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Y a-t-il des méthodes pour atteindre l'absolu ?

Publié le 06/01/2006

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MÉTHODE (gr. odos, chemin; meta, vers; d'où poursuite)

Désigne soit l'ensemble des règles qui indiquent le chemin à suivre pour bien conduire sa raison, soit le cheminement effectif de la pensée elle-même qui, peu à peu, découvre la vérité. Dans le premier cas, la méthode se définit comme ensemble de procédés rationnels qui ont pour fin la connaissance vraie : des règles sont alors énoncées avant toute recherche comme moyens de se prémunir contre l'erreur. Tel est le sens cartésien de la méthode qui consiste à formuler des Règles pour la direction de l'esprit. Dans la seconde acception, aucun chemin n'étant tracé d'avance, la méthode résulte du mouvement même de la pensée qui se pense : elle vient après et non avant la connaissance dont elle exprime et réfléchit le développement. Telle est, pour Spinoza, la vraie définition de la méthode qu'il faut avoir fait fonctionner effectivement avant même de pouvoir la formuler : « Elle est connaissance réflexive ou idée de l'idée. » Définition très proche de celle proposée par Hegel pour qui il s'agit aussi d'une connaissance réflexive, dans laquelle devient consciente , « la forme de l'automouvement intérieur » au cours duquel les connaissances ont été produites.

« On ne peut pas parler de connaissances absolues •:(-)~• Il faut souligner le fait que l'absolu est inconnaissable afin de bien mettre en évidence la relativité de toutes nos connaissances.

A partir de là, l'on peut clairement définir les fondements de la philosophie.

On ne peut expli­ quer l'univers S pencer, dans la pre­ mière partie de son ouvrage, montre l'ab­ surdité de l'opposition entre science et reli gion.

Toutes deux prétendent •La loi de la·redistrlbution de la matière et du mou­ vement doit itre que les changements qui se pro­ duisent vont de l'état dif· fus imperceptible à un état concentré perceptible.• Herbert Spencer, Premiers Principes connaître l'absolu , or, toutes deux sont éga­ lement confrontées au fait qu'elles ne peu­ vent pas expliquer pourquoi l'univers est ce qu'il est.

Pareille opposition disparaît dès lors que l 'on admet la relativité des connais­ sances.

Le connaissable est l'unique objet de la philosophie L es lois de la nature doivent être provi­ soirement tenues pour vraies, jusqu'à ce qu'on puisse les prou­ ver de manière irré­ futable.

Voilà le fonde­ ment de toute démarche philosophique positive.

Les données fonda­ mentales de la connais­ sance sont l'espace, le temps , la matière, le mouvement et la force .

L'évolution est le principe fondamental T out ce qui est con­ naissable doit pou­ voir s'expliquer par rapport à certains prin­ cipes fondamentaux.

La matière est indes ­ tructible , la force est constante.

L'évolution est « Sous son aspect pri­ maire , le passage d' une forme moins cohérente à une forme plus cohé­ rente par suite de la dis­ sipation du mouvement et de l'intégration de la matière ».

Si la philosophie, contrairement à la science, peut être une connaissance «complètement unifiée», il lui faut néan­ moins reconnaître que l'absolu est synonyme d'inconnu.

Cela vaut pour principe «absolu».. »

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