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«Le danger serait de croire, comme c'est largement le cas, que la technique, par les instruments merveilleux qu'elle met en nos mains, est elle-même une culture ». Faut-il, comme le suggère ici A. Siegfried, mettre la technique en accusation ?

Publié le 22/02/2012

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technique

■ La fin du 19e s. et le début du 20e s. sont d'abord en admiration fervente devant la technique.    ■ Mais le développement intensif de celle-ci affirme une société dite « de consommation «.    ■ Suspicion et même peur se dressent face aux progrès techniques.    ■ Faut-il les rendre responsables des maux dont nous souffrons ?   

technique

« La question de la tech niqu e et human ité a.

Déf inition Le terme « te chnique » dé signe tout procédé de fabrica tion, d'ac tion ou de réfle xion perm ettant d'aboutir à un résu ltat utile ou voulu initialemen t.

Une te chnique, quel le qu 'elle soit, est suffisamment codifiée et conscie nte pour pouvoir s'ensei­ gner ou se transm ettre .

Son degré de per fec tion s'établit selon deux par amè tres : le minimum d'effort ou de dépense pour un ma ximum de rés ultat.

Les ordina teurs actuels sont, par exem ple, plus petits et possèd ent plus de foncti on, de mémoir e qu 'aupar avant.

l' outil fait l'homme L' homme est homo {aber, et pas seulement homo sapiens : un animal qui construit des outils de bois, de pier re, ou de métal.

C'est grâce à sa dis position te chnique que l'homme a pu sur vivre, à tel point qu'on peut le déf inir par cette capaci té: c'est un animal qui doit produir e ses moyens d'existe nce, comme le dé veloppe Marx.

Et cette production n'est pas rése rvée qu'à son seul us age personnel.

Il y a donc aussi sociali sation.

b.

Technique et intellig ence L' une perme t de définir l'autr e : l'intellig ence est la capacité à se rappor ter à de s instru ments artif i­ ciel s et de compr endre leur techni que, selon plu­ sieur s degr és : utiliser (les singes y par vienne nt), reco nnaître (les renar ds évite nt les pièges ) , et sur ­ tout cons truire des outil s, opér ation que seul l'être humain peut faire.

L'ins tinc t n' est, lui, que l'apti­ tude à utiliser des organes naturels, distinc tion éta blie par Bergson.

c.

Te chnique et trav ail Il est normal et bénéf ique que les tâches du trava il se méc anisent, puisque c'est l'essence même du trav ail que d'être répétitif .

Ainsi, les biens de consom mation courante ne manquen t jamais et les conditions de trava il sont meilleur es.

De plus, à moindr e coût de prod uction, le nive au de vie général augmente.

C'est pour ces raisons qu'Hannah Arendt juge fa vor ablement le machinisme.

Elle établit néanmoins une dif fére nce entr e les tâches qui abou tissent à la production d'objets durables, qui demandent de la conception et sont appelés « œu vres » d'un côté, et celles qui sui­ ve nt le rythme régulier des besoins, produi sant des objets immé diat ement cons ommabl es et périss ables, auxq uelles seules doit être réservé le nom de « tra-. »

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