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DjibouTi : Une ville-carrefour

Publié le 22/09/2013

Extrait du document

djibouti

Le 4 mars 1862, la France

prenait pied sur la côte dans la

région d'Obock. Moyennant une

redevance, elle devenait propriétaire

des territoires environnant

la localité actuelle. Un

dernier traité fut signé en 1885

avec les chefs de la région de Djibouti

et avec le sultan Gobaad,

et les troupes de la métropole

débarquèrent en 1888 dans le

protectorat français. La situation

de Djibouti étant plus favorable

que celle d 'Obock, le gouverneur

Lagarde décida la construction

d 'une nouvelle capitale.

Moins de 7 ans après, Djibouti

comptait déjà 5 000 habitants.

La ville réunissait alors pêcheurs

de perles, marchands d'esclaves,

contrebandiers et trafiquants

d'armes.

Entre mer Rouge et golfe d'Aden

Depuis l'indépendance, la ville de Djibouti a connu une forte

croissance démographique. L'urbanisation qui en a découM

n'a pas fait disparaître son visage hérité du début du siècle.

djibouti

« DjibouTi Entre mer Rouge et golfe d'Aden Depuis l 'indépendance , la ville de Djibouti a connu une forte croissance démographique.

L'urbanisation qui en a découM n'a pas fait disparaître son vi sage hérité du déb ut d u siè cle.

I déalement située sur la rive méridionale du golfe de Tad­ joura , Djibouti, ville récente , n 'était qu' un petit village de pêcheurs de perles il y a un siècle.

La vieille ville a été construite en maisons de style arabe, entre 1886 et 1900.

Située dans la partie étroite de la pénin­ sule , la ville initiale a été bien conservée : les arcades abritent des cafés, les petites ruelles grouillent d'échoppes , de bazars et de marchands jusqu'à la place Mahmoud Harbi.

A l'ombre du minaret de la Grande mosquée , AVOIR Vie ille v ille, place Ma h amo ud Ha rbi, les plages , oasis d' Am­ bouli, pl atea u et pointe du Ser­ pent, marché , P résidence , port .

Excursion en bateau à Tadjoura .

RESSOURCES Adminis tra tions.

Transports.

Indu stri es du bâtiment.

Trafic du khât.

Ac tivité portu aire.

To urism e.

EN CHIFFRES S up erficie 14,6km 2 • Popul a tion _ 290 000 ha bitants (So malie n s, 70 % ; Euro pée n s, 12 % ; Ara bes, 10 % ; Afars 4 %).

D en sité __ 1 9 863 hab./km '.

Altitude m oyenne __ 6 m .

le marché est le véritable centre et cœur populaire de la ville.

C'est ici qu'a vécu le poète et tra­ fiquant d'armes Arthur Rimbaud .

La zone plus au nord jusqu'au plateau du Serpent, autrefois marécageuse , a été aménagée au début du XX" siècle.

Le style n'est plus arabe ni mauresque, mais européen avec sa fraîcheur et sa végétation luxuriante.

Près de la gare, la presqu'île est bordée par les plages des Tritons et de la Siesta.

Au nord-ouest , la zone portuaire étale ses immenses bas­ sins de 30 hectares et ses zones de stockage d'hydrocarbures.

En dehors du port, quelques zones industrielles se retrouvent au sud­ est de la voie ferrée entre Gabôd et l'aéroport .

A l'ouest de la voie ferrée , par contre , on découvre un autre visage de Djibouti avec l 'extraordinaire oasis d'Ambouli et ses dédales de petits jardins et de cultures.

Le développe­ ment actuel de Djiboùti prend plusieurs formes.

Alors qu 'un front de mer luxueux se consti­ tue , les quartiers plus populaires s ' étendent au-delà de l'oued Ambouli , vers Balbala .

Une ville entièrement bâtie par le colonisateur.. »

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