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Dans quelle mesure innovation influence-t-elle la croissance économique ?

Publié le 17/01/2011

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La destruction créatrice a des effets négatifs : certains salariés voient leur salaire diminuer ou sont licenciés, les nouveaux emplois crées n’étant pas en général pas dans les mêmes entreprises, les mêmes régions, les mêmes secteurs ni les mêmes qualifications que les emplois détruits. Les salariés qui se retrouvent temporairement au chômage vont moins consommer. Cet affaiblissement de la demande de produits peut freiner à un moment donné la croissance.

« ont un impact positif sur la croissance qui est alors dynamisé par l’argent investit dans la recherche etdéveloppement et aussi par la stimulation de la consommation.

Les innovations permettent par leur productivité desréaliser des économies d’échelles : « réduction de la consommation d’énergie, de matériaux » tout en « augmentantles marges » comme le montre le Document 2. II Cependant les innovations ont parfois une influence négative 1) Les Innovations ne sont pas forcément une valeur sure : Des innovations trop techniques ne sont parfois pas adaptées au marché du travail : C’est le paradoxe de Solowmis en évidence en 1987 par l’économiste Solow, il s’agit du fait que lorsque l’on compare une machine ou unordinateur ou encore une machine très perfectionnée dernier cri, par rapport a sa productivité c’est souvent lesoutils simples et classiques qui sont les plus productifs alors que l’on attend d’un ordinateur ou d’une innovationchère et complexe qu’elle rapporte de gros gains de productivité.

Or le paradoxe explique que c’est le contraire.

LeDocument 5 affirme que la productivité est réduite avec des outils pareils.

En effet ces instrument sont vitesobsolètes au bout d’un courtes périodes et les employés ne sont pas forcément formés à ce genre d’outils.

Il s’agitdonc d’innovations coûteuses et pas si rentables que cela pour les entreprises.

C’est ce que souligne le Document 3dans ses dernières phrases « on peut investir beaucoup sans qu’il en résulte d’impact sur al productivité sil’obsolescence accélérée des matériels et logiciels contraints a les renouveler constamment » De plus le second risque avec des innovations du genre high-tech type Ipod, ou téléphone mobile, c’est qu’il soitrejeté par les consommateurs.

L’argent investit dans les innovations est considérable et l’entrepreneur s’attend àune réussite.

Lorsqu’une entreprise essuie un échec elle peut faire faillite ou subir une grave crise qui engendre deslicenciements et du chômage dans la population active.

Ce qui naturellement n’a rien de bon pour la croissanceéconomique d’un pays.

C’est ce que montre de façon manichéenne le Document 4, soit l’on réussit soit l’on est «évincé ». 2) Elles sont parfois responsables de phases de dépression : D’après le Document 1 et aussi selon Schumpeter les innovations entraînent des bouleversements économiques, audébut positifs avec « la grappe » d’innovations et les fluctuations des cycles économiques toujours croissantes maisil arrive un point où la saturation des innovations étouffe l’économie.

On assiste alors comme le montre les courbescycliques de Nicolaï Kondratiev à une dépression car les innovations se banalisent : on constate une baisse desprofits, on rentre dans une phase de récession et alors on remarque une baisse de la croissance. De plus les innovations engendrent ce que l’on appelle « la destruction créatrice ».

Les innovations rendentobsolètes les anciens produits et méthodes de production remettant en cause le fonctionnement de l’économie.

Denombreux emplois sont supprimés et on assiste a la mécanisation du travail en substituant le facteur humain par desmachines.

Des entreprises font alors faillite sous le poids de trop de concurrence et on voit des produits disparaîtreà cause d’innovations plus performantes comme il en est advenu pour la règle à calculer qui a été alors, remplacéepar la calculette éléctrique. Les dépressions économiques et les suppressions de méthodes et d’emplois ne sont pas forcément le meilleur moyenpour être productifs et cela se ressent alors lorsque le rythme de la croissance baisse.

Et que le PIB d’un paysdiminue. Conclusion : L’innovation est donc a double tranchant dans le rôle de la croissance d’un coté elle permet la création d’emplois etde gains de productivité, soit de richesses et donc d’augmentation du PIB mais elle peut aussi si elle n’est pasrentable ou si elle concurrence trop les autres entreprises amener à la faillite des entreprises opposés ou de celleémanant l’innovation si il s’agit d’un échec. Le progrès technique n’a donc pas toujours une influence positive sur la croissance.

De même on remarque de plusen plus de nos jours que le progrès technique n’est pas toujours un allié de la croissance économique car il porteatteinte a l’écologie et va a l’encontre d’un développement durable souhaité part les gouvernements.. »

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