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Dissertation poésie

Publié le 19/12/2012

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Dissertation : plan détaillé Sujet : la poésie peut-elle, selon vous, naître du quotidien ou doit-elle obligatoirement s'inspirer de sujets nobles ? I La poésie paraît plus spontanément devoir s'appuyer sur des sujets nobles : 1) Elle est associée au culte de la beauté : -La tradition poétique privilégie l'association de la recherche formelle et de l'expression de sentiments élevés : ex :les poètes romantiques qui font de la description de la nature leur thème favori (Lamartine) et s'appuient pour cela sur une forme traditionnelle, qui s'inscrit comme ce thème dans une tradition poétique, Marbeuf p.210. -Son rôle est d'embellir le réel, de sublimer les grandes émotions de l'homme : beauté d'un lieu ou d'une femme (ex Verlaine p.216, Supervielle p.238) 2) Elle est raffinement qui s'adapte plus spontanément à la transmission de valeurs universelles : -Ces thèmes sont ceux qui traversent les époques et continuent à toucher les lecteurs : ex V.Hugo et la mort de sa fille « D...

« Commentaire Musset « A George Sand » Exemple de développement de la première partie : I Musset évoque ici l’expérience douloureuse de la rupture : 1) La souffrance du poète : a) Elle est violente : -Amorcée v.3 par « souffrir ».

Renforcée par l’antithèse si mal aimer/si bien souffrir+oxymore interne+allitération en S. -Champ lexical de la souffrance « pauvre, triste ». -Métaphore de la plaie « se rouvrir, ne pas guérir » -Mise en valeur à la rime des mots de la souffrance. b) Elle est également durable : -Emploi du futur. -Phrases longues marquées par le passage d’une strophe à l’autre v.4-5 -Répétition à 3 reprises du verbe « attendre » toujours associé à l’idée d’inutilité+chiasme dans la présentation qui amplifie. -Appel à la résignation : anaphore « il faudra bien t’y faire » qui encadre la 1°strophe ; évidence marquée par la conjonction et le futur antérieur « quand tu l’auras perdue » 2) La solitude : a) C’est un thème fréquent : -Conséquence première de cette rupture : c’est le 1° mot à la rime. -Se retrouve dans le champ lexical « déserte, fuit » -Présence de ces mots à l’hémistiche qui renforce leur sens (au cœur du vers) b) Un dialogue refermé : -Seul interlocuteur : lui-même -Apostrophe qu’il s’adresse à lui-même : « pauvre cœur, ô mon cœur » -Renvoie par synecdoque à lui tout entier. -Usage du « tu » -Aucun autre interlocuteur : + éloignement de G.Sand « elle » +seul autre présent indéfini : « on ». »

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