Critères de la scène d'exposition dans le théâtre (plaisante et efficace).
Publié le 22/12/2012
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On peut prendre pour exemple la scène d'exposition du Barbier de Séville.
On peut de même provoquer la surprise, l'attention et la curiosité chez les spectateurs en débutant la
pièce par une scène de la vie quotidienne, permettant au public de rentrer directement dans l'action. Ce
procédé est donc une source de plaisir pour les spectateurs présents avides d'obtenir des informations à
tous moments; on peut retrouver ce procédé dans Un chapeau de paille d'Italie, le première scène
commençant par « Non, laissez-moi Mr. Félix! [...] «, ce moyen change aussi des traditionnels
commencements d'histoires théâtrales débutant par une présentation banale.
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Si la convention théâtrale se traduit par l'exhibition et les nombreux artifices du jeu des acteurs, elle peut
aussi changer de la tradition à travers les procédés d'illusions, de tromperies voulant donner ainsi de
l'originalité à l'œuvre selon le volonté de l'auteur.
Tout le montage d'une scène d'exposition dépend donc
des objectifs de l'auteur qui en est à l'origine, et des effets qu'il veut faire passer au public.
Lorsque l'auteur veut donc faire plus part d'originalité, de nouveauté,
il cherche la plupart du temps la surprise du public, le faire réfléchir plus amplement sur le sens d'une
action, parole ou autre élément...
ou bien encore faire grandir l'intrigue du public en créant un effet de
suspense.
Plusieurs moyens ont été utilisés au cours des siècles nés de l'imagination d'auteurs variés et
exceptionnels à leur manière.
Commençons par la célèbre scène d'exposition de Dom Juan, ou le Festin de Pierre de Molière.
Ici
Sganarelle (valet de Dom Juan) prend la parole le premier.
A première vue, celui-ci fait l'éloge paradoxale
du tabac - thème inhabituel et surprenant - il ne commence donc pas par nous dévoiler directement le
sujet de la pièce.
[Cette éloge se révèle être une éloge implicite de la comédie, il suffit pour la
comprendre de remplacer le mot « tabac » par celui de « comédie » pour la comprendre].
Ici l'auteur
utilise donc deux procédés de l'ordinaire théâtrale: il piège le public par des apparences trompeuses et
l'invite donc à la réflexion.
De plus il fait entrave à la convention traditionnelle du privilège de la première
prise de parole: il s'agit dans cette pièce d'un simple valet voulant imiter son maître et les nobles, il
s'essaie au maniement du beau langage mais n'y parvient pas, cela crée donc une ambiance comique
clairement affirmée.
On croit donc au début qu'il s'agit du personnage principal et donc un personnage
important, on pourrait de ce fait considérer cela comme un quiproquo par rapport au public.
Deux moyens d'énonciation peuvent également provoquer la surprise
chez les auditeurs/ lecteurs l'aparté, où le personnage parle directement au public, et le monologue.
En
effet, une pièce débutant par un monologue peut être assez étonnante, mais cela permet au public
d'obtenir des informations d'une véracité véritable, le personnage confiant ses sentiments et pensées les
plus intimes.
Le personnage établit de ce fait une complicité avec le public, cela permet donc de mieux
comprendre l'histoire par la suite, différemment de l'utilisation du procédé d'illusion (expliqué
précédemment).
On peut prendre pour exemple la scène d'exposition du Barbier de Séville.
On peut de même provoquer la surprise, l'attention et la curiosité chez les spectateurs en débutant la
pièce par une scène de la vie quotidienne, permettant au public de rentrer directement dans l'action.
Ce
procédé est donc une source de plaisir pour les spectateurs présents avides d'obtenir des informations à
tous moments; on peut retrouver ce procédé dans Un chapeau de paille d'Italie, le première scène
commençant par « Non, laissez-moi Mr.
Félix! [...] », ce moyen change aussi des traditionnels
commencements d'histoires théâtrales débutant par une présentation banale.
Puis enfin nous avons une exception: la présence du Choeur.
Il remplace le rôle descriptif et informatif
des didascalies mais représente un personnage à lui -même (il peut donc dialoguer avec d'autres
personnages).
Le Choeur représente une tradition et même presque une règle dans le théâtre classique
du XVII ème, mais représente également une originalité pour
le théâtre en général.
Dans On ne badine pas avec l'amour, il s'agit ici d'une utilisation du mouvement
théâtrale littéraire Romantique et le mélange des genres.
Il reste tout de même un excellent moyen
informatif et donc efficace envers le public.
Une originalité de plus en ce sens, dans Quand deux dictateurs se rencontrent (oeuvre contemporaine),
on a la présence d'une voix off qui prend donc la place des didascalies informatives .
Mais contrairement
au Choeur, il ne représente pas un personnage à lui seul.
Il représente tout de même une nouveauté
moderne pour le public du XXème siècle..
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