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La crise polonaise

Publié le 01/08/2006

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1980 à 1985 - chronologie spécialisée

   
1er juillet 1980
L'annonce de la hausse du prix de la viande est suivie pendant tout le mois de mouvements revendicatifs dans les usines pour obtenir des augmentations de salaires.

 

14 août 1980
Les 17 000 ouvriers des chantiers navals Lénine de Gdansk se mettent en grève après le licenciement d'une responsable syndicale non officielle.

 

16 août 1980
Un comité de grève inter-entreprises est créé à Gdansk. Il présente vingt et une revendications : certaines sont politiques, dont la reconnaissance de syndicats libres indépendants du parti.

 

24 août 1980
Edward Babiuch, premier ministre depuis le 18 février, est remplacé par Josef Pinkowski, tandis que les négociations piétinent à Gdansk et que les grèves gagnent Szczecin et les autres ports de la Baltique.

 

31 août 1980
Un accord est signé à Gdansk par Meczyslaw Jagielski, vice-premier ministre chargé des négociations, et Lech Walesa, leader du mouvement.

 

1er septembre 1980
Les grévistes, qui estiment avoir obtenu satisfaction, reprennent le travail à Gdansk et dans les autres ports de la Baltique. Des dissidents arrêtés le 20 août sont libérés.

 

5 septembre 1980
Edward Gierek, premier secrétaire du parti, est remplacé par Stanislaw Kania. Il sera exclu le 2 décembre du comité central.

 

22 septembre 1980
Le syndicat indépendant constitué à Gdansk à partir de trente-huit comités inter-entreprises est baptisé " Solidarité ", tandis que des mouvements de grève sporadiques continuent dans tout le pays et que Moscou s'inquiète des lenteurs de la " normalisation ".

 

6 octobre 1980
Le comité central du parti garantit " la réalisation pleine et effective des accords de Gdansk ".

 

30 octobre 1980
" Visite amicale de travail " de Stanislaw Kania et de Josef Pinkowski à Moscou. Ils s'entretiennent avec Leonid Brejnev et Nicolas Tikhonov.

 

10 novembre 1980
La Cour suprême enregistre les statuts de Solidarité dans leur texte original. Le tribunal de Varsovie avait, le 24 octobre, modifié le libellé des statuts en y ajoutant le rôle prédominant du parti.

 

27 novembre 1980
Pour éviter une grève générale dans la région de Varsovie, le gouvernement fait libérer deux hommes arrêtés le 21 au siège de Solidarité.

 

31 janvier 1981
Après trois semaines de conflit pour les " samedis libres ", le gouvernement et Solidarité conviennent d'un compromis : le syndicat obtient que la semaine de cinq jours soit inscrite dans la loi.

 

9 février 1981
Le général Wojciech Jaruzelski succède à Josef Pinkowski à la tête du gouvernement. Il conserve le ministère de la défense.

 

4 mars 1981
Les dirigeants soviétiques et polonais se rencontrent à Moscou, à l'issue du vingt-sixième congrès du PC soviétique : l'URSS demande que le " cours des événements " soit " renversé " en Pologne.

 

27 mars 1981
Pour protester contre des brutalités policières, Solidarité organise, le 27, une grève d'avertissement de quatre heures et appelle à la grève générale pour le 31. Mais, le 29, devant le plénum du comité central réuni à Varsovie, les partisans d'un compromis, autour de Stanislaw Kania, l'emportent sur ceux de l'intransigeance et, le 30, un accord est signé entre Solidarité et le gouvernement.

 

5 avril 1981
A Torun, les représentants des nouvelles " structures horizontales " crées entre les cellules de base du parti se prononcent en faveur de l'accélération du processus de renouveau à l'intérieur du parti.

 

17 avril 1981
Le gouvernement signe à Bydgoszcz un accord qui constitue une reconnaissance de Solidarité rurale, le syndicat des agriculteurs.

 

6 mai 1981
Le Parlement donne son accord à l'enregistrement d'un syndicat indépendant des paysans privés.

 

31 mai 1981
Les funérailles du cardinal Stefan Wyszinski, primat de Pologne depuis trente-trois ans, décédé le 28, se transforment en une gigantesque manifestation populaire.

