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Ne doit-on tenir pour vrai que ce qui est scientifiquement prouvé ?

Publié le 18/10/2011

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Au monde perçu, la science substitue un monde construit, et cette construction est à la fois conceptuelle, et technique. Elle va des techniques opératoires les plus abstraites du mathématicien, jusqu’aux manipulations matérielles de l’expérimentateur. On dira donc que la science est un effort pour connaître, pour expliquer ce qui est. Au sens moderne, la science désigne un savoir objectivement vérifiable. La science nécessite une démarche rigoureuse pour prouver le raisonnement. Fondée sur la méthode expérimentale consistant à soumettre toute idée à des procédures de vérification expérimentale, la science apparait.... 

« comme quelque chose de vrai.

Alors, on considère souvent que la preuve est un des moyens principaux permettant de tenir pour vrai ce qui est dit.

La preuve semble donc souvent nécessaire à la vérité et à la procédure scientifique.

En effet, s’il y a preuve incontestable, il y aura vérité, et réalité prouvé.

La vérité d’une théorie scientifique repose sur le fait que ses prédictions sont confirmées par l’expérience.

Rappelons qu’une preuve est un raisonnement ou un fait prévu à établir solidement la vérité.

Il existe deux types de preuves épistémologiquement considérées comme portant : Les preuves fondées sur la déduction qui ont un caractère absolu ou certain pour autant que l'on respecte leurs hypothèses de départ. Et les preuves fondées sur l'induction qui ne sont vraies qu'avec une certaine probabilité dont l'estimation dépend des connaissances disponibles.

C’est aussi la manière de raisonner qui consiste à aller du singulier au général, des effets à la cause.

Dans les sciences expérimentales repose à la fois sur l’expérimentation mais aussi sur l’utilisation des mathématiques comme la démonstration.

Il n’y a pas de preuve parfaite, une hypothèse peut s’avérer juste alors que l’expérience échoue, et inversement.

Lorsqu'un scientifique énonce une nouvelle hypothèse qu'il a lui-même montrée, il cherche à la démontrer par des preuves de sa découverte.

De même, Galilée, au début du XVIIe siècle, a certifié la relativité du repos et du mouvement.

Cette hypothèse lui permettait de confirmer l'idée de Copernic selon laquelle, c'était la terre qui tournait autour du soleil.

Face à l’animosité de nombreux de ses contemporains, il a développé tout un réseau d'arguments pour montrer qu'il était tout à fait possible d'être en mouvement, tout en ayant l'impression d'être en repos, immobile. Néanmoins, il lui était évidemment impossible d'apporter une preuve ultime et formelle du mouvement de la terre.

Aristote, philosophe antique, est le premier à analyser et définir le concept de démonstration.

La démonstration est pour lui, un type particulier de syllogisme, notion que nous devons énoncer dans un premier temps.

Un syllogisme est un raisonnement déductif, façonnant une connaissance, et qui, à partir de deux amorces permet de tirer une conclusion.

L’exemple le plus célèbre est sans doute le suivant : à partir des deux propositions « Tous les hommes sont mortels » et « Socrate est un homme », on peut déduire que « Socrate est mortel ».

La science du syllogisme est une science des formes du raisonnement, des différents enchaînements et combinaisons de proposition à partir de laquelle on peut juger de la conformité des raisonnements outre de ce à quoi renvoient les termes (« les hommes », « Socrate ») dans la réalité.

La science se caractérise donc, comme un système de jugements tout à la fois exprimable dans un langage rigoureux, mathématique, et toujours vérifiable pratiquement. Nous pouvons tout de même nous questionner sur l’affirmation possible qu’il existe certaines connaissances, dont la vérité ne repose pas forcément sur une preuve.

"La science moderne qui n’est plus assujettie à la philosophie, n’a pas en vue la vérité pour elle-même, mais comme moyen pour soumettre et dominer; elle est au service de la puissance.

La religion n’a pas non plus en vue la vérité pour elle-même, mais comme moyen de salut. Seule la philosophie a en vue la vérité pour elle-même, au risque de la souffrance, peut-être du désespoir." Dit Marcel Conche in Le sens de la philosophie parle d’elle-même.

La nature est en soi, l’ensemble du réel, mais ôté de tout ce que l’homme y a fait ou ajouté, c’est-à-dire ôté de tout ce qui est artificiel.

La nature, c’est le réel sans l’artificiel.

Dans cette nature, existe une science particulière.

Une science basée sur l’observation, qu’est l’éthologie.

Par définition, l’éthologie est la science qui étudie les comportements animaux en milieu naturel ou dans des conditions expérimentales.

Si aujourd’hui tout le monde s’accorde sur cette. »

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