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Dans un monde injustice, serions-nous encore des hommes ?

Publié le 19/09/2012

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Se pose alors la question de savoir si, en n'obéissant qu'à la loi qu'il s'est prescrite, l'homme reste humain. Rousseau lui-même a recouru à l'idée d'une justice extra-humaine pour fonder la justice humaine : une justice universelle « émanée de la raison sociale « ne saurait suffire par elle-même, «toute justice vient de Dieu, lui seul en est la source«, écrit-il dans le dernier livre du Contrat social....

« • Organisation du plan • L'univers obéit à des lois, il n'est donc pas dépourvu de justice.

• L'homme, être naturel, cherche à vivre en paix : il instaure donc le droit, qui définit le juste et l'injuste.

• Mais obéir à la loi, rien qu'à la loi, est-ce rester humain? CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] La justice est l'application de la loi.

Mais de quelle loi ? la loi de la nature, la loi humaine? Peut-on penser que le cosmos porte en soi, indé­ pendamment de l'homme, une justice, ou la justice n'appartient-elle qu'à l'homme, n'a-t-elle de sens qu'érigée par la raison humaine? [1 -Le monde naturel n'est pas dépourvu de justice] Dans le monde naturel où règne la loi biologique, la seule règle est de survivre.

Le droit naturel s'identifie ainsi à la puissance d'agir et on peut supposer que le monde possède une justice, celle du « droit du plus fort » comme l'a posée Hobbes.

Les jugements de valeur sont inutiles : le droit de chacun est mesuré par sa puissance : tout ce qui est possible est permis.

Dans ces conditions, « l'homme est un loup pour l'homme » et chacun vit dans la peur et 1' angoisse de la mort.

La nature obéit donc à une «justice » naturelle, même si cette justice ne correspond pas à la justice instituée par l'homme.

De même, un monde sans justice est humain : dans la vision de Hobbes, ce sont bien des hommes qui sont des loups les uns pour les autres.

Le monde a une justice mais elle n'est pas humaine.

[Il -La raison prolonge le droit naturel] L'homme est un être naturel, assujetti, comme nous venons de le voir, au droit naturel.

Mais il est aussi un être doué de raison et, grâce à cette raison, il peut instituer la justice, cette volonté d'attribuer à chacun son dû selon le droit civil, comme l'indique Spinoza, et de la même manière pour tous.

Au droit naturel Spinoza oppose le droit selon la raison, seul capable d'assurer la justice pour tous.

Rousseau reprendra cette idée.

Récusant comme absurde « le droit du plus fort » (Du contrat social, I, 3), il montre que la force brute ne peut fonder le droit civil et que la justice est une construction de la raison et de. »

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