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Qu'est ce que croire ?

Publié le 27/02/2005

Extrait du document

La croyance dans un texte religieux   - La Bible et le nouveau Testament pour les Chrétiens - La Bible pour les Juifs - Le Coran pour les Musulmas La croyance religieuse passe donc non pas par la perception de Dieu lui-même mais par la croyance dans la parole des prophètes. La croyance est donc avant tout confiance.   2. La croyance comme confiance   Croire c'est aussi croire que quelqu'un est digne de confiance. On dira à un enfant par exemple : vas- y j'ai confiance en toi. Ici je ne crois pas parce que j'ai vu, mais parce que j'ai confiance. Il en de même dans la religion. Croire en Dieu c'est avoir confiance en lui, ce n'est pas l'avoir vu, c'est croire dans ses possibilités, dans ses capacités. Les chrétiens croient en Jésus, mais ceci est valable pour toutes les religions et leurs Dieux respectifs. La foi est donc question de confiance en un être qu'on a jamais vu certes mais en qui on a confiance.

Analyse du sujet :

Ce sujet est une interrogation définitionnelle. Elle nous invite à proposer une définition du verbe « croire «. Avant de rentrer plus en détail et avant de problématiser cette question, proposons une définition liminaire de ce verbe :

Croire :

  • Attacher une valeur de vérité, ajouter foi à ce que dit une personne; tenir quelqu'un pour sincère, pour véridique; estimer vraies ses paroles.

  • Accepter des vérités certaines comme vérité par adhésion de l'esprit, mais également par acte de volonté.

  • Être persuadé de l'existence réelle de quelqu'un

  • Avoir la foi religieuse

Problématisation :

La question de la croyance est essentielle dès lors qu'elle touche à plusieurs domaines : le domaine logique dès lors qu'elle touche à la vérité, le domaine théologique dès lors qu'elle touche à la fois, le domaine politique dès lors que la croyance en la vérité est supposée dans tout discours et dans toute relation... Autrement dit la croyance est partout : elle n'est pas simplement religieuse. S'interroger sur ce qu'est croire est donc nécessaire et fondamental. Cette importance se retrouve dans les extrêmes dans lesquels peut tomber la croyance : le fanatisme d'une part, la déraison d'autre part. Ces extrêmes nous invite à nous interroger sur le rapport existant entre croyance et raison. Dans quelle mesure croyance et raison ne se situent pas nécessairement en opposition l'une envers l'autre ?

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