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La définition du poème épique selon Boileau.

Publié le 27/05/2011

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boileau

Quelle est la définition du poème épique selon Boileau ? Vous parait-elle suffisante ? Quels éléments le poète a-t-il ajoutés à cette définition dans la suite de son développement ? Pourquoi parait-elle très faible, à notre époque ?

Plan proposé :

Exorde : Position du sujet. Importance de cette définition, puisque la théorie de Boileau sur la poésie épique a été contestée si souvent. 1° — « D'un air plus grand... «. Vagué de cette expression à la tragédie, l'ode, ont donc un air moins grand ? Lourdeur des transitions chez Boileau : en voilà un exemple.

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« 6° — La question reste donc entière.

Le merveilleux, répète sans cesse Boileau, « égaie » le poème épique.

S'ill'égaie, il est donc un ornement.

Il est « plaqué », mais sur quoi? Quelle est donc l'essence, quel est l'objet dupoème épique ? Boileau a laissé la question sans réponse. 7° — D'autres ont tenté d'en donner une.a) La conception de Chateaubriand : l'Examen des Martyrs.

Beautés du poème; réserves à faire sur l'emploi dumerveilleux chrétien.

Comment la théorie de Chateaubriand rejoint celle de Boileau.b) Différence plus profonde avec Victor Hugo.

La Préface de la Légende des siècles.

L'histoire et la légende : ce quedevient le merveilleux.

Quelle définition de l'épopée on pourrait tirer de Victor Hugo, et comment cette conceptionest tout simplement la conception ancienne, consciente au lieu d'être inconsciente.c) Mais surtout nos poètes épiques modernes rompent avec la définition de Boileau, parce qu'ils n'ont plus la mêmeconception de l'art, simple amusement ou divertissement.

Prendre dans l'Art poétique, Chant III, tous les passagesoù Boileau montre bien que l'épopée est un simple jeu (vers 173, 189, 199, 207, 212, 219...

s'égaie, ornements,ornements égayés, égayez, égayé, profane et riante peinture).

Imaginez d'après le Passage du Rhin ce qu'aurait étéun poème épique suivant les règles de Boileau : les Parques, Neptune, Eole, Écho, Thémis, etc.... Conclusion : Définition très faible, très vague, très insuffisante.

Cette faiblesse de la définition vient de l'idée trèsincomplète que Boileau se fait de l'art en général, et elle explique en grande partie la faiblesse de sa doctrine del'épopée.

Elle est même en contradiction avec la théorie classique : Rien n'est beau que le vrai.

Comment cet emploide la mythologie a été fâcheux non seulement pour l'épopée, mais pour toute la littérature française.. »

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