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Le culte du génie

Publié le 23/01/2013

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Intro: Humain, trop humain (ou Choses humaines, trop humaines). Un livre pour esprits libres (Menschliches, Allzumenschliches. Ein Buch für freie Geister) est une œuvre du philosophe Friedrich Nietzsche, publiée, pour le premier tome, en1878. Un second tome fut publié par la suite, réunissant Vermischte Meinungen und Sprüche (Opinions et sentences mêlées) et Der Wanderer und sein Schatten(Le Voyageur et son ombre). Le livre est dédié à Voltaire.   Plan I-Les activités scientifiques et artistiques sont similaires II-Il n'y aurait de génies que dans le domaine artistique III-Les Hommes se contentent d'admirer les oeuvres, ils n'essaient pas vraiment de trouver les différents procédés ainsi que le travail réflexif lorsque le génie les a créées [...] Dans cet argument, Nietzsche défend l’idée selon laquelle chaque H...

« contenter de la contemplation car les techniques utilisées par le génie sont indescriptibles, et ils ne se sentent probablement pas à la hauteur d'essayer les utiliser.Comment l'oeuvre d'art est-elle perçue ? L'opinion générale est ici toujours analysée par Nietzsche qui cherche à comprendre l'effet que produit la création finie sur les individus.

[...] [...] L'orateur, l'artiste, et le philosophe sont donc qualifiés de génie car ils se situent dans le domaine artistique, et ont à la fois une méthode originale et inexplicable.

Ainsi, selon l'auteur, cette admiration sans limite tient de la croyance, qui est le fait de croire dans le domaine religieux.

Nietzsche fait donc ici un rapprochement entre le génie et Dieu, en critiquant le fait que le génie soit placé sur un piédestal, comme si tous trois étaient supérieurs à tout et aussi importants que les dieux.

[...] [...] Les arguments de ces deux philosophes s'opposent donc totalement car, alors que Kant sacralise le génie et son activité en expliquant qu'ils sont indescriptibles, Nietzsche ne cesse de démontrer qu'ils sont similaires aux activités scientifiques.Nietzsche a tout d'abord énoncé une partie de sa thèse en la développant à l'aide d'un argument.

Il a ainsi défendu l'idée que les activités artistique et scientifique sont similaires, et que les créations de ces deux domaines ne diffèrent pas vraiment.

Le génie n'est ici pas un être d'exception puisque le philosophe démontre que son activité présente de nombreux points communs avec des scientifiques et des artistes.D'où provient cette sacralisation du génie et pourquoi celui-ci est-il mis sur un piédestal ? [...] [...] Dans cet extrait, Nietzsche énonce une partie de sa thèse en cherchant à démontrer que le génie et son activité ne se distinguent pas forcément des autres.

Le philosophe allemand énonce quelques exemples non seulement scientifiques, mais aussi artistiques, pour montrer qu'il n'y a pas de réelle distinction entre l'art et la science, donc entre le génie et les scientifiques.

De ce fait, le génie est davantage du côté de l'art que de la science.

Cependant, bien que le génie se situe dans le domaine de l'art, et pour insister sur le fait que la science et l'art ne diffèrent pas toujours, l'auteur explique qu'il n'y a pas de réelle distinction entre l'activité de l'inventeur en mécanique et celle du génie.

[...]. »

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