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Don Juan

Publié le 22/01/2013

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Le mythe de Don Juan est plus ancien que le Don Juan de Molière. En effet, le dramaturge reprit ce thème pour écrire sa pièce de théâtre en seulement quatre jours, suite à l’échec du Tartuffe. Au départ, ce mythe avait des origines espagnoles avec Tirso de Molina, italiennes et françaises. Après Molière, il est revu avec Mozart et Da Ponte au XVIIème siècle. On observe par la suite un Don Juan romantique, ou post romantique, avant sa résurgence au XXème siècle.    Don Juan, personnage de Tirso de Molina :    Tirso de Molina, un des grands auteurs de théâtre du Siècle d'or espagnol, a certainement rassemblé des traits puisés à différentes sources littéraires et folkloriques. Il est beaucoup moins sûr qu'il ait transposé, comme on l'a suggéré...
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« de venir dîner avec lui ; mais celle-ci se rend à l'invitation, et, à son tour, l'invite à dîner dans sa demeure funèbre.

Et quand Don Juan s'y présente, non sans courage, il apprend - trop tard - que sa dernière heure est venue : l'homme de pierre le saisit par la main et le précipite dans les feux de l'Enfer.    Ainsi, Don Juan Tenorio a la passion de jouer avec ce que les hommes tiennent communément pour sacré : l'amour, la mort, la religion.

Il repose sur l'idée qu'avant de mourir, il lui sera laissé par Dieu le temps d'implorer son pardon.

D'où son refrain, à ceux qui l'adjurent de régler ses comptes avec sa conscience : « J'ai bien le temps de m'acquitter ! » Or le téméraire qui remet toujours à plus tard la résipiscence finit par lasser la patience de Dieu.

Telle est la morale de cette « comédie » dont le dénouement spectaculaire grave dans l'esprit du public l'idée du danger qu'on encoure à jouer imprudemment à de tels jeux.

Le mythe est donc double : à la fois religieux à travers le libertinage de Don Juan, et à la fois social et psychologique à travers sa constante séduction.

   Le Don Juan de Molière :    Grâce à divers auteurs, aux troupes italiennes, au théâtre forain, le mythe était déjà populaire en France quand Molière le reprit en 1665, dans une pièce en prose qui, si elle n'est pas la plus belle de toutes ses comédies, en est la plus audacieuse et la plus troublante.    Don Juan, odieux certes par sa cruauté envers les femmes, envers son père ou les petites gens, n'en apparaît pas moins comme un seigneur prestigieux.

Il a de l'esprit, du panache, une vraie bravoure : il vole au secours d'un homme seul attaqué par plusieurs brigands ; jusqu'au dernier instant, il s'obstine dans son orgueilleux refus de la religion.

Il séduit vraiment et - cas unique - bien que protagoniste d'une comédie fort comique, il ne l'est lui-même aucunement : s'il fait rire, c'est aux dépens des autres.. »

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