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Désir: misère ou grandeur de l'homme ?

Publié le 07/12/2012

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« J'ai essayé de décrire la différence du désir et du besoin par le fait que le désir ne peut être satisfait; que le désir, en quelque manière, se nourrit de ses propres faims et s'augmente de sa satisfaction; que le désir est comme une pensée qui pense plus qu'elle ne pense, ou plus que ce qu'elle pense.«

« Le désir n'est pas la marque de la misère de l'homme Le désir est un bien parmi les plus précieux.

Sans lui, l'existence de l'homme perdrait toute saveur.

Désirer, aimer désirer, est la marque d'un esprit qui aime la vie, la respecte et la promeut.

La quête du plaisir est déjà une fin en soi C laude-Adrien Hel­ vétius, dans De l'Es­ prit dit «que l'homme n'étant, par sa nature, sensible qu'aux plaisirs des sens, ces plaisirs, par «Le désir est l'essence même de l'homme, c'est­ à-dire l'effort par lequel l'homme s'efforce de per­ sévérer dans son être.• Baruch Spinoza, L'Éthique conséquent, sont l'uni­ que objet de ses désirs.» Misérable n'est donc pas celui qui désire, mais celui qui est inca­ pable de désirer, ou bien dont les sens sont à ce point atrophiés qu'il est incapable d'éprou­ ver du plaisir.

Le désir est inscrit dans la nature de l'homme P our Félix Ravais­ son, le désir «est un instinct primordial, dans lequel le but de l'acte est confondu avec l'acte, l'idée avec la réalisa~on, la pensée avec l'élan de la spontanéité; l'état de nature, c'est la nature même» (De l'Habitude).

Si le désir est la «nature même», il est alors la marque de l'inépui­ sable richesse de l'es­ prit humain.

Non seulement l'homme désire, mais il aime désirer N ous aimons en fin (( de compte nos désirs, et non ce que nous désirons», éc rit Nietzsche dans Par-delà bien et mal.

L'insta nt même au cours duqu el le désir éclôt est déjà un instant qui n'appartie nt plus au monotone écou­ lement du temps.

D ès que l'homme dési re, il se sent vivre pl ei­ nement.

Il ne se contente plus, com me l'animal, de respir er, boire et manger.

La richesse de l'homme repose sur sa nature désirante.

C'est parce qu'il désire qu'il progresse, avance dans la connaissance, promeut la vie tout en n'ayant de cesse de vouloir l'améliorer.. »

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