Devoir de Philosophie

dissertation sur l'essai

Publié le 13/11/2012

Extrait du document

. Introduction : L'essai est un genre majeur de la littérature argumentative depuis Montaigne : c'est une genre libre dans lequel l'auteur exprime directement sa thèse. Louis-Sébastien Mercier et Simone de Beauvoir, qui ont choisi ce genre, à deux siècles de distance, pour exprimer leur vision de la femme à leur époque et critiquer l'inégalité homme / femme, prouvent sa pérennité. Cependant, d'autres genres sont à la disposition des auteurs qui veulent critiquer les injustices de leur époque : George Sand, par exemple, exprime sa révolte face à la vision de la femme à son époque dans son autobiographie Histoire de ma vie. Pourquoi donc choisir l'essai plutôt que le roman ou l'autobiographie ? Dans le cadre de notre étude sur la question de l'homme dans les genres argumentatifs, il convient donc de se poser la question suivante : l'essai est-il le genre le mieux à même de révéler les défauts d'une société ? Nous tâcherons de répondre à cette question en analysant tout d'abord les avantages de l'essai, comme genre d'argumentation directe pour révéler le fonctionnement et les défauts d'une société, puis nous verrons que l'essai comporte des limites qui ne permettent pas d'en faire le meilleur genre; enfin, nous verrons que d'au...

« vertus (visée d’ édification)  2. L’essai permet de d écrypter les faux­semblats d’une soci été  et d’en expliquer les m écanismes. L’essai est  à même de  r évéler l’ écart entre les apparences et la v érit é.  Dans ses  Pens ées, Pascal explique tout d’abord avec une d émarche  inductive puis d éductive le besoin de divertissement des  hommes et la fr énésie d’activit é des oisifs de la haute soci été.  Les essais sociologiques sont aussi pl éthore pour expliquer  les m écanismes de la soci été.     II. Mais l’essai n’est pas la panac ée pour r évéler. Mais l’essai n’est pas la panac ée pour r évéler   les d éfauts  d’une soci été  : c’est une genre qui poss ède des limites.  : c’est une genre qui poss ède des limites.    1. L’essai ne revendique pas le statut d’un discours de v érit é  car il repose sur un point de vue subjectif : celui de l’auteur. Quand Voltaire justifie le cannibalisme des peuples d’Am érique dans l’article « Cannibale » du Dictionnaire  philosophique en le consid érant comme un moindre mal par  rapport  à la guerre, il d éfend un point de vue tr ès contestable que le lecteur doit consid érer avec circonspection.  2. L’essai ne pr étend pas toujours  à l’exhaustivit é et ne  poursuit pas toujours un but. L’essai selon Montaigne ne  poursuit pas un but pr écis : pas de dogmatisme dans ses  œuvres, il songe plut ôt à évoquer ses doutes et ses interrogations. L’essai est pour lui une « conversation  querelleuse ».  3.  L’essai, par sa relative s écheresse, son abstraction n’est  parfois pas tr ès adapt é à tous les publics pour montrer les  d éfauts d’une soci été, alors que pr écis ément, tout le monde  doit participer  à la r éforme d’une soci été. L’apologue « Les  pouvoirs de la fable » de Jean de La Fontaine montre parfois  l’ennui que peut susciter un discours trop abstrait par rapport au d étour par la fiction. III. D’autres genres   peuvent r évéler les d éfauts de es d éfauts de la soci été  la soci été   1. La fiction a l’avantage de pr ésenter une peinture de la  soci été et de laisser le lecteur se rendre compte des d éfauts  de la soci été. Le roman n’est certes pas exempt d’une vision  du monde mais  des auteurs comme Balzac ou Zola se sont  propos é de faire concurrence  à l’état civil et de proposer une  vision r éaliste du monde. C’est le cas aussi du th éâtre : . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles