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Définition: EXISTENTIALISME.

Publié le 30/06/2009

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 Doctrine pour laquelle l'exister prime l'essence. — Son but est l'analyse de l'existence concrète et vécue, ou réalité existentielle, et du sens ontologique de l'être. — Pour Kierkegaard, l'existence n'est pas synonyme d'être, mais de subjectivité. — Jaspers n'est pas existentialiste. — Heidegger non plus ; sa philosophie est existentiale et non existentielle ; pour lui « l'essence de l'homme est dans son existence «. — Sartre, Simone de Beauvoir et Merleau-Ponty sont existentialistes. — La philosophie de Le Senne est un « spiritualisme existentiel «, celle de Gabriel Marcel peut être appelée « existentialisme chrétien «.

« D'un point de vue très général, une philosophie est existentialiste lorsqu'elle s'ancre sur une réflexion impliquant laspécificité de l'existence humaine, impossible à résorber dans une quelconque détermination ou nature écrite àl'avance.

Pour l'homme, le fait d'exister le place, en tant que sujet libre, toujours au-delà de ce à quoi on pensepouvoir le réduire.

Si l'on existe bien comme un « quelque chose », nous débordons cependant sans cesse touteforme de définition, parce que l'existence précède l'essence, comme l'écrit Sartre.

Autrement dit, l'homme est jetédans le monde sans projet et sans avoir été créé pour réaliser une fin spécifique.

On saisit ici la différence entre lesêtres humains et les simples objets.

Tandis qu'un objet est intégralement déterminé pour être ce qu'il est (il a étépréparé et pensé avant d'être), l'homme est systématiquement condamné à l'ouverture vers la différence à lui-même.

Par exemple, affirmer qu'il est bon ou méchant par nature revient à le considérer comme prédéterminé àaccomplir l'un ou l'autre.

Tout au contraire, dans la mesure où sa seule détermination est de n'en avoir aucune, ilest libre de se réaliser selon sa seule responsabilité.

Toute tentative de vouloir coller à une essence revient alors àfaire preuve de « mauvaise foi », c'est-à-dire, à nous inventer une identité artificielle dont nous ne pourrions pasnous affranchir.

Le regard des autres nous conduit parfois à céder à cette tentation, il est aussi notre enfer en cequ'il nous transforme précisément en une image sur laquelle nous n'avons pas de prise et qui solidifie notre liberté.. »

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