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Définition: AME.

Publié le 21/04/2010

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Substance immatérielle principe de la vie et de la pensée.  « L'âme, par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps. « (Descartes.) — Pour le matérialisme (Démocrite, Épicure, La Mettrie, d'Holbach, Moleschott), il n'y a pas de survivance du moi conscient. — Pour le panthéisme (Parménide, Anaxagore, Spinoza, Schopenhauer), l'âme n'est pas une substance ; elle est nécessitée et « agie «. Il n'y a pas d'immortalité personnelle, sauf celle de la raison pure (Spinoza). — Pour le spiritualisme (Platon, Descartes, philosophie chrétienne), l'âme est douée de pensée et survit au corps, dont elle est distincte et auquel elle est passagèrement liée ; elle est un être distinct de Dieu et créé par lui. — 

Pour Kant, elle est inconnaissable par l'entendement ; mais, en tant que noumène, elle existe, libre et intemporelle. — Pour Hume, Stuart Mill et le phénoménisme empiriste, l'âme n'est que l'ensemble des phénomènes de conscience et elle se confond avec le moi empirique. — Pour Renouvier et le néo-criticisme, il n'y a que des phénomènes soumis à la loi de la personnalité ; celle-ci est essentielle, a priori, peut être assimilée à l'âme et peut survivre au corps. Ame du monde : Pour les Stoïciens, elle remplace Dieu. — Pour Platon et les Alexandrins, elle est un principe infus dans l'univers, et sert d'intermédiaire entre celui-ci et le Dieu suprême.

 

« L'âme désigne originellement le « souffle vital », anima en latin, psyché en grec.

Psyché est dérivé de psycho quisignifie « je souffle », au sens de respirer.

On a conservé de cet usage l'idée que ce qui vit est comme traversé parun souffle le mettant en mouvement, c'est-à-dire, l'animant. L'ame a bien évidemment une connotation religieuse en tant que principe incorruptible opposé au corps.

Dans lestrois religions du Livre, elle constitue ainsi un principe d'identité transcendant la matière et que nos actionsterrestres contribuent à élever ou à dégrader sur un plan moral, nous rendant comptables devant l'Éternel.Les anciens distinguaient différentes formes d'âmes.

Aristote prêtait une âme aux plantes et aux animaux en tantqu'êtres vivants, mais réservait à l'homme seul la possession d'une âme pensante.

Il considérait ainsi que lesvégétaux n'ont qu'une âme nutritive tandis que les animaux ont, en plus, une âme sensitive et motrice, que l'onretrouve également chez l'être humain, qui se distingue toutefois spécifiquement par la pensée.Après avoir progressivement dépouillé le terme de sa dimension métaphysique, la modernité en limite la plupart dutemps l'usage à tout ce qui se rapporte à des faits psychiques au sens large.

On a donc désormais tendance àparler d'âme comme synonyme de l'esprit, sans l'invoquer comme une substance séparée du corps, voireantagoniste.

À ce titre, la psychologie est la science de l'âme perçue simplement comme équivalent à la conscience.. »

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