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La Croisière Jaune

Publié le 16/01/2011

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La Croisière Jaune, se déroula du 4 avril 1931 au 12 février 1932, est l’un des raids automobiles organisés par André Citroën. Il sagit de sa troisième expédition motorisée, la première étant la traversée du Sahara et la seconde, la Croisière noire.

Sommaire :

I)           Les questions de la page 123 du livre

II)        Le projet et ses objectifs

III)     Expédition

1)    Les participants

2)   Itinéraire

IV)        Conclusion

 

I)           Les questions de la page 123 du livre.

Le constructeur qui a pris l’initiative de la croisière jaune est André Citroën. Sa destination est la Chine.

Les véhicules commerciaux utilisés ne sont pas ordinaire il s’agit en effet de sept nouvelles autochenilles (6 Type P17 et 1 Type P14) plus légères à quatre cylindres, tractant chacune une remorque mais aussi celles déjà connues, plus lourdes, de type militaire P21 à moteur 6 cylindres. L’autochenille équipée de la radio possède une génératrice et un émetteur à ondes courtes. De petites stations radio placées le long du parcours permettent de relayer le signal radio de la Croisière jaune jusque Paris.

Ce que le constructeur pouvait attendre de la diffusion d’un pareil film c’est la publicité qu’il pouvait en ressortir.

II)        Le projet et ses objectifs.

Tout comme lors de la Croisière noire, les objectifs d'André Citroën sont de démontrer sa supériorité technique à organiser et accomplir un raid dans des conditions difficiles et où personne auparavant n'a réussi. Il s'agit même, lors de la Croisière jaune, de concevoir une expédition encore plus audacieuse. Cette troisième expédition serait le moyen de témoigner de la réussite des hommes, mais surtout de l'automobile, à « abolir les frontières géographiques, culturelles et politiques dans le monde «.

 

 

 

III)     Expédition.

1)    Les participants

Comme vous pouvez le voire sur la photo si dessous :

 Les participants sont de gauche à droite : John Oliver La Gorce, vice-président de la National Geographic Society, Georges-Marie Haardt, organisateur et membre de l'expédition, Gilbert Hovey Grosvenor, président de la National Geographic Society, et Maynard Owen Williams, journaliste et membre de l'expédition, devant le siège de la National Geographic Society, le 3 décembre 1930.

Haardt et Louis Audouin-Dubreuil font évidemment partie de l'expédition, comme ils l'ont été dans les précédentes éditions. Victor Point est quant à lui nouveau dans ce genre d'aventure. Deux groupes sont constitués pour parcourir des itinéraires différents. Le groupe « Pamir «, dirigée par Haardt et Audouin, part de Beyrouth et voyage d'ouest en est, et le groupe « Chine «, dirigé par Point, part de Tianjin, voyageant d'est en ouest. Les deux groupes doivent se retrouver au Xinjiang[4], et se diriger ensemble vers Pékin (le groupe Chine fait ainsi demi-tour, mais emprunte avec le groupe Pamir, un itinéraire différent).

L'expédition est par ailleurs soutenue par les gouvernements français et britannique, ainsi que par la National Geographic Society. La compagnie des actualités cinématographiques Pathé Nathan se joint à l'expédition pour le tournage d'un film de l'expédition, comme cela avait été le cas lors de la Croisière noire.

2)   Itinéraire.

L'itinéraire initial prévoyait de traverser l'Europe et l'Asie par le centre, en évitant les monts du Caucase. Par la suite, l'expédition est censée suivre le 40e parallèle, traversant ainsi le Turkestan avant de reprendre la voie établie par Marco Polo, la Route de la soie, menant vers l'Est de la Chine. Néanmoins, les incertitudes politiques en URSS, dues aux récentes tensions entre Paris et Moscou, obligent Citroën à revoir ses plans[1]. Il décide donc de faire un détour par l'Afghanistan, les obligeant à traverser le Cachemire à 5 000 m d'altitude[4]. Cet alternative se révèle être encore plus dangereuse que la précédente.

En raison d’une révolution en Afghanistan qui vient d’éclater dans le nord du pays, les 50 tonnes de carburant réserves qui y était stockées ne pourront pas être accessible. Annuler ou reporter l’expédition étant impossible, car cela engendrerait un coût trop important, la seule alternative possible est d’atteindre le Turkestan chinois via les Indes et l'Himalaya central.

Haardt se rend dès lors à Londres demandant assistance aux autorités britanniques et notamment celle du général Swinton. Ce dernier a tout au long de sa carrière, tissé des liens relationnels avec diverses personnalités politiques de haut niveau. Déjà très impliqué lors de la Croisière noire, ses relations auprès du Foreign Office, du War Office, de l’India Office et de l’Air Office lui permettent d’acquérir toutes les autorisations nécessaires pour le nouvel itinéraire. L’influence de Swinton est telle, qu’il octroie rapidement à l’expédition d’emprunter la route Gilgit à travers les montagnes, route exclusivement empruntée par le personnel diplomatique et militaire anglais]. C’est également grâce à Swinton que Haardt et Citroën ont obtenu le soutien du colonel Vivian Gabriel, connaisseur des Indes et de ses habitants. Ce dernier est chargé d’effectuer des reconnaissances au col de Gilgit et transmettre tous les trois mois, son rapport à Haardt.

IV)        Conclusion

« La Croisière jaune se termine dans le triomphe et la tragédie.« L’expédition, malgré de nombreux bouleversements et le décès de Haardt, termine sa mission et atteint Pékin. Les découvertes scientifiques sont telles, que l’on oublie qu’aucune autochenille n’a réussi à traverser en entier le continent asiatique. L’histoire retient tout de même que l’expédition aura été « un exemple inoubliable de la capacité humaine à vaincre l’adversité «.

L'expédition Citroën Centre-Asie constitue une des aventures les plus exceptionnelles du XXe siècle. En 1931, à bord de véhicules autochenilles, quarante-deux hommes courageux s'engagèrent sur les pistes de l'Asie centrale pour relier les villes de Beyrouth et de Pékin sur un parcours éprouvant de plus de 12 000 km. Il s'agissait de remonter la mythique Route de la soie, depuis la Méditerranée jusqu'à la côté orientale de la Chine, à travers les plateaux de la Perse, les passes de l'Himalaya, les hauts cols du Karakoram la steppe mongole et le désert du Gobi. Les véhicules Citroën subirent une inimaginable mise à l'épreuve que seule une équipe de mécaniciens, particulièrement endurants et ingénieux, permit de surmonter. Tout au long de ce parcours à hauts risques, une équipe prestigieuse de savants se livra à de nombreux travaux et recher ches pour assurer à la mission une dimension à la fois scientifique et artistique. Ainsi, grâce aux études menées dans les domaines archéologiques, géologiques et ethnologiques et appuyées par les techniques les plus modernes de l'époque en matière de photographie et de cinématographie, les membres de la Croisière ont pu constituer un riche fond d'archives unique en son genre. Le livre est agrémenté de cartes et de photographies dont une dizaine en couleurs, inédites. Au total, une trentaine d'illustrations ainsi que des reproductions de documents d'origine : extraits de carnets, correspondances, dessins et croquis.

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