Dix-huit leçons sur la société industrielle de Aron (Raymond)

« cert.lna 616menta , de la d6rnocratle avec une répartition autoritaire des ressources nationales ? Il estime qu'une économie planifiée ne serait compatible avec la compé• tition des partis pour l'exercice du pouvoir que al l'éco­ nomie atteint un .trts haut degr6 de procluctlvlt6.

D'autre part, même dans un régime de type capitaliste occidental, les gouvernements interviennent pour modifier la répar­ tition spontanée des ressources entre conaommaUon •• lnvestluementa.

Il y a donc, constate Raymond Aron, sinon des similitudes d'Institutions, du moins des slmlll­ tudH de foncUona dans les d.eux espèces de sociétés industrielles.

5 L'analyse des deux modèles, américain et soviétique, de la croissance économique, montre, selon l'auteur, que les deux sociétés ne sont pas à la mime phase de d6ve­ loppemenl Le système soviétique appelle 6dlflceUon du socialisme ce qu'on appelait au XIX" siècle accumulaUon .

du cepltal.

Lorsque ce décalage aura été réduit, les deux types de sociétés seront plus aisément assimilables.

6 Dès à présent, l'auteur note certaines tendancH fonda­ mentaiH •communes à toutes les sociétés industrielles : la tendance à l'embourgeoisement et à la r6ducUon de l'ln6- gallt6 dH niveaux de revenus, la tendance au relâche­ ment des formes extrêmes de despotisme.

Les différences s'effaceront-elles? Raymond Aron conclut prudemment que toute prévision historique doit tenir compte d'une plurallt6 de d6termlnaUona et de la poealbll~6 d'accidenta.. »