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Diane de Poitiers et le château d'Anet

Publié le 19/08/2013

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diane

ANET ET SON DESTIN

A la mort de Diane de Poitiers, sa fille, Louise de Brézé,

hérite du domaine d'Anet. Le château garde sa réputation de

lieu de plaisirs et de fêtes tout au long des XVII` et xvIir siècles.

Il est fréquenté par des artistes aussi célèbres que

Jean de La Fontaine, Molière, Jean-Baptiste Lully, qui en 1685

y compose son opéra Acis et Galatée, Voltaire et son amie la

marquise du Châtelet. Confisqué sous la Révolution, Anet est

vendu à des démolisseurs et petit à petit démantelé.

Horrifiés de voir mutiler le château, des habitants du village se

battent pour le sauver, jusqu'à ce que le futur roi Louis-Philippe

le récupère, sous la Restauration, dans un bien triste

état.

diane

« Une chapelle coiffée d 'un dôme En 1 548 , est entreprise la cons­ truction des bâtiments d'habi­ tation , en commençant par le corps principal devant former le fond de la cour d'honneur .

Le vieux manoir , que la pro­ priétaire des lieux tient à tout prix à conserver en souvenir de son époux, est incorporé aux nouveaux édifices .

En 1549 et 1550 sont construites l'aile droite du château et la chapel­ le ; puis en 1551, l 'aile gauche ; et, enfin, le magnifique portail sur lequel est gravée la date d'achèvement des travaux : 1552 .

Le peu qui subsiste aujour ­ d ' hui du château d' Anettémoi ­ gne de la magnificence du do­ maine sous le « règne » de Diane de Poitiers.

Le portique , ou avant-corps du bâtiment principal , qui se trouve main ­ tenant dans la cour de l 'école des Beaux-Arts à Paris, est un superbe exemple du classicis­ me original créé par Delorme .

La remarquable chapelle est la première en France à appli­ quer ce grand principe de la Renaissance : le cercle, figure parfaite convenant à la maison de Dieu .

La coupole - un des premiers dômes construits dans le royaume -et le pave ­ ment, au motif composé d'arc s de cercle reproduisant exacte ­ ment la projection des cais­ sons de la voûte, sont une prouesse technique et un ré­ gal pour les yeux .

L'entrée , conçue comme une série de cubes s 'emboîtant les uns dans les autres , est d'une ori­ ginalité rare et ne se retrouve dans aucun bâtiment de cette époque .

Elle est surmontée d'une horloge à automates : un cerf qui sonnait les heures et des chiens qui aboyaient .

Diane de Poitiers y est figu r ée sous les traits d'une nymphe allongée, dont l'original en bronze a été remplacé par un plâtre, œuvre du sculpteur ita­ lien Benvenuto Cellini .

De somptueux décors Partout apparaissent les divers monogrammes de Diane de Poitiers, de son épou x et d 'Henri Il, entrelacé s de crois­ sants et de palmes .

Dans le logis principal sont aménagés les appartements du roi et de sa favorite, ainsi que les salles de réception.

L'aile droite abrite une immen se salle des fêtes, la « galerie de Diane ».

L'une des fontaine s érigées dan s les cou rs latérales précé­ dant chacune des ailes du châ­ teau est ornée du célèbre groupe Dian e au cerf , attribué au ANET ET SON DESTIN A la mort de Diane de Poitiers , sa fille, Louise de Brézé , hérite du domaine d'Anet.

Le château garde sa réputation de lieu de plaisirs et de fêtes tout au long des XVII" et XVIII" siècles .

Il est fréquenté par des artistes aussi célèbres que Jean de La Fontaine, Molière, Jean-Baptiste Lully, qui en 1685 y compose son opéra Acis et Galatée, Voltaire et son amie la marquise du Châtelet .

Confisqué sous la Révolution , Anet est vendu à des démolisseurs et petit à petit démantelé .

Horrifiés de voir mutiler le château, des habitants du village se battent pour le sauver, jusqu'à ce que le futur roi Louis -Philippe le récupère, sous la Restauration , dans un bien triste , état.

Depuis lors, les propriétaires successifs se sont attaches à restaurer et à embellir l'élégante demeure , qui a été ouverte au public en 1928 .

~ED ITIONS Wl!I ATLAS sculpteur jean Goujon et figu­ rant dans les collec tions du musée du Louvre .

La décoration intérieure, dé ­ truite en grande partie pen ­ dant la Révolution, es t l' œuvre des plus talentueux artistes de l 'époque , tels le céramiste rouennais d 'origine italienne Masséot Abaquesne , pour les pavements de petite s pièces de céramique verte s, et le peintre jean Cousin, pour les fresques et les vitrau x en gri ­ saille.

Les pièces, immenses, sont réchauffées par de somp­ tueu se s tapisserie s· rehaus ­ sées de fil s d' or, meublées de magnifiques cabinet s et de coffres richement sculptés, ornées de miroirs précieux , de vaisselle d'orfèvrerie , de chan ­ deliers en bronze do ré .

Dan s cette demeure destin ée à riva­ liser avec les plus be lles rési ­ dences princières réceptions et fête s se succèdent pendant sept ans , jusqu'à ce que la mort d'Henri II, en j.Yillet 155 9, ne porte un coup fatal à son rayonnement et à celui de sa propriétaire .

C'est à A net que Diane de Poitiers se retirera après avoir dû quitter la Cour, qu 'elle mourra en septembre 15 66 et qu 'elle sera inhumée .

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