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Devoir rousseau

Publié le 27/01/2013

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Jeudi 25 octobre 2012 Devoir de philosophie : Le but de ce texte est la relation entre le bonheur et le désir. On croit communément que le bonheur consiste dans la satisfaction du désir or est-ce bien le cas ? N'y a-t-il pas plus de bonheur dans les mirages du désir que dans la jouissance que procure son accomplissement ? Par opposition de l'opinion générale, Rousseau affirme contrairement que le bonheur est dans le désir non dans la possession de son objet ou dans la réalisation de sa fin. Il constitue sa thèse sur la réflexion de la nature humaine et des rapports de l'homme et du réel. Nous apprenons que l'homme n'est pas chez lui dans le monde car l'infinité de ses pensées n'a d'égale que son incapacité à les combler et l'étroitesse de la réalité par rapport au rêve, Donc on peut se demander si l'homme est-il condamné au malheur ? Rousseau prétend que non car d'après lui, quand nous sommes exposé au malheur, c'est le désir qui nous en sauve. La dernière question est de savoir si l'on peut suivre Rousseau dans sa déclaration. Peut-on affirmer que les voluptés imaginaires sont supérieures aux voluptés réelles ? Pour répondre à cela, nous verrons dans un premier temps l'explication du désir sous formes de paradoxes distincts et dans un second temps l'explication de ses paradoxes. Ce texte encense le désir. « Malheur à qui n'a plus rien à désirer « affirme Rousseau et qui peut prétendre le contraire ? Vivre n'est-ce pas désirer ? Le désir donne son prix à toute chose, il permet égayer la réalité, le quotidien. Il permet de s'échapper de l'ennui et du désespoir. Rien de pire n'existe sans doute qu'une vie vide, sans désir et personne ne peut envisager de ne plus être exalté par le désir sans admettre à une espèce de suicide. On peut donc penser que Rousseau a bien raison de dire que le désir fait le bonheur de l'existence. Mais le ...
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« EMPTAZ Maxime TS2 Ainsi, la première justification cible une caractéristique de la nature humaine.

Nous apprenons que l'homme possède « une avidité », entend une ardeur du désir, une sorte de démesure, un caractère sans limite du désir et une incapacité à le combler.

Nous sommes d'une façon «bornés », notre existence est placée sous le signe des limites.

Par conséquent alors que notre nature nous incline à une forte convoitise, « à tout vouloir » dit le texte, cette même nature nous condamne à « peu obtenir ».

Le « tout » du « peu » est séparé d'une distance donnant une importance conséquente entre le désir et le réel, qui constitue la difficulté d’être pour nous.

Tous les hommes désirent être heureux mais il semble bien qu'ils sont conditionnés au malheur.

Malgré le fait, qu’il sache pouvoir définir l’écart entre l’infinité du désir et les possibilités limitées de le réaliser, Rousseau ne dit pas que le ressort du malheur est dans le désir lui-même.

Au contraire, le désir n’est pas le problème, il est la solution car, on apprend, nous avons « reçu du ciel une force consolante ».

Un don du ciel est une grâce divine.

C'est une manière de dire qu’elle est entièrement méliorative.

Un don des dieux ne peut qu’être avantageux.

Et de ce fait il s’agit d’une « force » non d’une faiblesse.

Cependant en reconnaissant qu’elle est « consolante » Rousseau avoue implicitement que la distance entre la démesure du désir et les frontières imposées par le réel à sa satisfaction est une source de désespoir car sans cette source, on n’aurait pas besoin d’être consolé si l’on était heureux.

Mais on peut tout à fait échapper à ce désespoir.

Les hommes possèdent en eux de quoi le dépasser. On a compris qu’il s’agit de l‘imagination c’est-à-dire de le pouvoir permettant de se libérer des contraintes de la réalité pour produire un réel imaginaire aux goûts de ses rêves.

L’imagination est le pouvoir de construire des images, d’inventer, de donner naissance à des fictions.

C'est la base de la créativité humaine car sans imagination créatrice ni les œuvres d’art, ni les nouvelles conceptions techniques et avancées scientifiques ne seraient possibles.

Rousseau va décrire l'étendu de la puissance de l’imagination dans le désir, et la faculté magique de celle-ci à pouvoir compléter le manque de l'objet convoité.

Le désir est impliqué à la représentation imaginative de l'objet pour combler le vide de l'objet, qui est construit dans l'imaginaire.

De plus, le produit est le fantasme et n’est pas confiné dans les limites du réel, c'est-à-dire pétrifier par une vision donnée, il est donc ainsi modulable par le désir.

Le désir changeant, s'affinant au cours du temps, l’imagination modifie ainsi l’objet en accord au nouveau désir issu du temps, en l’adaptant à sa mobilité.

Le désir soumet l'imaginaire et le modifie selon ses fantaisies.

La capacité de l’imagination ne s’atteste pas que dans la représentation à l’endroit des caprices du désir mais elle possède aussi la puissance de « rendre présent et sensible » l’objet désiré, de le rapprocher de lui.

La compréhension du propos de Rousseau est importante car il ne décrit rien moins que les effets hallucinatoires de la puissance du désir.

L'ardeur a le pouvoir, par la pensée de l’imagination, de rendre présent un objet qui est pourtant absent et aussi le pouvoir de donner le fruit imaginaire issue de sa pensée d’une présence sensible de l’objet.

Donc l’imagination semble pouvoir brouiller les limites du réel et de l’imaginaire, elle offre la satisfaction d’une quasi possession.

Voilà pourquoi l’absence de l’objet réel n’est pas synonyme de privation, de souffrance.

Ce n'est pas le cas des objets réels.

« Tout ce prestige disparaît devant l’objet lui-même ».

Réduit à l'état réel, dépouillé de tout ce que l’imaginaire pouvait établir sur l'objet réel, cela ne peut plus que crée une déception.

On ne peut s'exalter sur l'objet présent.

« On ne se figure point ce qu’on voit » écrit Rousseau.

La perception de l’objet en réalité impose une limite au jeu de l’imagination alors que si l’objet rêvé se prêtait à son imaginaire, l’objet réel ferait de la résistance.

Il est donc impossible en sa présence de le transfigurer totalement à l'objet construit dans l'imaginaire.

En réduisant l’intensité du désir, la jouissance trouble la capacité de l'illusion de l’imagination qui suspend en retour la puissance du désir.

C'est donc impossible de prendre des 2. »

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