 

9 juin 1981
Au cours d'un plénum du comité central, Stanislaw Kania, qui affirme qu'il n'y a " aucune alternative valable à la ligne du renouveau socialiste ", réussit à déjouer une tentative des " communistes honnêtes " pour renverser la direction du parti.

 

3 juillet 1981
Le communiqué final publié à l'issue de la visite à Varsovie d'Andreï Gromyko, ministre soviétique des affaires étrangères, réaffirme que " la Pologne était, est et sera un maillon durable de la communauté socialiste ".

 

14 juillet 1981
Le congrès extraordinaire du Parti ouvrier unifié polonais (POUP) rassemble à Varsovie 1995 délégués élus par la base du parti et qui, pour 80 %, sont des hommes nouveaux. Les membres du comité central sont élus, le 16, à bulletin secret, pour la première fois dans une démocratie populaire. Stanislaw Kania est réélu premier secrétaire.

 

25 juillet 1981
Début des " marches de la faim " organisées dans plusieurs villes pour protester contre la pénurie alimentaire et la diminution des rations de viande. Du 3 au 5 août, autobus et cars bloquent le centre de Varsovie.

 

31 juillet 1981
Le gouvernement est remanié : il compte désormais quatre généraux d'active.

 

4 août 1981
Le général Jaruzelski crée un état-major anticrise.

 

14 août 1981
Stanislaw Kania et Wojciech Jaruzelski rencontrent Leonid Brejnev en Crimée. Le communiqué publié le 15 dénonce les " différentes actions destructrices des forces hostiles au socialisme " et souligne que l'URSS surveille la situation " attentivement et très sérieusement ".

 

5 septembre 1981
Le premier congrès de Solidarité tient à Gdansk la première phase de ses travaux. Les syndicalistes demandent un référendum sur l'autogestion, adressent un message aux ouvriers des pays de l'Est exprimant leur soutien " aux militants pour les syndicats libres " et exigent des " élections libres ". L'agence Tass décrit le congrès comme une " orgie antisocialiste et antisoviétique ".

 

10 septembre 1981
Moscou exige, dans un message rendu public le 17, que Varsovie " prenne immédiatement des mesures énergiques et radicales " contre les " manifestations d'antisoviétisme ".

 

16 septembre 1981
Le bureau politique du POUP dénonce le " programme d'opposition politique " adopté par le congrès de Solidarité.

 

25 septembre 1981
Le Parlement adopte le projet de loi sur l'autogestion. Les députés qui ont refusé le projet gouvernemental votent un texte remanié, préalablement accepté par la direction de Solidarité.

 

26 septembre 1981
Le congrès de Solidarité ouvre la deuxième phase de ses travaux. Il vote, le 29, un blâme contre la direction du syndicat pour avoir accepté le compromis sur l'autogestion sans en avoir référé à la base.

 

7 octobre 1981
Le congrès de Solidarité s'achève par l'adoption d'un programme de transformation totale de la vie économique et politique. Le 2, Lech Walesa a été élu président du syndicat avec 55 % des voix.

 

18 octobre 1981
Le général Wojciech Jaruzelski, déjà chef du gouvernement et ministre de la défense, est élu premier secrétaire du parti par le comité central, après que M. Kania eut été mis en minorité.

 

29 octobre 1981
Solidarité, constatant que " la situation économique et sociale du pays est critique ", demande à ses adhérents de " cesser immédiatement toute action de grève ". La veille, une grève d'avertissement d'une heure a été suivie dans tout le pays à l'appel du syndicat.

 

4 novembre 1981
Le général Jaruzelski, recevant ensemble Mgr Gemp et Lech Walesa à Varsovie, leur propose la formation d'un " conseil de l'entente nationale " entre le gouvernement, l'Eglise et Solidarité. Des négociations à cet effet s'ouvrent le 17.

 

27 novembre 1981
Au sixième plénum du comité central du parti polonais, le général Jaruzelski demande à la Diète de voter une loi qui donnerait les " pleins pouvoirs " au gouvernement et permettrait notamment une suspension du droit de grève.

 

2 décembre 1981
Les forces de l'ordre font évacuer l'école d'officiers de pompiers de Varsovie, occupée depuis le 18 novembre par les élèves en grève.

 

7 décembre 1981
La Diète renvoie sine die le projet de loi d'exception après l'envoi par Mgr Gemp d'une lettre à tous les députés.

