Dans quelle mesure peut-on dire que la littérature du XVIIIe siècle est une arme ?
Publié le 19/02/2011
Extrait du document
I. - EXPLICATION
Au XVIIIe siècle, la littérature a un caractère « gratuit «. Elle s'adresse à un public d'honnêtes gens, qui « ne se piquent de rien «, et trouveraient mauvais qu'on leur présentât des œuvres polémiques. La littérature entend donner de belles représentations de la vie humaine et, si elle se flatte d' « instruire « les hommes, ce n'est jamais, sauf chez les moralistes professionnels, en les endoctrinant directement : la « leçon « que donnent les classiques est celle que l'homme peut tirer de l'image de lui-même que lui présentent les auteurs.
Liens utiles
- Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune: ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent a ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité: mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper
- Mme de Staël a écrit : « Au XVIIIe siècle, la littérature n'est plus un art seulement, elle devient une arme pour l'esprit humain. » Vous développerez ce jugement en vous servant des œuvres de Voltaire et de J.-J. Rousseau.
- LA LITTÉRATURE AU XVIIIe siècle EST-ELLE UNE ARME ?
- Comment a-t-on pu dire qu'au XVIIIe siècle la littérature est moins un art qu'une arme?
- Madame de Staël écrit en 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap.11) : «Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune ; ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent à ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité ; mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper a