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L'art doit-il provoquer un choc ?

Publié le 30/09/2012

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 En conclusion, l’art, sous toutes ses formes doit toujours provoquer des chocs car les auteurs des différentes œuvres les ont créés de manière réfléchie. Chacun a voulu faire passer un message par le biais de son œuvre. Dès lors, si l’art ne déclare aucun choc à travers l’individu, toute œuvre perd son sens. L’art doit permettre des chocs intellectuels, picturaux ou même scripturaux, tout en gardant une part de neutralité. Mais alors posons-nous la question : jusqu’où une œuvre peut-elle choquer ? Quelles sont les limites du choc ? Mais après tout lorsqu’on bénéficie de toutes les libertés, nous ne devrions pas nous imposer aucune limite.

« Ainsi peut-il crée un choc au niveau pictural.

Prenons l’exemple de la peinture « le crime du pape » de René Magritte qui a peint ce tableau comme pourrait le faire un enfant.

Pour un spectateur, il est inadmissible et impensable qu’un peintre de renom puisse se permettre de diminuer ses compétences picturales dans le seul but d’interpeller les regards. De plus, des chocs culturels peuvent survenir lorsque l’art est utilisé à des fins électorales ou publicitaires.

Ainsi, en 1939, René Magritte décide de montrer le vrai visage de Rex en le transposant avec celui d’Hitler.

A l’heure d’aujourd’hui, une telle image pourrait choquer car un peintre ne peut utiliser la peinture afin d’invité des personnes à adhérer un parti politique.

Contempler l’art doit être une période de dépaysement ou de réflexion mais non un moyen de persuasion, il doit rester neutre pour inciter des chocs de différentes natures et donc interpeller tout public. Enfin, l’art peut se montrer aussi dans l’écriture.

En lisant, nous pouvons être interpellés grâce à une émotion dégagée par l’écrit.

Ainsi, une femme peut très bien, en lisant un roman, être surprise par l’émotion.

De plus, un écrit peut provoquer un choc au niveau sémantique.

La terre bleue de Paul Eluard paru dans L’amour, la poésie aux éditions de Gallimard est une illustration flagrante de ce choc sémantique.

Nous pouvons remarquer que Paul Eluard utilise de nombreuses figures de styles (métaphore, comparaison, jeu sur les mots…).

Prenons comme exemple « les guêpes fleurissent verts », cette phrase est grammaticalement correcte mais elle porte à confusion car Paul Eluard joue sur le sens en mélangeant végétaux et animaux. Enfin, si nous prenons « la terre est bleue comme une orange », Paul Eluard met l’accent sur l’importance des images et compare la terre à une orange par le biais de leur forme.

Ce choc doit être provoqué dans l’écriture car cette dernière n’existerait pas si nous ne pouvions jouer sur l’émotion ou sur la richesse de notre langue.

En conclusion, l’art, sous toutes ses formes doit toujours provoquer des chocs car les auteurs des différentes œuvres les ont créés de manière réfléchie.

Chacun a voulu faire passer un message par le biais de son œuvre.

Dès lors, si l’art ne déclare aucun choc à travers l’individu, toute œuvre perd son sens.

L’art doit permettre des chocs intellectuels, picturaux ou même scripturaux, tout en gardant une part de neutralité. Mais alors posons-nous la question : jusqu’où une œuvre peut-elle choquer ? Quelles sont les limites du choc ? Mais après tout lorsqu’on bénéficie de toutes les libertés, nous ne devrions pas nous imposer aucune limite. A l’heure d’aujourd’hui, le but premier est de choquer !. »

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