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Denis DIDEROT

Publié le 23/09/2012

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diderot

La philosophie de Diderot

Diderot fonde toute sa philosophie sur la raison tirée de l'expérience . Son athéis.me n'est pas une aversion pour le christianisme mais nous apparaît comme la conséquence de sa conception de l'espèce et des lois de l'univers ; l'origine de la vie n ' est qu'un processus chimique, et la pensée résulte de phénomènes purement physiologiques. La diversité des matières de la nature n'est que le fait d'un dosage différent des éléments essentiels constituants de l'univers (terre, eau, air, feu) qui est lui même en perpétuelle évolution. L'univers est un vaste mouvement continu de fermentation. De même, la pensée est mouvante ; l'homme se contredit parce que la vérité se cherche en s'essayant...

diderot

« Denis DiderOl , Barth éllemy.

Musée Carnavalet.

Photo D.

Gazé Did eror érair d'un tempérament en­ thousiaste et dyna­ mique.

Excessif en tout , à table comme devant son bureau, il dépense avec une générosité illimitée.

Multipliant les con­ tradictions, il passe de la raison aux excès de la sens ibi­ lité.

Il peut se mon­ trer courtois comme vulgaire et grossier.

Ce foisonnement permanent est à /'image de ses œu­ vres, sans véritable rigueur , qui nous montrent le jaillis­ sement de la pensée , /'art de /'improvisa­ tion et nous int er­ rogent directement.

Sa vie, son œuvre Une jeunesse de bohème N é à Langres en 1713 , d'un père coutelier aisé, Denis Diderot est l 'aîné de sept enfants.

On le tonsure à l'âge de douze ans, car il est destiné à une can·iè re ecclésiastique pour succéder à un de ses oncles chanoine.

Après des études chez les jésuite s de Langres, il va continuer sa vie à Paris pour y devenir maître ès art en 1732.

A Paris, il perd la foi, mène une vie diffi­ cile d'errance, ne mange pas toujours à sa faim, touche à divers métiers : il rédige des sermons, enseigne les mathématiques , est précepteur chez un financier.

Dans cette bohème parisienne, il baigne dans un bouillonnement d'idées, se lie avec Rousseau et Grimm.

Contre le gré de son père qui va jusqu 'à 1 'enfermer dans un couvent, il épouse en 1743 Antoinette Champion, une lingère ; c'est une union malheureuse d'où naîtra une fille, Angélique, avec qui Diderot partagea de grands moments de jôie .

Au contact des idées les plus diverses, il entreprend ses premiers écrits philosophiques: en 1745 , il publie l'Essai sur le mérite et la vertu, qui est une traduction libre d' un ouvrage de Shaftesbury , en 1746les Pensées philosophiques où il se fait le chantre de la religion naturelle.

Dans l'Addition à ces Pensées en 1770, il se montre encore plus virulent à l'égard du christia­ nisme.

Dès lors, sa production se diversifie avec les Mémoires sur différents sujets de mathématiques et un roman philoso­ phique et libertin, Les Bijoux indiscrets.

Cependant, son orien­ tation vers le matérialisme s'accentue avec la Lettre sur les aveugles à l'usa ge de ceux qui voient (1749) où il présente 1 'homme comme un hasard de la matière en évolution ; cette œuvre lui vaut d'être arrêté et détenu , de juillet à novembre J 749, au château de Vincennes , où Rousseau , qui prépare son premier Dis cours, vient lui rendre visite.

Comme Diderot a déjà commencé à publier l'Encyclopéd i e, il choisit d 'adopter une attitude plus modérée.

L'Encyclopédie E n 1746 , le libraire Le Breton lui a en effet confié la direc­ tion de l'Encyclo pédie.

Toute l 'énergie de Diderot va être absorbée pendant vingt ans pour mener à bien 1 'entreprise, qu'il conduit du reste avec acharnement jusqu'au succès.

Il fait. »

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