La Diversité des hommes

« i Le visage a des mongoloïdes , s ' est progressivement transformé.

Le contour des yeux et du nez , s ' est rembourré de graisse pour résister au froid intense.

Les habitants de .......

haute montagne , g telle cette femme ~ péruvienne , ont 5 des capacités ~ pulmonaires leur 3 permettant d 'inspirer ~ largement l'oxygène .

;5 foncés et des yeux bleus , verts , gris ou bruns.

Les différences de coloration de l'iris proviennent des cellules étoilées chargées de granulations pigmen­ taires brunes de l'œil , qui sont d'autant plus nom­ breuses que celui-ci est foncé.

Les traits du visage La forme du visage est aussi la conséquence de l'environnement et du climat auxquels sont sou­ mis les êtres humains.

Cela est très clairement illustré par les Esquimaux: en effet, leur corps, ' La peau sombre de cette aborigène d 'Australie la protège du soleil .

Ses narines élargies filtrent l'humidité de l'air.

leur visage et leurs mains se sont épaissis pour se prémunir contre le froid.

Les protubérances des traits mongoloïdes se sont génétiquement et peu à peu aplanies: leurs pommettes se sont fortement rehaussées pour réduire la surface du visage au minimum.

L'éten­ due du front a diminué et le contour des yeux s'est rembourré de graisse.

Cette couverture graisseuse réduit le regard à une fente.

Ainsi le globe oculaire est protégé du froid et la rétine préservée de la forte réverbération de la lumière sur la neige.

Les coussinets de graisse autour des ailes du nez réchauffent l'air avant qu'il n ' atteigne les poumons.

Les mains d 'un Esqui­ mau restent fonctionnelles à des températures très basses, alors que celles d' un Européen seraient incapables de se mouvoir dans de telles conditions: résultat de l'adaptation humaine.

L'adaptation au climat En général, les hommes et les femmes du Grand Nord (Esquimaux, Lapons) ont des membres rela­ tivement courts qui préservent la chaleur de leur corps.

Les habitants des régions sèches et chau­ des , grands et fins, ont de longues jambes qui leur assurent une perte de chaleur plutôt rapide.

Les êtres humains supportent mieux la cha­ leur que le froid .

De ce fait, les différences entre les ethnies sont plus significatives dans leur façon d'affronter le froid.

La température corporelle des Lapons est supérieure à 37 oc lorsque le froid est intense.

Leur système sanguin irrigue davantage leurs extrém ités pour leur éviter de geler.

Les abo­ rigènes d'Australie peuvent maintenir la tempéra­ ture ordinaire du corps même lorsque leur envi­ ronnement est très frais -ils sont même capables de dormir comp lètement nus à l'extérieur, à des températures proches de 0 oc.

L'organisme des hommes qui vivent à la montagne s'est adapté à la raréfaction de l'oxy­ gène.

Les Indiens des Andes , par exemple, ont un taux de globules rouges trois fois plus élevé que les gens qui vivent au niveau de la mer, ce qui facilite l'absorbtion de l'oxygène dans l'organisme.

Leur cœur et leurs poumons sont souvent plus larges que la moyenne afin d'ins­ pirer de grands volumes d'air.

La génétique moderne a permit d'affirmer que les différences biologiques entre les « races " humaines ne pouvaient être considérées comme absolues car toute l'humanité possède un patrimoine héréditaire commun.

' Ces Pygmées habitent une forêt équatoriale humide , dense et chaude.

Ce type de milieu est plus favorable aux petites tailles (maximum 1,5 m).. »