintre : PICTO 13 6 © Nardini Editor e, 1995.

Uriade pour l'é d it ion fr ançaise, 1995.

me nt remis au notaire Bartolomeo Aliprandi .

Son seul héritier était Ippolito , désigné comme tuteur d e s a m è re Ludovica et de la dame de compagnie Caterina et qui devait également déterminer l 'e ndroit de la sépulture de son père (il sera e nterr é dan s l' église Saint-Sylve s tre à Mantoue) ; à l' h ô pital de la ville il laissait un ducat , et deux cents à sa fille naturelle Constanza , encore à marier , pour lui servir de dot.

Pho to Nati o nal Gallery , Lo ndre s 38-07. »

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