 

11 décembre 1981
L'agence Tass accuse Solidarité de préparer le " renversement du pouvoir ".

 

12 décembre 1981
La commission nationale de Solidarité, réunie à Gdansk, décide d'organiser un référendum " national ou au sein du syndicat " sur l'exercice et les méthodes du pouvoir.

 

13 décembre 1981
L' " état de guerre " est proclamé et un " conseil militaire de salut national ", présidé par le général Jaruzelski, est constitué. Des arrestations massives de cadres syndicaux et d'intellectuels ont lieu.

   Lech Walesa est mis en résidence surveillée. Mgr Giemp lance un " appel à la raison ".

 

14 décembre 1981
Tandis que la Pologne est isolée du reste du monde, Radio-Varsovie reconnaît " des cas sporadiques de non-compréhension ", mais se félicite de la " façon calme et modérée " dont les pays occidentaux ont réagi.

   Moscou déclare qu'il s'agit d'une affaire intérieure polonaise.

 

15 décembre 1981
L'épiscopat polonais affirme que " la nation ne reculera pas ".

 

23 décembre 1981
Alors que d'importants mouvements de grève semblent se poursuivre dans plusieurs régions, l'armée et la milice font évacuer les aciéries de Huta-Katowice.

 

28 décembre 1981
Après la fin de la grève des mineurs de Piast, en Silésie, les autorités affirment qu'il n'y a plus de foyer de résistance ouvrière.

   Des procès intentés à des syndicalistes commencent.

 

30 décembre 1981
Le conseil militaire institue le travail obligatoire pour les hommes de dix-huit à quarante ans.

 

6 janvier 1982
Mgr Gemp, primat de Pologne, affirme que les " déclarations de loyauté " imposées, sous peine de licenciement, aux fonctionnaires sont " sans valeur ", car " faites sous la pression ".

 

9 janvier 1982
Une entrevue a lieu entre Mgr Glemp et le général Jaruzelski pour la première fois depuis la proclamation de l'état de guerre.

 

12 janvier 1982
1 056 personnes ont été relâchées sur les 5 906 qui, selon les chiffres officiels, ont été " internées " entre le 13 décembre et le 6 janvier. Des arrestations et des procès intentés à des militants de Solidarité se poursuivent.

 

26 janvier 1982
Un ordre d'internement, daté du 12 décembre, est remis à Lech Walesa, isolé en résidence surveillée depuis le 13 décembre 1981.

 

9 février 1982
Jean-Paul II apporte un soutien sans réserve à Solidarité, alors que Mgr Glemp, en visite à Rome, avait insisté, le 7, sur la nécessité de parvenir à un " accord " grâce au " dialogue " avec les autorités.

 

1er mars 1982
Le général Jaruzelski obtient à Moscou un soutien politique et économique.

 

11 mars 1982
Le bureau politique du POUP annonce qu'une épuration va être menée jusqu'à la fin juin dans le parti, l'administration, l'enseignement secondaire et supérieur, les milieux culturels et la presse. Le 19, l'Association des journalistes est dissoute.

 

28 avril 1982
Un assouplissement de l'état de guerre est annoncé : le couvre-feu est levé à partir du 2 mai et mille prisonniers d'opinion bénéficient d'une libération définitive ou conditionnelle. De nouvelles mesures d'assouplissement sont prises le 21 juillet et 1 227 autres personnes sont libérées.

 

1er mai 1982
Des manifestations en faveur de Solidarité organisées à Varsovie, à Gdansk, à Szczecin et dans d'autres villes rassemblent plusieurs dizaines de milliers de personnes pour la première fois depuis le 13 décembre.

 

31 août 1982
Malgré la multiplication des menaces des autorités et la mise en place d'un gigantesque dispositif policier, des dizaines de milliers de Polonais descendent dans la rue pour le deuxième anniversaire des accords de Gdansk : 5 manifestants sont tués et 4 050 personnes arrêtées.

 

3 septembre 1982
Cinq dirigeants du KOR (Comité d'autodéfense sociale), internés depuis le 13 décembre 1981, sont mis en état d'arrestation pour complot contre l'Etat.

 

8 octobre 1982
La Diète adopte une loi qui met hors la loi tous les syndicats existants, dont Solidarité.

