Desirer est ce simplement vivre ?

« comme puissance positive d’exister et de créer, racine de toutes nos actions.

Le désir n’est pas a tirer vers le haut, il ne se confond pas avec la volonté qui est une organisation réfléchie de moyen en vue d’une fin.

Mais il ne faut pas non plus le tirer vers le bas, c’est a dire vers le besoin, manque essentiellement matériel alors que le désir relève de l’existentiel : il concerne une personne dans une existence profonde.

Exister vient du latin existere, qui veut dire être placé, immobile.

C’est le fait d’être. Désirer, c’est d’abord inscrire son existence dans la durée, puisque le désir est inséparable de la projection dans l’avenir.

Spinoza met particulièrement cet aspect positif du désir : c’est le désir qui donne de la valeur aux objets et non l’inverse.

Le désir invite au désirable et non inversement. On se créer et se construit par nos actes.

L’essence de l’homme est l’existentialisme.

L’existence c’est sortir de l’être et le désir propulse vers le futur et représente l’inquiétude existentiel : l’homme est un être responsable, il n’a jamais de repos.

Sa vie est dynamisme, mouvement et le désir va permettre a l’homme de se surpasser et donc ramène a la vie. Cependant le désir (source de satisfaction) est donc accompagnée d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation. II.

Désirer veut et ne veut pas être satisfait : Le désir est de nature contradictoire, il veut et ne veut pas être satisfait a la fois car une fois le désir assouvi, il renait d’un nouveau désir. Le désir naît d’un manque essentiel, d’une pénurie, d’une pauvreté, il est incomplétude et détresse. Platon souligne cette caractéristique dans Le Banquet, il retrace l’origine du désir travers le récit mythique de la naissance d’Eros, fils de Penia (pauvreté) et de Poros (richesse).

Sa mère est pauvreté, c’est la déficience de notre nature, le manque s’y trouve en elle.

Le désir procède d’un manque radical, mais si le désir est ce manque radical, c’est qu’il exprime la nostalgie d’un monde plein.

Le désir peut être perçue comme manque et négativité mais cette négativité. »