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La cueillette des champignons et le ramassage des escargots bientôt réglementés

Publié le 06/12/2011

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Plusieurs arrêtés concernant la faune et la flore viennent d'être publiés au Journal Officiel du 12 mai 1979, tous visant à protéger des espèces dont la survie est menacée. Si ces mesures réjouissent les protecteurs de la nature, il n'en sera certainement pas de même pour bon nombre d'amateurs d'escargots et de champignons.

« vipères aspic et peliade, des batraciens parmi les­ quels la rainette verte et le crapaud commun, et des mammifères dont la genette et l'écureuil.

Le Parc zoologique de Vincennes Situé dans les environs immédiats de Paris, le parc zoologique de Vincennes occupe une superfi­ cie de 16 hectares.

De création relativement récente puisqu'il a été inauguré en juin 1934, ce zoo appar­ tient au Museum national d'Histoire naturelle de Paris.

Les animaux du Museum sont en effet répar­ tis dans deux zoos, celui de Vincennes et la mena­ gerie du Jardin des Plantes.

Celle-ci, de création plus ancienne (fin du XVIII• siècle) occupe une superficie moindre et possède des installations beaucoup plus vétustes.

A l'origine, le parc zoologique de Vincennes a été construit pour y installer les animaux présentés au public lors de l'exposition coloniale de 1932 qui avaient été rachetés par le Museum.

De conception très moderne pour l'époque, le zoo de Vincennes occupait alors une superficie de 14 hectares.

Son but était de montrer au public des animaux vivant dans une liberté apparente.

Sa conception en étages avec des rochers surplombant plates-formes et bas­ !!ins permet aux visiteurs d'observer très facilement les animaux sans leur causer trop de dérangement.

La plupart des animaux terrestres vivent sur des plateaux sableux séparés du public par des fossés assez larges (4 à 6 mètres) et surtout infranchissa­ bles ; les visiteurs bien protégés peuvent ainsi admirer des animaux parfois dangereux comme les lions et les ours.

Ces fossés permettent également de protéger du public un certain nombre d'animaux qui, malgré les interdictions, reçoivent des visiteurs une nourriture abondante et inadaptée, entraînant quelquefois des indigestions graves.

Quant à la plu­ part des singes, ils sont isolés derrière des fossés, mais aussi des rochers à parois lisses sur lesquelles ils ne peuvent grimper, le tout empêchant leur fuite.

L'espace imparti à chaque espèce est généralement vaste, des refuges éloignés de la vue des visiteurs permettent aux animaux de se reposer lorsqu'ils recherchent le calme et sont fatigués, c'est là aussi que les femelles peuvent mettre bas en toute tran­ quillité.

Ce parc zoologique attire toujours un public très nombreux, et si les animaux ne sont pas en liberté totale comme c'est le cas dans les réserves, il a tout au moins l'avantage de montrer aux visiteurs des animaux exotiques qu'il serait difficile de laisser en totale liberté dans nos contrées comme les élé­ phants, les bisons ou les hippopotames.

Dans l'en­ semble, les installations du parc permettent une très bonne observation par le public.

Il est notam­ ment possible d'assister aux repas, prévus à heure fixe, d'un certain nombre d'animaux comme les fauves, les chimpanzés, les pélicans, les manchots, les phoques et les otaries.

Ce zoo abrite un nombre important d'espèces de mammifères et d'oiseaux, autant que possible grou­pés selon leur origine géographique.

Certains sont très connus du public comme les girafes qui se reproduisent très bien à Vincennes et sont nourries avec du fourrage, du cresson, de la salade, ou enco­ re des flocons d'avoine au lait.

Les ours sont égale­ ment très bien représentés ainsi que les antilopes d'Europe.

Certaines espèces qui ne se rencontrent plus à l'état sauvage sont présentes ici, telles le cerf du père David ou encore le bison d'Europe.

On peut également y voir des hippopotames amphibies qui, heureux de s'ébattre dans l'eau, font admirer dans un large baillement leur dentition au public.

Les rhinocéros noirs, dits aussi bicornes à cause de leur lèvre supérieure digitiforme et pointue sont également représentés, ainsi que leurs parents les rhinocéros blancs, dont le poids peut atteindre 3 à 4 tohnes.

Quant aux oiseaux, ils sont nombreux et variés.

Les flamants rouges de Cuba et les roses partagent sans problème la même pièce d'eau.

Dans l'en­ semble les oiseaux africains sont très bien représen­ tés, avec les autruches à la taille imposante, les grues couronnées, les oies armées de Gambie, les marabouts africains ...

Dans l'ensemble, le zoo de Vincennes séduit le public, le nombre de visiteurs est toujours très important, et on peut parler d'affiuence les diman­ ches et jours fériés.

L'absence de grille permet de voir évoluer sans problème les animaux et surtout de les photographier et de les filmer ; pour l'ama­ teur photographe ce zoo est un lieu privilégié.

Les velins de Ch.-A.

Lesueur Parmi les nombreuses petites expositions réalisées par le Museum national d'Histoire natu­ relle de Paris, l'une d'elles vient d'être consacrée à Ch.-A.

Lesueur (1778-1848) dessinateur naturalis­ te peu connu du public, qui s'intéressa de très près à toute la zoologie et dessina avec beaucoup de précision et de minutie de nombreux animaux plus ou moins connus et étudiés à cette époque.

· S'appliquant à l'ensemble .du règne animal, les peintures et dessins exposés au Muséum représen­ tent aussi bien des méduses que des poissons, des batraciens et des mammifères.

Les velins de ce peintre animalier font partie des collections du Museum mais sont rarement présen­ tés au public.

Pourtant, le personnage de Lesueur reflète une époque, celle des grands voyages vers les terres inconnues et aussi celle en zoologie de la « nomenclature », où les espèces animales sont décrites et classées.. »

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