Dialoguer est-ce être sur le chemin de la vérité ?

« prédécesseurs ou ses contemporains.

Doit-on alors passer d'un extrême à l' autre et admettre que le dialogue - entendu au sens large comme débat avec d'autres -est le chemin habituel de la vérité ? [1 -L'exp érience quotidie nne] [A.

Dialoguer avec soi-mê me] Avant d'analyser les démarches philosophiques ou scientifiques, qui, dans leur recherche de la vérité, risquent d'être assez complexes, il peut être intéressant de s'intéresser à ce que peut nous révéler l'expérience la plus banale d'une quête de la vérité : celle que chacun d'entre nous peut connaître quotidiennement.

Ainsi, tout essai d'introspection, dans la mesure où il tente de saisir un peu de ma vérité intérieure, s'accompagne immédiatement d'une sépara­ tion de la personne en deux versants : l'un qui observe et l'autre qui est observé.

Cette situation a suscité la critique de Comte, mais ce n'est pas cet aspect qui doit nous retenir : ce qui compte ici, c'est que là où s'affi rme le souci de trouver une vérité, même modeste et peu sûre, on constate l'inter­ vention d'une sorte de « duo ».

Sans même qu'il soit besoin de nous pencher sur le résultat (en effet décevant) de l'int rospect ion, nous pouvons repérer dans sa démarche la coprésence d'un désir de vrai et d'un dialogue intérieur.

[B.

La pen sée] Platon ne se prive pas de définir la pensée authentique comme. »