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Le désir amoureux : perte ou découverte de soi ?

Publié le 11/03/2009

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Le désir amoureux : perte ou découverte de soi ?

Le désir est en effet en perpétuelle hésitation entre la volonté de sa satisfaction quasi égoïste et la volonté de vivre par et pour l’autre, du fusionner sa propre subjectivité avec celle de l’autre. Aussi, il est courant de fuir toute forme de désir amoureux de peur de perdre son autonomie, de n’être plus que le jouet de l’autre, de ne plus avoir d’existence propre. L’amour semble être une tension entre l'exigence de satisfaction propre à l'ego et l'altérité dans laquelle celui-ci est appelé à trouver corps. D'un côté, l'existence par autrui et la démission radicale ; de l'autre, l'existence par soi et l'assomption définitive... Ces deux pôles, entre lesquels le sujet se trouve tour à tour aspiré et rejeté, demeurent à jamais inaccessibles : « Un solide égoïsme « préserve de l'amour, écrivait Freud, « mais à la fin l'on doit se mettre à aimer pour ne pas tomber malade, et l'on doit tomber malade lorsqu'on ne peut aimer. « Comment est-il possible de sortir de cette dualité, l’amour doit-il nous amener à nous perdre pour mieux nous découvrir ? Est-ce cette perte qui est enrichissante ?

 

1) Paradoxe du désir amoureux humain.

 

2) Le désir comme perte de son individualité.

 

3) Le désir comme perte de soi dans le monde des idées.

 

 

 

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