 

11 octobre 1982
A Gdansk, les ouvriers des chantiers navals se mettent en grève et de violents affrontements ont lieu les 11 et 12. Le 13, le travail reprend après que les autorités ont décidé de militariser les chantiers.

 

26 octobre 1982
La Diète vote une loi sur le " parasitisme social " qui permet d'imposer un travail forcé aux syndicalistes licenciés.

 

10 novembre 1982
Echec de la grève générale décidée par la direction clandestine de Solidarité. Mgr Gemp, qui s'était déclaré " opposé à cette initiative ", avait rencontré, le 8, le général Jaruzelski.

 

14 novembre 1982
Lech Walesa, libéré après onze mois d'internement, regagne son domicile à Gdansk.

 

12 décembre 1982
Le général Jaruzelski annonce la " suspension " de l'état de guerre, qui sera effective le 31 décembre. Mais la junte militaire reste en place et certaines des mesures d'exception décrétées le 13 décembre 1981 sont maintenues.

 

23 décembre 1982
Sept anciens dirigeants de Solidarité sont accusés de complot contre l'Etat et placés en état d'arrestation, tandis que tous les autres internés sont libérés. Aucune amnistie n'est prévue pour les quelque 3600 prisonniers politiques inculpés ou condamnés depuis un an.

 

23 février 1983
La police procède à des interpellations à l'intérieur d'une église de Katowice.

 

26 février 1983
Le général Jaruzelski, dans un discours, dénonce les intellectuels " hostiles " et les communistes modérés.

 

1er mars 1983
Jerzy Urban, porte-parole du gouvernement, dénonce l'utilisation des cérémonies religieuses à des fins politiques.

 

20 avril 1983
Conférence de presse de Lech Walesa à son domicile. Il demande au pouvoir d'ouvrir le dialogue avec Solidarité.

 

6 mai 1983
Les anciens dirigeants syndicaux adressent une lettre à la Diète demandant le rétablissement du pluralisme syndical et la libération des syndicalistes condamnés.

 

27 mai 1983
Lech Walesa est interrogé par la police.

 

16 juin 1983
Voyage de Jean-Paul II, qui rencontre le général Jaruzelski et reçoit Lech Walesa. Il renouvelle son soutien à Solidarité, évoquant le droit inné des travailleurs à s'organiser en syndicats.

 

22 juillet 1983
L'état de guerre instauré le 13 décembre 1981 est levé à l'occasion de la fête nationale. Une amnistie partielle et conditionnelle est proclamée par la Diète. Les principaux militants syndicaux restent en prison.

 

31 août 1983
Le mot d'ordre de boycottage des transports lancé par Lech Walesa est largement suivi pour marquer le troisième anniversaire des accords de Gdansk.

 

5 octobre 1983
Le prix Nobel de la paix est attribué à Lech Walesa.

 

21 novembre 1983
Création par la Diète d'un comité de défense nationale, présidé par le général Jaruzelski.

 

22 novembre 1983
Un remaniement ministériel touchant les ministères de la défense et de l'économie a lieu.

 

6 décembre 1983
Le général Jaruzelski annonce la mise en place dans tout le pays de " groupes opérationnels de l'armée ".

 

10 décembre 1983
Danuta Walesa reçoit, à Oslo, au nom de son mari, le prix Nobel de la paix, et lit un message rédigé par ce dernier.

 

15 décembre 1983
Lech Walesa rend public son discours, dans lequel il dresse un violent réquisitoire contre le régime. Il n'a pas été autorisé à le prononcer le 16 pour l'anniversaire des révoltes ouvrières de 1970.

 

16 mars 1984
La conférence nationale du parti, après s'être félicité du retour à une situation quasi normale, adopte une déclaration qui appelle à engager une lutte sans merci contre les " adversaires du socialisme ".

 

17 juin 1984
Le pouvoir annonce l'échec du boycottage des élections locales prôné par Solidarité, mais les chiffres de participation sont tombés de 98 % à 75 %.

 

24 juin 1984
Lech Walesa affirme qu'en moyenne 40 % de l'électorat, soit plus de 10 millions de personnes, s'est abstenu.

