Les cycles de création

« très différent de celui-ci: le monde dans le­ quel vivent les humains est pratiquement le seul dans lequel ils peuvent vivre.

La version la plus surprenante de la théorie cyclique est peut-être celle que l'astronome britannique Thomas Gold a proposée.

Il prétend que, lorsque l'univers atteindra la fin de son ex­ pansion et commencera alors à se contracter, les galaxies ne seront pas les seules à engager le processus inverse.

Gold pense que le temps s'écoulera, lui aussi, à l'envers, ce qui signi­ fie que tout sera inversé: la chaleur et la lu­ mière dispersées dans l'espace commence­ ront à retourner vers les étoiles.

Les calottes glaciaires sur la Terre deviendront · encore plus froides, leur chaleur se perdant dans les océans environnants.

Au lieu de vieillir , les humain s rajeuniront sans cesse.

Les pensées 2 270' 3 10' Ci- d esso us: Ce ue ca rre, qui il­ lu stre la r ép arriti on et la d en sit é d e l'hydrogè ne neutr e dan s la Voie lactée , a été fait e par des radi oas tr ono m es née rlandai s et au stralien s.

L 'h y dr ogè ne ne utre es t presque ind étec tabl e, dan s le gaz inters te llair e, par l'a str ono ­ mie optique; m ais, depuis qu' o n l'a déco u verr grâce à la radio­ astro n om ie.

de nom bre u ses hy ­ poth èses ont été é mises, sel on les­ q uell es notr e ga laxie a urait co nnu égalem ent un e pério de de v io le nt e a cti vi t é.

16 0' 147 .5 ' 130' Atomes par cen timèt re c ub e 327 .5 elles-même s fonctionneront à l'envers.

Dans le cycle invers é, les savants ne regarderont plu s le grand bang comme le commencement de l'univers, mais comme la fin.

Les thèses de Gold n'ont pas été prises très au sérieux, mais rien de ce qu'il prédit n'est contraire aux lois de la science.

Cependant, à l'heure actuelle, la plupart des cosmologues concentrent leur attention sur le fait de sa­ voir si l'univers est en expansion à un rythme permanent ou si cette expansion se ralentit.

La réponse à cette importante question révé­ lera si la thèse de l'univers en cycles répétés d 'expansion et de contraction résiste à l'é­ preuve de l'observation réelle.

S'il en était ain s i, nous saurions enfin que l'univers n'au­ ra pas une fin, mais un nombre infini de nou­ veaux commencements.

20' 3 40' 350'. »