Le dialogue n'est-il possible que dans la mesure où les interlocuteurs doutent de ce qu'ils pensent, ou bien est-il compatible avec des convictions ?
Publié le 24/10/2009
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Le dialogue n'est-il possible que dans la mesure où les interlocuteurs doutent de ce qu'ils pensent, ou bien est-il compatible avec des convictions? La question repose sur un paradoxe : la conviction semble s'opposer à l'ouverture d'esprit que demande le dialogue. Pourtant, si l'on ne croyait jamais avoir raison, si l'on doutait toujours, le dialogue aurait-il vraiment un sens ? - Quelles formes peut prendre la conviction d'avoir raison ? - Le préjugé. Sartre parle, concernant les antisémites, des gens "qui sont tentés par la permanence de la pierre", on peut penser aux préjugés racistes ou ethnocentristes.
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