 

21 juillet 1984
Une loi d'amnistie est votée par le Parlement à l'occasion du quarantième anniversaire du régime communiste. Elle permet la libération de 652 prisonniers politiques.

 

19 octobre 1984
L'assassinat du Père Jerzy Popieluszko, vicaire d'une paroisse ouvrière de Varsovie et défenseur très populaire des idéaux de Solidarité, par trois officiers de la sécurité, arrêtés le 24, suscite une vague d'indignation. Ses obsèques, à Varsovie, le 3 novembre, rassemblent des centaines de milliers de personnes arborant l'emblème de Solidarité.

 

7 février 1985
Le tribunal de Torun condamne quatre officiers de la police politique pour l'assassinat du Père Jerzy Popieluszko.

 

1er mai 1985
Des manifestations organisées à l'appel de Solidarité sont suivies d'affrontements avec les forces de l'ordre.

 

10 mai 1985
Une nouvelle modification du Code pénal est adoptée. Elle renforce encore l'arsenal répressif contre les opposants, assimilés à des agents à la solde des centres de subversion occidentaux.

 

14 juin 1985
Le tribunal de Gdansk condamne trois anciens responsables de Solidarité à des peines de deux ans et demi à trois ans et demi de prison.

 

13 octobre 1985
Aux élections législatives, la participation est évaluée à 76,86 % par le pouvoir et à 66 % par Solidarité, qui avait appelé au boycottage du scrutin.

 

6 novembre 1985
Le général Jaruzelski, premier secrétaire du parti, devient chef de l'Etat. Zbigniew Messner lui succède à la tête du gouvernement. 

 

« 31 janvier 1981 Après trois semaines de conflit pour les " samedis libres ", le gouvernement et Solidarité conviennent d'un compromis : lesyndicat obtient que la semaine de cinq jours soit inscrite dans la loi. 9 février 1981 Le général Wojciech Jaruzelski succède à Josef Pinkowski à la tête du gouvernement.

Il conserve le ministère de ladéfense. 4 mars 1981 Les dirigeants soviétiques et polonais se rencontrent à Moscou, à l'issue du vingt-sixième congrès du PC soviétique :l'URSS demande que le " cours des événements " soit " renversé " en Pologne. 27 mars 1981 Pour protester contre des brutalités policières, Solidarité organise, le 27, une grève d'avertissement de quatre heures etappelle à la grève générale pour le 31.

Mais, le 29, devant le plénum du comité central réuni à Varsovie, les partisans d'uncompromis, autour de Stanislaw Kania, l'emportent sur ceux de l'intransigeance et, le 30, un accord est signé entreSolidarité et le gouvernement. 5 avril 1981 A Torun, les représentants des nouvelles " structures horizontales " crées entre les cellules de base du parti se prononcenten faveur de l'accélération du processus de renouveau à l'intérieur du parti. 17 avril 1981 Le gouvernement signe à Bydgoszcz un accord qui constitue une reconnaissance de Solidarité rurale, le syndicat desagriculteurs. 6 mai 1981 Le Parlement donne son accord à l'enregistrement d'un syndicat indépendant des paysans privés. 31 mai 1981 Les funérailles du cardinal Stefan Wyszinski, primat de Pologne depuis trente-trois ans, décédé le 28, se transforment enune gigantesque manifestation populaire. 9 juin 1981 Au cours d'un plénum du comité central, Stanislaw Kania, qui affirme qu'il n'y a " aucune alternative valable à la ligne durenouveau socialiste ", réussit à déjouer une tentative des " communistes honnêtes " pour renverser la direction du parti. 3 juillet 1981 Le communiqué final publié à l'issue de la visite à Varsovie d'Andreï Gromyko, ministre soviétique des affaires étrangères,réaffirme que " la Pologne était, est et sera un maillon durable de la communauté socialiste ". 14 juillet 1981 Le congrès extraordinaire du Parti ouvrier unifié polonais (POUP) rassemble à Varsovie 1995 délégués élus par la base duparti et qui, pour 80 %, sont des hommes nouveaux.

Les membres du comité central sont élus, le 16, à bulletin secret, pourla première fois dans une démocratie populaire.

Stanislaw Kania est réélu premier secrétaire. 25 juillet 1981 Début des " marches de la faim " organisées dans plusieurs villes pour protester contre la pénurie alimentaire et la diminution. »

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