Les défis du territoire russe

« sin de Kamsk-Atchinsh et du Kouzbass fournit les quatre cinquièmes (262 mil­ lions de tonnes) d' une production puisée dans 200 milliards de tonnes de réserve.

Enfin, le gaz , dont l'exploitation est localisée en Sibérie, présente des potentiali­ tés gigantesques avec une réserve de 50 000 milliards de mètres cubes pour une production de 571 millions de tonnes.

• Les matières premières La gamme répertoriée en Russie est vaste : du fer dans le bassin de Koursk, en Carélie et en Sibérie ; du manganèse dans l'Oural et en Sibérie occidentale ; du plomb et du zinc dans l'Oural ; du nickel dans le Nord et l'Oural et, enfin, du cuivre dans l'Oural, le Transbaïkal et !'Altaï.

Les gisements de la partie européenne de l'Oural et de la Sibérie du Sud sont en cours d'épuisement.

Une desserte problématique • De la difficulté de mettre en place les réseaux Les réseaux de transport sont vitaux pour la Russie.

Le réseau ferroviaire est le moyen privilégié pour le transport des énergies et des matières premières.

Il est efficace dans les grandes régions industrielles (Kouzbass, Oural, Sibérie et nord du Caucase).

Les autres régions possèdent des réseaux très lâches et lents.

Même le BAM (Baïkal-Amour) transporte peu de voyageurs au profit du réseau moscovite.

Le transport routier est utilisé pour de courtes distances et se trouve en recul pour les marchandises car le réseau est insuffisant et les connexions peu nombreuses.

Le réseau aérien demeure sous-dimensionné.

•Les conséquences de la disparition de l'URSS Chaque État est devenu propriétaire des réseaux et infrastructures de son territoire .

L'exploitation, souvent restée aux mains des entreprises d'État, doit régler les pro­ blèmes de passages de frontières, les droits de transit.

La perte de régions (États baltes ...

) réduit l'ouverture sur la mer.

Ceci montre de façon plus aiguë encore l'in­ suffisance des réseaux, l' inégalité des dessertes régionales et la vétusté des équipements.

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